1
storique, d’origine proprement religieuse. Or les
hommes
, et les femmes, tolèrent fort bien que l’on parle d’amour, et même il
2
évolte ou l’anxiété de la tentation, il est peu d’
hommes
qui ne se reconnaissent dans l’une au moins de ces catégories. Renonc
3
re littéraire, mais comme type des relations de l’
homme
et de la femme dans un groupe historique donné : l’élite sociale, la
4
(c’était le philtre du Roman) ; qu’il fond sur l’
homme
impuissant et ravi pour le consumer d’un feu pur ; et qu’il est plus
5
est point sacrée pour toi ? Ou simplement que les
hommes
d’aujourd’hui ne sont pas moins débiles dans leurs passions que dans
6
n défenseur de la beauté, même maudite, mais d’un
homme
qui a le goût d’y voir clair, de prendre conscience de sa vie et de l
7
re la conscience, donc la mauvaise conscience des
hommes
… Qui sait où cela peut nous mener ? Là-dessus, il est temps de passer
8
lle jure n’avoir jamais été dans les bras d’aucun
homme
, hors ceux du roi son maître et du manant qui vient de l’aider à desc
9
e scrupule ; et surtout s’il s’agit du droit d’un
homme
sur une femme : c’est l’enjeu habituel des tournois. Pourquoi Tristan
10
nt. Les traits physiques et psychologiques de cet
homme
et de cette femme sont parfaitement conventionnels et rhétoriques. Lu
11
t à lui seul notre psyché occidentale. Pourquoi l’
homme
d’Occident veut-il subir cette passion qui le blesse et que toute sa
12
’expérience de la passion telle que la vivent les
hommes
d’aujourd’hui. Le succès prodigieux du Roman de Tristan révèle en nou
13
rais volontiers le romantique occidental comme un
homme
pour qui la douleur, et spécialement la douleur amoureuse, est un moy
14
e pas la ruse la plus élémentaire du désir ? Et l’
homme
n’est-il pas « ainsi fait » qu’il s’impose parfois une certaine conti
15
ut. C’est le dépassement infini, l’ascension de l’
homme
vers son dieu. Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les origines iranie
16
r et de la Nuit, et de leur lutte mortelle dans l’
homme
. Il est un dieu de Lumière incréée, intemporelle, et un dieu de Ténèb
17
a Goethe. Et Novalis : « La femme est le but de l’
homme
. » Ainsi l’aspiration vers la Lumière prend pour symbole l’attrait no
18
elle était la vie, et la vie était la lumière des
hommes
. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçu
19
Toutes les religions connues tendent à sublimer l’
homme
, et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le dieu Éros exalte et
20
corps. La Nuit et le Jour étant incompatibles, l’
homme
créé qui appartient à la Nuit, ne peut trouver de salut qu’en cessant
21
sprit ressaisit. Dieu — le vrai Dieu — s’est fait
homme
, et vrai homme. En la personne de Jésus-Christ, les ténèbres vraiment
22
. Dieu — le vrai Dieu — s’est fait homme, et vrai
homme
. En la personne de Jésus-Christ, les ténèbres vraiment ont « reçu » l
23
énèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et tout
homme
né de femme qui croit cela, renaît de l’esprit dès maintenant : mort
24
tel qu’il était ? Le salut n’étant qu’au-delà, l’
homme
religieux se détournait des créatures ignorées par son dieu. Mais Die
25
usqu’à les revêtir. Et revêtant la condition de l’
homme
pécheur et séparé, mais sans pécher et sans se diviser, l’Amour de Di
26
u moi de désir et d’angoisse, c’est une mort de l’
homme
isolé, mais c’est aussi la naissance du prochain. À ceux qui lui dema
27
t : Qui est mon prochain ? Jésus répond : c’est l’
homme
qui a besoin de vous. Tous les rapports humains, dès cet instant, cha
28
christianisme n’est un malheur mortel que pour l’
homme
séparé de Dieu, mais un malheur recréateur et bienheureux dès cette v
29
u’en Occident : celle qui pose qu’entre Dieu et l’
homme
, il existe un abîme essentiel, ou comme le dira Kierkegaard « une dif
30
usqu’à se perdre dans la divine perfection. Que l’
homme
se n’attache pas aux créatures, puisqu’elles n’ont aucune excellence,
31
pardonné et sanctifié, c’est-à-dire réconcilié, l’
homme
reste un homme (n’est pas divinisé) mais un homme qui ne vit plus pou
32
ctifié, c’est-à-dire réconcilié, l’homme reste un
homme
(n’est pas divinisé) mais un homme qui ne vit plus pour lui seul. « T
33
homme reste un homme (n’est pas divinisé) mais un
homme
qui ne vit plus pour lui seul. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, et
34
acrement, imposait une fidélité insupportable à l’
homme
naturel. Supposons le cas du converti par force. Engagé malgré lui da
35
, mais privé des secours d’une foi réelle, un tel
homme
, fatalement, devait sentir en lui s’exalter la révolte du sang barbar
36
ent ont pénétré les conceptions platoniciennes. L’
homme
le plus simple use couramment d’expressions et de notions qui remonte
37
laton ? C’est qu’elle trouve dans le cœur de tout
homme
— et spécialement de tout Occidental — de très obscures complicités.
38
être prophétique, « éternel féminin », « but de l’
homme
». Les Celtes, déjà, tendaient donc à matérialiser l’élan divin, à lu
39
ns depuis Freud : le « type de femme » que chaque
homme
porte dans son cœur et qu’il assimile d’instinct à la définition de l
40
nnelles — (la femme se voit élevée au-dessus de l’
homme
, dont elle devient l’idéal nostalgique) — et naissance d’une poésie à
41
tie par l’Ange révolté, Satan ou le Démiurge39. L’
homme
est un ange déchu, emprisonné dans la matière, et soumis de ce fait a
42
ul n’est pas le corps physique, mais le tout de l’
homme
incroyant, corps, raison, facultés, désirs… ⁂ La croisade des albigeo
43
le, le symbolisme de la Dame. Dans l’optique de l’
homme
médiéval, toute chose signifie autre chose, et cela sans qu’intervien
44
i qu’il se commît jamais parmi eux, surtout entre
hommes
et femmes (?), des excès sensuels. Or, si les religieux ne se sont pa
45
ie, ce qui ne me paraît pas croyable de la part d’
hommes
qui faisaient attention à tout, leurs erreurs étaient plutôt des erre
46
rofondément connues (au sens total) par plusieurs
hommes
de ma génération : je veux parler du surréalisme et de l’influence de
47
se trouve que nous savons exactement, nous autres
hommes
du xxe siècle, comment toutes ces choses improbables se sont réellem
48
t d’ailleurs du fait que l’islam contestait que l’
homme
pût aimer Dieu (comme l’ordonne le sommaire évangélique de la Loi). U
49
catholique, ne pouvait admettre qu’il y eût en l’
homme
une part divine dont l’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de
50
t autre que la part spirituelle et angélique de l’
homme
, son vrai moi. Ce qui pourrait nous orienter vers une compréhension n
51
célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des
hommes
et d’abattre des champions par force d’armes : il s’agit des choses s
52
ge qualifié dans une grande maison, la maison des
hommes
». Ils y recevaient l’enseignement d’un druide, et se trouvaient mis
53
nt de la puberté, donc au sortir de la maison des
hommes
, devaient accomplir un exploit (meurtre d’un étranger ou chasse glori
54
il y avait « une énorme prépondérance numérique d’
hommes
» dont peu pouvaient se marier. D’où l’idéalisation de l’objet d’un d
55
a faute commise, doit aussi et surtout délivrer l’
homme
du fait même d’être né dans ce monde de ténèbres. Elle doit conduire
56
e, mais n’en conserve pas moins les éléments de l’
homme
fervent. » Pour Eckhart, la vraie voie mystique n’est pas celle qui,
57
ais il convient de préciser encore : que pour les
hommes
du xvie siècle, le langage érotique était plus innocent qu’à nos yeu
58
e de la séparation instituée par le péché entre l’
homme
et son Créateur ; tout aboutit à des instants de communion active dan
59
et du Christ époux de l’Église. Mais la voie de l’
homme
séparé, c’est la passion, — et la passion est partout dans leurs œuvr
60
de dépasser les limites de l’instinct, définit l’
homme
en tant qu’esprit. C’est ce fait seul qui nous permet de parler. Qu’e
61
ureuse. Cet amour impossible laissait au cœur des
hommes
une brûlure inoubliable, une ardeur vraiment dévorante, une soif que
62
t divinisante. La soif qu’elle laisse au cœur des
hommes
sans foi, mais bouleversés par sa brûlante poésie, ne cherchera plus
63
que l’on peut dire après La Rochefoucauld : peu d’
hommes
seraient amoureux s’ils n’avaient jamais entendu parler d’amour. ⁂ Pa
64
» à soi-même ou aux autres ce qu’on sent. Plus un
homme
est sentimental, plus il y a de chances qu’il soit verbeux et bien di
65
soit verbeux et bien disant. Et de même, plus un
homme
est passionné, plus il y a de chances qu’il réinvente les figures de
66
eusement exaspérée, naturalisme et réduction de l’
homme
au sexe. C’est la défense normale que l’homme païen oppose au mythe d
67
e l’homme au sexe. C’est la défense normale que l’
homme
païen oppose au mythe de l’amour malheureux. (Peut-être, pratiquement
68
t voir ce qui n’est pas. De là vient que bien des
hommes
ont péri pour avoir tardé d’aller vers le Seigneur. Le temps venait
69
r le moindre rocher que trempe la mer, sait qu’un
homme
a été superlativement amoureux et c’est Pétrarque. Et ce qu’il y a de
70
e mieux, c’est que c’est vrai… Qu’appelle-t-on un
homme
simplement amoureux ? Rien d’analogue. Lui l’était d’une façon extrao
71
us haut Bien te mène Et te fait mépriser ce que l’
homme
désire122. D’Elle te vient la grâce généreuse Qui te pousse au ciel p
72
voilà qui rappelle au poète que ses « qualités d’
homme
» le lient de fait à une condition pitoyable. C’est ce qu’il dit dans
73
gue est entré, et il parle : Combien souvent les
hommes
sur le point de mourir Se sont sentis joyeux ! Ceux qui veillent sur
74
soit que la belle-mère d’Hippolyte. Mais le vieil
homme
, le Racine naturel, cherche à tourner cette loi sévère qui, condamnan
75
tugaise, Mariana Alcoforado, comme elle écrit à l’
homme
qui l’a séduite : « Je vous rends grâces du fond de mon cœur pour la
76
ve de la secrète persistance du mythe au cœur des
hommes
du xviiie . Il fallait bien que subsistât quelque peu d’illusion amou
77
ur le cœur des femmes et sur l’esprit de certains
hommes
le personnage mythique de Don Juan peut s’expliquer par sa nature inf
78
satiétés, l’un des besoins les plus profonds de l’
homme
demeure privé d’assouvissement, et c’est le besoin de souffrir. Un co
79
voir de « sympathie ». La femme n’est plus pour l’
homme
du xviiie qu’un « objet ». Mesurons l’un à l’autre ces extrêmes : la
80
us ou moins aimable d’une sensation qui enferme l’
homme
en soi… Je distingue dans la contradiction de Don Juan et de Tristan,
81
orps, la réalité d’un « objet ». Sade, qui est un
homme
du xviiie , connaît trop bien sa monotone tyrannie. Ce que Pétrarque
82
l à la vie. Ce n’est pas la plus noble part, et l’
homme
vigoureux préférera toujours veiller à dormir. Voici deux textes qui
83
mantisme allemand. La mort est le but idéal des «
hommes
élevés » de la Loge invisible de Jean-Paul. Elle se confond avec l’am
84
on va retrouver la richesse du monde… Mais déjà l’
homme
du xviiie se réveille et se juge ridicule : « Voilà donc à quel degr
85
épigramme : « Et encore est-il vrai que bien des
hommes
attachent leur destinée à des choses d’aussi peu de valeur que mes fe
86
ciale. 17.Stendhal, ou le fiasco du sublime
Homme
du xviiie siècle, ayant subi la « touche » du romantisme, et fréquen
87
ur l’analyse de la profanation du mythe. Voici un
homme
que le besoin de la passion tourmente : il a découvert dans son « âme
88
e cas Stendhal n’est pas douteux : il s’agit d’un
homme
qui n’aimait pas réellement, et qui surtout ne fut pas réellement aim
89
mplis toute mon âme, suprême volupté d’amour ! L’
homme
qui a écrit cela (dans Tristan et Isolde) savait que la passion est q
90
ce même du mythe. De même que le péché du premier
homme
, et de chaque homme, introduit dans le monde le temps ; de même que l
91
même que le péché du premier homme, et de chaque
homme
, introduit dans le monde le temps ; de même que la faute des amants l
92
istiquée. Voie décidément trop étroite pour qu’un
homme
s’y engage tout entier : aussi déléguera-t-il à l’aventure quelques f
93
plus sain : il rit.) Voici ce que nous disent ces
hommes
: « Nous en avons assez de souffrir pour des idées, des idéaux, des p
94
mythes désagrégés. C’est qu’il n’y a plus, dans l’
homme
d’aujourd’hui, d’authenticité primitive. Ce que l’on appelle hérédité
95
vie et de tout esprit. Voilà ce que peut faire l’
homme
qui se prend pour son dieu. Voilà le mouvement dernier de la passion,
96
evalerie féodale en ceci surtout : c’est que tout
homme
, fût-il bourgeois ou vilain, pouvait y accéder par la seule grâce de
97
coche des flèches mortelles. La femme se rend à l’
homme
qui la conquiert parce qu’il est le meilleur guerrier. L’enjeu de la
98
écrit Brantôme165 qui avez combattu et tué tant d’
hommes
ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux
99
vaient une éducation aussi complète que celle des
hommes
, et jouissaient d’une entière égalité morale, à l’inverse de ce qui s
100
e dans la milice des condottieri « la plupart des
hommes
d’armes étaient ou paysans ou de la lie du peuple, presque toujours s
101
pallo, tout au début de la campagne, sur les 3000
hommes
engagés, plus de cent furent tués : « Nombre considérable par rapport
102
tion de toute passion guerrière, à mesure que les
hommes
desservant les machines se feraient eux-mêmes des machines, n’exécuta
103
i pitié. 6.La guerre classique L’effort des
hommes
de guerre, aux xviie et xviiie siècles, sera de dominer le monstre
104
’influence du cœur humain sur les résolutions des
hommes
. » — « Spiritualiser » est peut-être excessif : il ne s’agissait guèr
105
oir essayé de faire la guerre en tuant le moins d’
hommes
qu’ils pouvaient. Or c’était là le triomphe d’une civilisation dont t
106
leurs secrètement désirés ; mais la grandeur de l’
homme
est de limiter leur champ, de les canaliser et de les utiliser, on di
107
de doute sur ce qui flatte la vraie passion de l’
homme
du Moyen Âge. Gloire du sang ! Mais le xviiie siècle considéra comme
108
ccasion s’en présenterait. Un Anglais estimait un
homme
480 livres sterling. C’est la plus forte évaluation, et ils ne sont p
109
en population, car, pour son argent, on aurait un
homme
nouveau, au lieu que, dans le système actuel, on perd celui qu’on ava
110
insinuants que Bernis, parmi cette petite bande d’
hommes
qui font de la séduction de la femme le but de leurs pensées et la gr
111
e l’amour. C’est que la guerre totale échappe à l’
homme
et à l’instinct ; elle se retourne contre la passion même dont elle e
112
ligences calculatrices d’ingénieurs. Désormais, l’
homme
n’est plus que le servant du matériel ; il passe lui-même à l’état de
113
mme, dans ce pays, réagit aux sollicitations de l’
homme
. Le Français s’étonne des succès d’Hitler auprès de la masse germaniq
114
’est l’étourdir de paroles flatteuses : ainsi nos
hommes
politiques quand ils courtisent une assemblée électorale. Hitler est
115
et organiser dans ses limites la vie complexe des
hommes
, même militarisés. Des mesures de police ne font pas une culture, des
116
ficiel des grands États et la vie quotidienne des
hommes
, il subsiste encore trop de jeu, trop d’angoisse et trop de possible.
117
s’agissait d’éviter des dépenses excessives — les
hommes
coûtant cher — et de ne pas effrayer les peuples au point de rendre i
118
ès que la passion est l’épreuve suprême, que tout
homme
doit un jour la connaître, et que la vie ne saurait être à plein vécu
119
, où nul bonheur ne saurait s’établir, tant que l’
homme
ne sera pas Dieu. Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’o
120
és, — et cette nuance est décisive. Le moderne, l’
homme
de la passion, attend de l’amour fatal quelque révélation, sur lui-mê
121
é. Et illusion de plénitude. Je nommerai libre un
homme
qui se possède. Mais l’homme de la passion cherche au contraire à êtr
122
Je nommerai libre un homme qui se possède. Mais l’
homme
de la passion cherche au contraire à être possédé, dépossédé, jeté ho
123
sur cette double ignorance. Le passionné, c’est l’
homme
qui veut trouver son « type de femme » et n’aimer qu’elle. Souvenez-v
124
décrire une illusion apprise par la majorité des
hommes
du xxe siècle : or plus encore que l’image de la Mère, ce qui les ty
125
d ». De nos jours — et ce n’est qu’un début —, un
homme
qui se prend de passion pour une femme qu’il est seul à voir belle, e
126
passion relève des statistiques publicitaires. L’
homme
qui croit désirer « son » type de femme se trouve intimement détermin
127
plus délicieuse que toute possession au cœur de l’
homme
en proie au mythe. C’est la femme-dont-on-est-séparé : on la perd en
128
à la confusion sans grandeur où se débattent les
hommes
du temps profane : au lieu de l’épée du chevalier, entre le bourgeois
129
e glisse vers le type contraire du Don Juan, de l’
homme
aux amours successives. Les catégories se détruisent, l’aventure n’es
130
a comparaison, qui est le monde de la jalousie. «
Hommes
et femmes dès qu’ils passent leur seuil souffrent de jalousie », dit
131
ur) ; soit par le passage où Jésus proclame que l’
homme
ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enfin par des entretiens
132
s raison, dès l’instant qu’on parle raison. Car l’
homme
de la passion est justement celui qui choisit d’être dans son tort, a
133
de la passion, il n’y a pas une « erreur » sur l’
homme
ou Dieu — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fo
134
« morale » — mais une décision fondamentale de l’
homme
, qui veut être lui-même son dieu196. La passion brûle dans notre cœur
135
e naïveté du moraliste qui prétendait détourner l’
homme
de cette voie mortelle, divinisante, en lui « prouvant » qu’elle débo
136
la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l’
homme
avant qu’il se tue, et le tuer autrement qu’il ne veut l’être, c’est
137
ps à venir. S’il n’est peut-être pas possible à l’
homme
— à un homme déterminé — de connaître ses propres désirs et de sonder
138
’il n’est peut-être pas possible à l’homme — à un
homme
déterminé — de connaître ses propres désirs et de sonder en vérité se
139
quand la foi veut l’éternité ! Que répondre à cet
homme
qu’il n’ait déjà mieux dit ? Il a su louer le philistin et le romanti
140
ou ce jeune fou qui aime la fille du roi, mais l’
homme
pieux qui estimait que la religion devait être un amour heureux, un m
141
Que dit l’Apôtre ? Je pense qu’il est bon pour l’
homme
de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, qu
142
appelle le Royaume de Dieu (« Il n’y aura plus ni
hommes
ni femmes »), je borne ma vision et mon espoir à une perfection relat
143
le philistin que dénoncent les romantiques, ou l’
homme
moral pris dans les rets sociaux, et incapable désormais de concevoir
144
ni. Et cela nous sera des plus utiles dès que les
hommes
se régleront sur la raison et l’intérêt : quand ils n’auront plus de
145
and ils cesseront de mériter cet inquiétant nom d’
homme
, au sens actuel. Car pour ceux du siècle présent, je pense que la fid
146
par Dieu… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’
homme
découvre que la folie du sacrifice consenti était la plus grande sage
147
nge de plaisir d’une « liaison ».) Mais combien d’
hommes
savent-ils la différence entre une obsession que l’on subit et un des
148
uit divinisante, mais le Jugement du Créateur. L’
homme
naturel ne pouvait pas l’imaginer. Il était donc condamné à croire Ér
149
’Éros ne pouvait le conduire qu’à la mort. Mais l’
homme
qui croit à la révélation de l’Agapè voit soudain le cercle s’ouvrir
150
nous avons appris cette nouvelle : ce n’est pas l’
homme
qui doit se délivrer lui-même, c’est Dieu qui l’a aimé le premier, et
151
femme. (I. Cor., 7.) La femme étant l’égale de l’
homme
, elle ne peut donc être « le but de l’homme »201. En même temps, elle
152
de l’homme, elle ne peut donc être « le but de l’
homme
»201. En même temps, elle échappe à l’abaissement bestial qui tôt ou
153
eux qui s’aiment. Dieu manifeste son amour pour l’
homme
en exigeant que l’homme soit saint comme Dieu est saint. Et l’homme t
154
anifeste son amour pour l’homme en exigeant que l’
homme
soit saint comme Dieu est saint. Et l’homme témoigne de son amour pou
155
que l’homme soit saint comme Dieu est saint. Et l’
homme
témoigne de son amour pour une femme en la traitant comme une personn
156
ession de soi et de respect202. Au contraire de l’
homme
érotique, l’homme de la fidélité ne cherche plus à voir dans une femm
157
e respect202. Au contraire de l’homme érotique, l’
homme
de la fidélité ne cherche plus à voir dans une femme seulement ce cor
158
e jamais sans laisser de traces dans le cœur d’un
homme
moderne, intoxiqué d’images, — du moins perd-il son efficace : ce n’e
159
ement pour révéler sa vérité. Et c’est pourquoi l’
homme
qui croit au mariage ne peut plus croire sérieusement au « coup de fo
160
’une très puissante nature sensuelle. Don Juan, l’
homme
des coups de foudre et de la vie « orageuse », serait une sorte de su
161
s. Mais le viol, comme la polygamie, révèle que l’
homme
n’est pas encore en mesure de concevoir la réalité de la personne che
162
ersonnalise les relations humaines. Par contre, l’
homme
qui se domine, ce n’est pas faute de « passion » (au sens de tempéram
163
réé ; et c’est ainsi que la Renaissance définit l’
homme
: un microcosme. Tout ce qui détruit cette volonté centrale, ou en dé
164
aucune, et qu’il est en deçà du conflit. Pour cet
homme
-là le seul progrès concevable est dans la crise de sa sécurité, c’est
165
sans invoquer la foi de Kierkegaard. Selon lui, l’
homme
fini et pécheur ne saurait entretenir avec son Dieu — qui est l’Étern
166
cœur même de la foi chrétienne ! Car voici : cet
homme
mort au monde, tué par l’amour infini, devra marcher maintenant et vi
167
fication croissante de l’instinct, à mesure que l’
homme
se virilise : c’est l’argument du Dr Marañon en faveur de la monogami
168
antienne, c’est ce qui ne peut être utilisé par l’
homme
comme une chose, comme un instrument. 203. Sur la liaison absolument
169
.) 207. « L’idée antique du travail indigne de l’
homme
libre se retrouve dans la chevalerie », écrit Henri Pirenne, Histoire
170
ez pour méprisable. — Non, Seigneur, mais pour un
homme
de valeur et de prix. Vous m’avez faite reine, et ma sœur, vous l’ave
171
’appelle Orient une certaine attitude totale de l’
homme
qui s’est manifestée principalement chez les peuples et dans les reli
172
et du corps, étaient censés avoir les deux sexes,
hommes
en tant que corps et forme matérielle, et femmes en tant qu’intellige
173
e Où tout son être fut changé. Il devint un autre
homme
. Tout ce qu’il faisait Était comme entremêlé de folie Et frappé d’ave
174
nfidèle croie — devrait conduire à désirer pour l’
homme
non chrétien qu’il traverse tout le « bonheur » de la passion. Or on
175
passions ». Mais voilà ce qu’il faut ajouter : l’
homme
livré à ses dérèglements conçoit un désespoir dont le remède peut trè