1 1939, Nicolas de Flue. [PERSONNAGES]
1 valets. deux pèlerins. frère Ulrich. le vieil homme . un héraut. l’abbé d’Einsiedeln. deux seigneurs. Diesbach. Horne
2 1939, Nicolas de Flue. PROLOGUE
2 Vers le Gothard, notre bastion sacré. Alors un homme s’est dressé Prêtez l’oreille ! Témoin de Dieu dans le fracas de la
3 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
3 epos. Nicolas. —  Cinquante ans d’âge, pour un homme , ce n’est pas le temps du repos. Mais je me dis : voici, tu es rempla
4 . —  Rapport contre toi ! Tu t’es jeté devant tes hommes pour les empêcher de détruire les dernières forces autrichiennes. Est
5 ne courte prière, puis se relève et ordonne à ses hommes d’éteindre l’incendie. La troupe a renâclé, elle tenait sa vengeance,
6 l’affaire. Mais voici mon avis personnel. Avec un homme de guerre de ta sorte, on ferait peut-être un respectable juge de pai
7 parole est au Landamman ! Le Landamman. —  Cet homme est un bon citoyen. J’en témoigne ! Il a rendu de grands services à s
8 est étouffée ! Car ce sont des démons, et non des hommes , qui ont rendu cette sentence inique ! Je les ai vus ! Et j’ai senti
9 mon mari, Nicolas ! Ce que Dieu lui-même a uni, l’ homme ne peut pas le séparer ! Nicolas. —  Ce que Dieu a uni, Dieu peut
10 de nos chants. Le chœur. (Récitatif et voix d’ hommes .) Ô peuple des bergers, entonne la louange du sacrifice amer qui sauv
4 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
11 as tinte. Les solitaires se retournent : un vieil homme noir se tient près de l’abri.) Ulrich. —  Un mendiant ? Par où est-
12 nuit ! Nicolas. —  D’où viens-tu ? Le vieil homme (d’une voix forte). —  Je viens de Dieu. Nicolas. —  Et que veux-t
13 Dieu. Nicolas. —  Et que veux-tu ? Le vieil homme . —  Tout ce que toi, tu possèdes encore. Nicolas. —  Je n’ai rien
14 . (Il dénoue sa ceinture et la tend.) Le vieil homme . —  Garde-les de ma part, et souviens-t’en : rien n’est à toi, pas mê
15 L’abbé. —  Notre cœur brûlait du désir de voir l’ homme dont on parle tant. Souffriras-tu que nous t’interrogions sur des mir
16 par les guerres continuelles, en chemin ramassant hommes et femmes, tous pauvres gens des cantons suisses et des bailliages. I
17 Est-ce en vain que là-haut tu veilles ? (Voix d’ hommes .) À l’horizon paraissent des présages. Nous, d’ici, voyons une aurore
5 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
18 e et à droite du plan 1. Au centre du plan 2, des hommes travaillent à installer des grands sièges de bois. Le Landamman les o
19 paix des montagnes, et non point la discorde des hommes , vous accueille aujourd’hui, chers seigneurs, dans ce pays qui domine
20 d’entrer au service étranger, car vous voulez nos hommes pour votre guerre à vous ! Eh bien ! je dis que notre alliance est fa
21 uand les chevaux de guerre sont sellés, quand les hommes au sang jeune et violent tendent la main vers les armes luisantes, il
22 e angoissé te rappelle ! Nicolas. —  Heureux l’ homme qui trouve sa paix dans le désert et la prière ! Haimo. —  Heureux
23 s le désert et la prière ! Haimo. —  Heureux l’ homme qui préfère à sa paix le salut de tous ceux qui souffrent ! Nicola
24 quitter aussi ma solitude et redescendre chez les hommes … Écoute-moi. C’est comme un effrayant blasphème… C’est comme si Dieu
25 urrait le dénouer ! Nicolas (avec peine). —  L’ homme le plus fort ne pourrait pas le dénouer… et il faudrait alors l’épée
26 ite. Le plan 2 n’est plus occupé que par quelques hommes et quelques femmes en petits groupes, aux aguets.) Scène x. R
27 e la fidélité, des peines et travaux que le pieux homme , frère Claus, s’est donnés en cette occasion. Qu’il soit de leur devo