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valets. deux pèlerins. frère Ulrich. le vieil
homme
. un héraut. l’abbé d’Einsiedeln. deux seigneurs. Diesbach. Horne
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Vers le Gothard, notre bastion sacré. Alors un
homme
s’est dressé Prêtez l’oreille ! Témoin de Dieu dans le fracas de la
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epos. Nicolas. — Cinquante ans d’âge, pour un
homme
, ce n’est pas le temps du repos. Mais je me dis : voici, tu es rempla
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. — Rapport contre toi ! Tu t’es jeté devant tes
hommes
pour les empêcher de détruire les dernières forces autrichiennes. Est
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ne courte prière, puis se relève et ordonne à ses
hommes
d’éteindre l’incendie. La troupe a renâclé, elle tenait sa vengeance,
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l’affaire. Mais voici mon avis personnel. Avec un
homme
de guerre de ta sorte, on ferait peut-être un respectable juge de pai
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parole est au Landamman ! Le Landamman. — Cet
homme
est un bon citoyen. J’en témoigne ! Il a rendu de grands services à s
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est étouffée ! Car ce sont des démons, et non des
hommes
, qui ont rendu cette sentence inique ! Je les ai vus ! Et j’ai senti
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mon mari, Nicolas ! Ce que Dieu lui-même a uni, l’
homme
ne peut pas le séparer ! Nicolas. — Ce que Dieu a uni, Dieu peut
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de nos chants. Le chœur. (Récitatif et voix d’
hommes
.) Ô peuple des bergers, entonne la louange du sacrifice amer qui sauv
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as tinte. Les solitaires se retournent : un vieil
homme
noir se tient près de l’abri.) Ulrich. — Un mendiant ? Par où est-
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nuit ! Nicolas. — D’où viens-tu ? Le vieil
homme
(d’une voix forte). — Je viens de Dieu. Nicolas. — Et que veux-t
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Dieu. Nicolas. — Et que veux-tu ? Le vieil
homme
. — Tout ce que toi, tu possèdes encore. Nicolas. — Je n’ai rien
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. (Il dénoue sa ceinture et la tend.) Le vieil
homme
. — Garde-les de ma part, et souviens-t’en : rien n’est à toi, pas mê
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L’abbé. — Notre cœur brûlait du désir de voir l’
homme
dont on parle tant. Souffriras-tu que nous t’interrogions sur des mir
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par les guerres continuelles, en chemin ramassant
hommes
et femmes, tous pauvres gens des cantons suisses et des bailliages. I
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Est-ce en vain que là-haut tu veilles ? (Voix d’
hommes
.) À l’horizon paraissent des présages. Nous, d’ici, voyons une aurore
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e et à droite du plan 1. Au centre du plan 2, des
hommes
travaillent à installer des grands sièges de bois. Le Landamman les o
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paix des montagnes, et non point la discorde des
hommes
, vous accueille aujourd’hui, chers seigneurs, dans ce pays qui domine
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d’entrer au service étranger, car vous voulez nos
hommes
pour votre guerre à vous ! Eh bien ! je dis que notre alliance est fa
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uand les chevaux de guerre sont sellés, quand les
hommes
au sang jeune et violent tendent la main vers les armes luisantes, il
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e angoissé te rappelle ! Nicolas. — Heureux l’
homme
qui trouve sa paix dans le désert et la prière ! Haimo. — Heureux
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s le désert et la prière ! Haimo. — Heureux l’
homme
qui préfère à sa paix le salut de tous ceux qui souffrent ! Nicola
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quitter aussi ma solitude et redescendre chez les
hommes
… Écoute-moi. C’est comme un effrayant blasphème… C’est comme si Dieu
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urrait le dénouer ! Nicolas (avec peine). — L’
homme
le plus fort ne pourrait pas le dénouer… et il faudrait alors l’épée
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ite. Le plan 2 n’est plus occupé que par quelques
hommes
et quelques femmes en petits groupes, aux aguets.) Scène x. R
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e la fidélité, des peines et travaux que le pieux
homme
, frère Claus, s’est donnés en cette occasion. Qu’il soit de leur devo