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s le bas-ventre et le lance-flamme qui grille son
homme
tout vif en trois secondes ? Quelques-uns suggèrent après coup une mé
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upposer maintenant que dans quelques siècles, les
hommes
cessent de trouver amusant d’aller plus vite, et donc commencent à se
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e atomique. Tout à l’heure, devant ma fenêtre, un
homme
en sweater bleu et pantalon de flanelle passait les cheveux au vent —
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l’idée que la guerre des bombes serait la fin des
hommes
, et que le seul moyen de l’empêcher est un gouvernement mondial. Ils
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liticiens continuent de déraisonner comme un seul
homme
. Le New York Times de ce matin fournit de nouveaux arguments, très pu
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peliez une orange. Les dames étaient ravies, les
hommes
pensifs. On eût dit qu’ils réfléchissaient. La conversation devint gé
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elle finit demain ? Qu’est-ce que cette mort de l’
homme
causée par son génie ? Pourquoi l’intelligence conduit-elle au suicid
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urs ou notre compte en banque. Rien ne laisse les
hommes
aussi indifférents que le sort de l’humanité, dont les chefs d’État p
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r nation, et que c’est assez ou même trop pour un
homme
, tandis que le problème est mondial. La Bombe est un cas internationa
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lons-nous confier le destin de la planète à trois
hommes
surchargés, débordés, qui n’ont pas une minute pour réfléchir, et qui
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députés. Seule une cour internationale, formée d’
hommes
désignés par la voie populaire, et qui n’auraient pas d’autre affaire
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fiantes. Mais l’histoire nous apprend aussi que l’
homme
est stupide et mauvais, qu’il a peur de voir grand, et qu’il préfère
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amènera bientôt à nous demander : Qu’est-ce que l’
homme
? C’est le vrai débat. Si nous le reconnaissons, nous aurons fait un
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e prouverai par une parabole. Je connais certains
hommes
qui jouissent en fait des quatre libertés susdites. Une : ils peuvent
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rté, qui sera toujours : payer de sa personne. Un
homme
libre, c’est un homme courageux, non pas un homme qui aurait reçu (de
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: payer de sa personne. Un homme libre, c’est un
homme
courageux, non pas un homme qui aurait reçu (de qui ?) trois ou quatr
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homme libre, c’est un homme courageux, non pas un
homme
qui aurait reçu (de qui ?) trois ou quatre ou trente-six libertés. On
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stinés à découvrir un jour que ces lions sont des
hommes
, qui d’ailleurs nous prenaient nous aussi pour des lions. (Il ne manq
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out, soit en nous forçant d’ici peu à fédérer les
hommes
au-delà des nations. Vous cherchiez l’Autre contre qui s’unir ? Il no
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oin de diriger les affaires internationales à des
hommes
qui ne représentent pas les nations, mais l’humanité. Car ceux-là seu
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i aimé l’armée, moi aussi, comme presque tous les
hommes
parce qu’ils en sont, et les femmes parce qu’elles n’en sont pas. C’e
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erdant les armées, je le sais mieux que vous, les
hommes
perdront quelques vertus et quelques vices de caractère dont ils ne s
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aura trop d’avions du même côté.) Mais comment l’
homme
compensera-t-il l’absence de guerre ? Voici la tragédie nouvelle : no
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ne saurait être enregistrée que par le tout de l’
homme
qu’elle suscite : voilà pourquoi nos instruments, et nos fonctions me
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aissait avant le 6 août, elle est là, parce que l’
homme
l’a mise là. Et votre sens de la mesure peut se rebeller comme l’espr
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ale. Et il est évident que la grande majorité des
hommes
se refuse à ces évidences. On nous ressasse à longueur de journée qu’
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objet. Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’
homme
. C’est lui qui a fait la Bombe et qui se prépare à l’employer. Le con
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peau des cochons est fort semblable à celle de l’
homme
. La sensibilité de l’une peut renseigner sur celle de l’autre. Aussi