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i vaut une victoire. C’était fatal. Imaginez deux
hommes
qui se disputent : l’un est une brute, et son point de vue, c’est que
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et des droits de la personne, une conception de l’
homme
réduit au partisan, une technique du mensonge et de la délation, les
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dant ce temps que font les élites ? J’entends les
hommes
dont la fonction serait de dénoncer ces maux, d’en rechercher les cau
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aussi qu’il trahit, la conception européenne de l’
homme
. Toute la question est de savoir si nous saurons maintenir cet équili
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us large du terme, c’est-à-dire : une mesure de l’
homme
, un principe de critique permanente, un certain équilibre humain résu
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e active, regardent vers la Russie, et les grands
hommes
d’affaires regardent vers l’Amérique. À tort ou à raison — je n’en ju
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nité la plus consciente et la plus créatrice de l’
homme
. On contestait l’autre jour, ici même, l’existence d’un esprit europé
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t par contraste comme celle d’une conception de l’
homme
. Esquissons cette comparaison entre l’Europe et les nouveaux empires
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antagonistes de la nature ou de la condition de l’
homme
. À l’origine de la religion, de la culture et de la morale européenne
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res nouveaux, il y a l’idée de l’unification de l’
homme
lui-même, de l’élimination des antithèses, et du triomphe de l’organi
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s drame. Il s’ensuit que le héros européen sera l’
homme
qui atteint, dramatiquement, le plus haut point de conscience et de s
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yr. Tandis que le héros américain ou russe sera l’
homme
le plus conforme au standard du bonheur, celui qui réussit, celui qui
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uffre plus parce qu’il est parfaitement adapté. L’
homme
exemplaire, pour nous, c’est l’homme exceptionnel, c’est le grand hom
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nt adapté. L’homme exemplaire, pour nous, c’est l’
homme
exceptionnel, c’est le grand homme ; pour eux, c’est au contraire l’h
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nous, c’est l’homme exceptionnel, c’est le grand
homme
; pour eux, c’est au contraire l’homme moyen, le common man, base ou
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t le grand homme ; pour eux, c’est au contraire l’
homme
moyen, le common man, base ou produit des statistiques. Pour nous, l’
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n, base ou produit des statistiques. Pour nous, l’
homme
exemplaire, c’est le plus haut exemple ; pour eux, c’est l’exemplaire
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plus grand Occident nous suggère une formule de l’
homme
typiquement européen : c’est l’homme de la contradiction, l’homme dia
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formule de l’homme typiquement européen : c’est l’
homme
de la contradiction, l’homme dialectique par excellence. Nous le voyo
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t européen : c’est l’homme de la contradiction, l’
homme
dialectique par excellence. Nous le voyons, dans ses plus purs modèle
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ion qui est pour un seul. Crucifié, dis-je, car l’
homme
européen, en tant que tel, n’accepte pas d’être réduit à l’un ou à l’
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autre part, elle a pour effet de concentrer sur l’
homme
lui-même, créateur ou victime de ces tensions, l’effort principal de
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ra donc, typiquement, la volonté de rapporter à l’
homme
, de mesurer à l’homme toutes les institutions. Cet homme de la contra
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la volonté de rapporter à l’homme, de mesurer à l’
homme
toutes les institutions. Cet homme de la contradiction (s’il la domin
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de mesurer à l’homme toutes les institutions. Cet
homme
de la contradiction (s’il la domine en création) c’est celui que j’ap
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nne. Et ces institutions à sa mesure, à hauteur d’
homme
, traduisant dans la vie de la culture, comme dans les structures poli
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nt on vient de voir qu’elle est la condition de l’
homme
européen, la source vive de sa grandeur et de sa spiritualité. Voilà
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avons la guerre au-dehors. Je m’explique. Quand l’
homme
se considère seulement sous l’aspect de ses libertés, ou de ses droit
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on profondément et vitalement contradictoire de l’
homme
. Et c’est pourquoi la vocation de l’Europe et des élites qui portent
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ntion. Le trésor de l’Europe, c’est son idée de l’
homme
. Mais c’est un trésor explosif, d’où la nécessité d’une vigilance ard
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déaux, c’est notre sens d’un absolu qui dépasse l’
homme
et son bonheur, c’est notre sens du transcendant, précisément, c’est
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quoi par dix ou cent. Vous oubliez la mesure de l’
homme
. Si, par exemple, vous multipliez par dix toutes les dimensions d’une
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sance voulue, systématique, de la complexité de l’
homme
total. Ils ne sont que des expériences, et le propre d’une expérience
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si ce qui les gêne le plus n’est pas simplement l’
homme
, dans son humanité rebelle aux chiffres, l’homme en soi — l’éternel r
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’homme, dans son humanité rebelle aux chiffres, l’
homme
en soi — l’éternel résistant ! Or, l’Europe, et c’est là sa grandeur,
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de la création spirituelle, ce coin du monde où l’
homme
a su tirer de lui-même les utopies les plus transformatrices et les p
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et les plus riches d’avenir, pour tous les autres
hommes
de la planète. Mais, riches d’avenir… oui, s’il est un avenir, non se
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st pas entendu d’abord sur une certaine idée de l’
homme
. Car toute politique implique une certaine idée de l’homme, et contri
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r toute politique implique une certaine idée de l’
homme
, et contribue à promouvoir un certain type d’humanité, qu’on le veuil
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sache ou non. Quelle est donc la définition de l’
homme
sur laquelle nous pouvons tomber d’accord, ou pour mieux dire, sur la
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ne serions pas ici si nous pensions que le type d’
homme
le plus souhaitable est l’individu isolé, dégagé de toute responsabil
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s ici non plus si nous pensions avec Hitler que l’
homme
n’est qu’un soldat politique, totalement absorbé par le service de la
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. Si nous sommes ici, c’est que nous savons que l’
homme
est un être doublement responsable : vis-à-vis de sa vocation propre
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ce. Aux individualistes nous rappelons donc que l’
homme
ne peut se réaliser intégralement sans se trouver engagé du même coup
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vidu plus libre dans l’exercice de sa vocation. L’
homme
est donc à la fois libre et engagé, à la fois autonome et solidaire.
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ui qu’il doit à son prochain — indissolubles. Cet
homme
qui vit dans la tension, le débat créateur, le dialogue permanent, c’
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itiques, et sont en retour favorisés par eux. À l’
homme
considéré comme pur individu, libre mais non engagé, correspond un ré
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ésordre, lequel prépare toujours la tyrannie. À l’
homme
considéré comme soldat politique, totalement engagé mais non libre, c
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bre, correspond le régime totalitaire. Enfin, à l’
homme
considéré comme personne, à la fois libre et engagé, et vivant dans l
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politique sans liberté. Car la personne, c’est l’
homme
réel, et les deux autres ne sont que des déviations morbides, des dém
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holéra, mais elle représente la santé civique. Un
homme
qui boit de l’eau et qui se lave n’est pas à mi-chemin entre celui qu
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ainsi esquissé à grands traits la conception de l’
homme
sur laquelle nos travaux doivent se fonder et qu’ils ont pour but ult
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e. Voici ce que je leur fis observer. Dès que des
hommes
s’efforcent, de nos jours, de rassembler les nations et les peuples à
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aix et l’union. On ne traite jamais d’utopiste un
homme
qui préconise la guerre, la juge prochaine, et veut tout disposer, dè
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nde ne le voit pas d’un coup d’œil, c’est que « l’
homme
moderne est démodé » comme l’a dit un Américain : sa conscience est e
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aits possibles instaurés par sa propre science. L’
homme
moderne pense encore dans le cadre des nations, quand le jeu des forc
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ier, nous nous méfions du second. Notre idée de l’
homme
n’est pas celle du Kremlin, ni celle du businessman américain. Nous n
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itique, dans l’économie et les mœurs, l’idée de l’
homme
commune aux peuples de l’Europe : ni l’individu sans devoirs, ni le s
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s, mais la personne à la fois libre et engagée, l’
homme
qui sait ce qu’il se doit et ce qu’il doit aux autres. Voilà ce que c
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maintenir et d’illustrer une certaine notion de l’
homme
et des risques humains dont, malgré toutes ses infidélités, elle rest
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dans toute son étendue à la libre circulation des
hommes
, des idées, et des biens. Pour assurer ces libertés organisées, certa
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avant tout l’enjeu de la personne, la chance de l’
homme
au xxe siècle. Et c’est pourquoi la hiérarchie des Conseils que nous
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’entends la garantie des droits élémentaires de l’
homme
, antérieurs à l’État, supérieurs à l’État, et sans lesquels, pour nou
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r en serait appauvri. C’est donc une notion de l’
homme
et de la liberté qui est en définitive notre vrai bien commun. C’est
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ique et politique, que cela seul compte, et que l’
homme
de la rue se fiche un peu de ma notion européenne de l’homme et de la
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rue se fiche un peu de ma notion européenne de l’
homme
et de la liberté. Ce point de vue passe aux yeux de certains pour réa
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et plus qu’au pain qu’il mange à une notion de l’
homme
, qu’il ne sait pas toujours formuler, mais pour laquelle il sait mour
68
e nous : élargir et approfondir notre notion de l’
homme
et de sa liberté. Cela signifie ensuite : aménager, et transformer en
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effet, élargir et approfondir la conception de l’
homme
et de sa liberté n’a jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine
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aire l’Europe et à modeler l’idée européenne de l’
homme
. Cette idée-là n’est donc pas simple, mais dialectique ; elle n’est p
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e de ses éléments, réside le risque original de l’
homme
européen, son aventure. Dans ce débat auquel chacun de nous participe
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rchons maintenant dans quelle notion commune de l’
homme
et de sa destinée se fonde notre refus simultané de l’individualisme
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ceptée et reprise par l’humanisme, est celle de l’
homme
doublement responsable envers sa vocation et envers la cité, à la foi
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bles, mais de fait ou de droit, antagonistes. Cet
homme
est fidèle à lui-même quand il accepte le dialogue, assume le drame,
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an, en Amérique, je parlais de ces choses avec un
homme
qu’il serait difficile de soupçonner d’anticommunisme hystérique : Al
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ains socialistes continentaux, suivis de certains
hommes
en dehors des partis, ont déclaré que l’absence des travaillistes don
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e tel, n’est pas pour la fédération, peut être un
homme
sincère et respectable, mais il serait difficile de le considérer com
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, et, comme le veut son vrai génie, pour tous les
hommes
. Le congrès de La Haye ou la voix de l’Europe Cette architectur
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denhove, le sourire voltairien de Lord Layton, un
homme
en noir qui porte une longue chaîne en sautoir… Où suis-je ? À quelle
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e qu’on m’a remis. « L’Europe, c’est la terre des
hommes
continuellement en lutte avec eux-mêmes, c’est le lieu où aucune cert
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dans toute son étendue à la libre circulation des
hommes
, des idées, et des biens. ») Depuis deux semaines, j’ai parcouru quel
82
ns pratiques qu’ils en déduisent adoptées par des
hommes
politiques qui pensent encore en termes de nations, d’unification rat
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ur quelles bases ? Et pour quel bien que tous les
hommes
vraiment désirent ? C’est à l’esprit, à la culture, ont-ils pensé, qu
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dre à ces grandes questions écrasantes que tant d’
hommes
les plus éminents dans la vie culturelle de l’Europe ont accepté de n
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humilité ses lourds devoirs, pour la défense de l’
homme
et de ses libertés ? Permettez-moi de vous citer, entre cent, deux ré
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rs, je le sais bien, certains pensent que, pour l’
homme
de la rue, les seules raisons sérieuses que nous ayons de vouloir une
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a défense d’une notion proprement européenne de l’
homme
, de sa culture, de son sens de la vie, c’est quelque chose de seconda
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laissons-nous coloniser le plus vite possible. Un
homme
dont il me plaît d’invoquer l’ombre tutélaire sur ce Congrès, Paul Va
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tèmes économiques et politiques : une notion de l’
homme
et de la liberté, qui est en définitive notre vrai bien commun. C’est
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ns et leur force d’appel aux termes de liberté, d’
homme
et de droits de l’homme, nous ne pouvons pas nous contenter de les re
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omprend l’Occident. La conception européenne de l’
homme
4. S’il est vrai que les motifs immédiats de notre union sont d’ordre
92
n ensemble de spécialités qui ne concernent pas l’
homme
de la rue. Elle naît d’une prise de conscience de la vie, d’un besoin
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on de l’existence, et d’augmenter le pouvoir de l’
homme
sur les choses. Elle a fait la grandeur de l’Europe. Car, du point de
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aire l’Europe et à modeler l’idée européenne de l’
homme
: antiquité et christianisme, Église et État, catholicisme et protest
95
rchons maintenant dans quelle notion commune de l’
homme
et de sa destinée se fonde cette critique alternée de l’individualism
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ceptée et reprise par l’humanisme, est celle de l’
homme
doublement responsable envers sa vocation et envers la cité : à la fo
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ment valables mais pratiquement antagonistes. Cet
homme
est fidèle à lui-même tant qu’il accepte le dialogue et le dépasse en
98
es idéologies 6. Cette description succincte de l’
homme
européen nous met en mesure de clarifier maintenant quelques-uns des
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exercice des droits fondamentaux que possède tout
homme
en tant qu’homme. L’État ne peut ni donner, ni retirer ces droits, qu
100
ts fondamentaux que possède tout homme en tant qu’
homme
. L’État ne peut ni donner, ni retirer ces droits, qui lui sont antéri
101
le, l’Europe garde la mission de témoigner pour l’
homme
, d’inventer la synthèse, que prépare son histoire, entre la liberté e
102
n commun attachement aux droits fondamentaux de l’
homme
, notamment à la liberté de pensée et d’expression ; Considérant que l
103
coordination des recherches sur la condition de l’
homme
européen au xxe siècle, en particulier dans les domaines de la pédag
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monde n’aura connu un si puissant rassemblement d’
hommes
libres. Jamais la guerre, la peur, et la misère n’auront été mises en
105
ête suprême de l’Europe s’appelle la dignité de l’
homme
, et sa vraie force est dans la liberté. Tel est l’enjeu final de notr
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mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les
hommes
, que nous voulons l’union de notre continent. Sur cette union l’Europ
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dans toute son étendue à la libre circulation des
hommes
, des idées et des biens. 2) Nous voulons une Charte des droits de l’h
108
dans nos milieux professionnels et syndicaux, les
hommes
et les gouvernements qui travaillent à cette œuvre de salut public, s