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avoir, il apprendra à la masse internationale des
hommes
qui, pour avoir traversé le Léman de Genève à Villeneuve, admiré le b
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s terres et des lacs suisses, figurent beaucoup d’
hommes
capables, en se promenant, d’observer, de réfléchir et de comparer. E
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ets, libéré en eux ces puissances héroïques que l’
homme
puise dans la nature, repu leurs yeux de merveilleux horizons, purs,
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itial de loyauté. Une des plus belles œuvres de l’
homme
par là même, cette confédération. Cherchez, d’instinct, la « famille
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s de l’instinctive, de la naturelle réaction de l’
homme
qui se sent défié — même pas, écrasé en silence, et méprisé par les c
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rateurs, ce sont des réalités qui nourrissent les
hommes
. Et qui expliquent finalement pour partie, la genèse d’une des plus b
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rtie, la genèse d’une des plus belles œuvres de l’
homme
européen : la Confédération suisse. ⁂ Au fond, telle qu’elle est deve
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pics, tous ces glaciers, tous ces lacs — avec les
hommes
qui les encadrent ? Des Allemands ? Mais que feraient-ils des Romands
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a sept actuellement — sept pour ces 4 millions d’
hommes
dispersés sur des 40 000 kilomètres carrés de collines et de montagne
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je disais tout à l’heure. Au fond, de son trou, l’
homme
de Dissentis, de Göschenen, de Viège — entre les hautes parois de sa
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ées par la Nature et les réponses imaginées par l’
homme
. En d’autres termes, elle est la résultante d’une géographie et d’une
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de tranquillité. Soit donc notoire à tous que les
hommes
de la vallée d’Uri, la commune de la vallée de Schwyz et la commune d
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par la force, le contraire de l’impérialisme d’un
homme
, d’un groupe ou d’une nation. La Suisse ne subsiste que par la fidéli
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l y avait aussi des clercs. Ceux-ci mettaient les
hommes
libres de Schwyz et d’Uri au courant de ce qui se passait de l’autre
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d’une solde, assavoir d’un sou par jour à chaque
homme
de pied. Ce qui frappe le plus un moderne, dans l’histoire de l’anci
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e la Ligue, et la méfiance à l’égard des « grands
hommes
». On croit volontiers, de nos jours, qu’une fédération ne peut se co
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ise. La plupart des paysans suisses étaient des «
hommes
libres », certes, mais le seigneur restait un seigneur sur ses terres
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e à l’égard des personnalités trop affichées, des
hommes
qui ne dissimulaient pas assez leur supériorité, prenaient des allure
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ute visée impérialiste ou dictatoriale. Les rares
hommes
qui ne surent pas s’effacer à temps, tels que le réformateur Zwingli
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t des moyennes, en mauvaise volonté vis-à-vis des
hommes
« trop » entreprenants, en manie de tout faire rentrer dans le rang.
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au-delà. Les pèlerins se succèdent auprès de « l’
homme
de Dieu », bientôt suivis par les envoyés des princes, des rois, du p
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s les actes de la Diète proclament que « le pieux
homme
, Frère Claus » vient de sauver la Confédération. Toute alliance étran
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ce sens que l’étroitesse du territoire oblige les
hommes
à la prudence et au sens pratique, et ne se prête guère aux violences
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», le maréchal répliqua : « Avec le sang que nos
hommes
ont versé pour la France, on pourrait remplir un canal allant de Bâle
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tat fédératif ; vouloir la vaincre n’est pas d’un
homme
sage. » Il ajoutait, en 1803, d’une manière prophétique : Sans les d
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s de la seule armée intacte du continent (600 000
hommes
) veillaient nuit et jour, prêtes à faire sauter le tunnel et la route
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erments et de proclamations solennelles. Tous les
hommes
qui s’y rendent portent l’épée, signe antique de la liberté chez les
28
i dire, servir deux maîtres, être tour à tour les
hommes
de la Confédération et les hommes du canton… Il n’est, ce me semble,
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tour à tour les hommes de la Confédération et les
hommes
du canton… Il n’est, ce me semble, aucun motif de conserver un pareil
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petits États unitaires soumis à la dictature d’un
homme
ou d’un clan. Dans ses limites étroites, la Suisse eût fort bien pu p
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n a pu écrire : « La Suisse est une victoire de l’
homme
sur l’homme.20 » 7. G. Sauser-Hall, Guide politique suisse, 1947,
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e : « La Suisse est une victoire de l’homme sur l’
homme
.20 » 7. G. Sauser-Hall, Guide politique suisse, 1947, p. 101. 8.
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s leur majorité, ne revendiquent point ce que les
hommes
leur refusent. Une telle anomalie ne saurait être expliquée par les s
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ne, on devine certaines traditions germaniques. L’
homme
libre, le citoyen, prend son épée pour aller voter à la Landsgemeinde
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selon la maxime d’Alexandre Vinet31 : « Je veux l’
homme
maître de lui-même, afin qu’il soit mieux le serviteur de tous. » Que
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d’un bout à l’autre du territoire ont appris aux
hommes
de cantons différents à se connaître et à collaborer plus étroitement
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et les autres s’accordent sur une définition de l’
homme
à la fois libre et solidaire, sur une conception de la « liberté d’ob
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sive, ou même volontaire. L’action individuelle d’
hommes
politiques chrétiens, sensible dans plus d’un domaine, n’est pas entr
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t vers l’Amérique, aujourd’hui, que regardent les
hommes
d’affaires et les industriels suisses. Quant aux milieux intellectuel
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t c’est du Tessin que sont venus quelques-uns des
hommes
politiques qui ont le mieux exprimé la mission traditionnelle de la C
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arge de son Département politique. Des millions d’
hommes
se trouvaient ainsi dépendre de la protection helvétique. Au lendemai