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tion suivante : « L’Européen ne serait-il pas cet
homme
étrange, qui se manifeste comme Européen dans la mesure précise où il
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et prétend au contraire s’identifier soit avec l’
homme
universel, soit avec l’homme d’une seule nation du grand complexe eur
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entifier soit avec l’homme universel, soit avec l’
homme
d’une seule nation du grand complexe européen, dont il révèle ainsi q
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ont pas des terres que nous devons unir, mais des
hommes
, des hommes relevant d’un certain type d’humanité et d’un certain typ
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terres que nous devons unir, mais des hommes, des
hommes
relevant d’un certain type d’humanité et d’un certain type de culture
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’humanité et d’un certain type de culture. Or ces
hommes
ne sont pas des produits du sol, quoi qu’en dise une certaine littéra
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n. Ils ne naissent pas de la terre, mais d’autres
hommes
. Aux amateurs de géographie je réponds donc : l’Europe, c’est d’abor
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des réalités ; que le temps a un sens ; et que l’
homme
est une personne. De ces trois grands choix initiaux découlent presqu
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e interprétée, et qui doit même être sauvée par l’
homme
, par son action illuminante. L’homme peut étudier le cosmos, dès lors
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sauvée par l’homme, par son action illuminante. L’
homme
peut étudier le cosmos, dès lors qu’il croit à une harmonie profonde
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iant au prochain ainsi qu’au Créateur de tous les
hommes
. Cet homme-là, j’entends la personne, se voit donc à la fois libre et
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hain ainsi qu’au Créateur de tous les hommes. Cet
homme
-là, j’entends la personne, se voit donc à la fois libre et responsabl
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ar la vision chrétienne du temps. Du même coup, l’
homme
devient responsable de ses actions et de leurs conséquences. Il n’est
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s avec réalisme : l’Europe, c’est ce que tous les
hommes
et les femmes qui habitent ce continent, c’est ce que vous et moi sau
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se toute tentative verbale pour exprimer ce que l’
homme
européen a conçu de plus pur, de plus fort et de plus exaltant. Voilà
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e d’en scruter les lois. Et l’univers attend de l’
homme
d’être compris, révélé, voire sauvé : « Car la création tout entière
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eu lui-même se manifestant à nous dans un corps d’
homme
, les grands conciles des premiers siècles de notre ère se trouvent av
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sens le plus vaste, l’ensemble des pouvoirs de l’
homme
sur le cosmos. Ajoutons que la Grèce antique fournissait à l’Europe n
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que-t-elle pas de se retourner désormais contre l’
homme
et contre l’esprit ? Dans la première moitié du xxe siècle, nous avo
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rs spirituelles, et sur la mise en esclavage de l’
homme
par les machines, bientôt par les robots et les cerveaux électronique
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! Quand on répète que les machines vont mettre l’
homme
en esclavage, ou que la Bombe va nous détruire si nous ne faisons pas
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nt que les machines et la Bombe sont faites par l’
homme
et ne feront rien sans lui. J’écrivais au lendemain d’Hiroshima : La
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objet. Ce qui est horriblement dangereux, c’est l’
homme
. C’est lui qui a fait la Bombe et se prépare à l’employer. Le contrôl
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oires. Ce qu’il nous faut, c’est un contrôle de l’
homme
. Observez au surplus qu’il n’est pas d’invention, si simple et si ut
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tre mise au service des passions meurtrières de l’
homme
: le couteau de cuisine, perfectionné ou non, a sûrement fait plus de
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e sont nos passions, nos manies, que c’est donc l’
homme
lui-même qui reste responsable, et non pas la machine, parfaitement i
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ue qui l’a produite. Dire que la machine domine l’
homme
n’est donc qu’une manière de parler, non seulement excessive mais err
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inisme dès le premier tiers du xixe siècle : — l’
homme
attaché au service des machines jusqu’à quinze ou seize heures par jo
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r, dès sa jeunesse ou parfois son enfance, puis l’
homme
taylorisé, travaillant à la chaîne. Et certes, ce n’étaient pas non p
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i forçaient l’ouvrier à les servir, mais d’autres
hommes
conduits par leur passion de produire toujours plus pour s’enrichir,
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’est alors, véritablement, qu’on peut parler de l’
homme
esclave de la machine. Mais déjà nous voyons s’approcher la fin de ce
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soin d’être servi, mais seulement surveillé par l’
homme
. L’exemple de l’automation n’est qu’un symbole : il illustre à peu pr
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On nous disait que la technique tend à séparer l’
homme
de la nature, et je vois au contraire que c’est elle qui a rendu les
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u craindre alors que cette technique asservisse l’
homme
et tue la vraie culture ; mais nous voyons que les progrès techniques
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lque chose qui sommeille non pas seulement dans l’
homme
, mais dans la matière et le cosmos, et que la recherche scientifique
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distribuer. L’énergie est partout. Elle attend l’
homme
qui la réveille. Mais la plupart des hommes vivent et passent à côté
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tend l’homme qui la réveille. Mais la plupart des
hommes
vivent et passent à côté sans soupçonner son existence, sans avoir la
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depuis dix ans — leur énergie de techniciens et d’
hommes
. 2. Ce qui est qualifié de « sérieux », c’est ce qui assure la sub
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érieux », c’est ce qui assure la subsistance de l’
homme
et qui occupe la plus grande partie de son temps. Or nous venons d’ap
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pour la subsistance matérielle. Au surplus, si l’
homme
et la femme n’ont plus à travailler que 5 ou 6 heures sur 24, ces 5 o
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a découvert la Terre, puis toute l’histoire de l’
Homme
et de ses créations, et qu’elle en a collectionné les témoignages, il