1
ui demeurent actuels et peuvent encore parler aux
hommes
de cette époque, soit en tant que témoins des origines de notre civil
2
, lentement peuplé, civilisé et travaillé par des
hommes
, des idées et des techniques venus des rives du Proche-Orient. Mais q
3
ollon et les fleuves, nourrissent la jeunesse des
hommes
», nous dit Hésiode. À ce poète qui vécut en Béotie vers l’an 900 ava
4
plus doux que le miel, posé sur les paupières des
hommes
, détend leurs membres et les enchaîne en mettant à leurs yeux un tend
5
mer était faite de métal azuré. Haut placés, deux
hommes
se tenaient debout sur l’escarpement du rivage, serrés l’un contre l’
6
rendrai mère de nobles fils, qui tous, parmi les
hommes
, seront porteurs de sceptre. » Il dit ; et ce qu’il avait dit était c
7
mmence une autre évolution qui mène des dieux aux
hommes
. Dans le Cronide Zeus apparaît le dieu-homme dont la mission est de d
8
dominer le monde et de le gouverner, afin que les
hommes
puissent y vivre. Il prendra pour première femme l’Océanide Métis, qu
9
s divisent le genre humain en trois classes : Les
hommes
libres, fils de Sem, les soldais, fils de Japhet, et les esclaves, fi
10
et tout ce qui cause la peine et la détresse des
hommes
; mais encore, « seule et sans dormir avec personne », le Sommeil, le
11
rope, non seulement en ce qui est particulier aux
hommes
, mais encore en ce qui est relatif à toutes les productions de la ter
12
ps sont les résultats, et qui impriment enfin à l’
homme
un caractère plus farouche, plus indocile et plus fougueux que s’il v
13
extrême à l’autre qui stimulent les esprits de l’
homme
, et font naître les idées de s’arracher à son état d’inertie et d’ins
14
ée par des rois, il en résulte que partout où les
hommes
ne sont ni maîtres de leurs volontés, ni gouvernés par les lois qu’il
15
de leur bravoure. Ajoutez à cela que sous de tels
hommes
la terre reste encore sans culture, autant par l’inertie de leur temp
16
te que, quand même il se trouverait parmi eux des
hommes
braves et courageux, la nature de leurs lois doit s’ajouter à la répu
17
ontinuellement des secousses, celles-ci rendent l’
homme
agreste, et dépouillent ses mœurs de douceur et d’aménité. Par la mêm
18
la plume l’Europe en tant qu’elle est connue des
hommes
. Elle commence donc aux monts Riphées, puis au fleuve Tanaïs35 et aux
19
Asia et Africa. Elle est partout habitée par les
hommes
, excepté une petite partie où à cause du froid on n’aime pas volontie
20
… Si l’Asie se vante d’avoir vu former le premier
homme
par les mains mêmes du Créateur du ciel et de la terre, et d’avoir ét
21
’en Occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’
Homme
. Ce thème de l’ex oriente lux est si puissant, que la Vulgate tradui
22
inentes, 1906. 40. L’Aventure occidentale de l’
homme
, Albin Michel, Paris, 1957, p. 26. 41. L’auteur a simplifié. En eff
23
vaient apparaître telles. Elles concernaient tout
homme
et tout état social. Elles vont devenir, d’une manière avouée, partic
24
main. Et le monarque, l’empereur doit dominer les
hommes
au nom de l’intelligence supérieure qui lui est impartie par nature.
25
, sur les points communs qui intéressent tous les
hommes
, doit être gouverné par un seul monarque, et doit être orienté vers l
26
outes nos erreurs, nous considérons les mœurs des
hommes
et les événements, nous ne trouverons nulle part le monde universelle
27
sons de penser qu’alors pour la première fois les
hommes
se dispersèrent pour habiter tous les pays du monde, toutes les régio
28
e des indigènes de l’Europe y soient revenus, ces
hommes
y apportèrent un langage divisé en trois branches ; et de ceux qui l’
29
l ne croit pas réalisable. Je ne crois pas qu’un
homme
sensé puisse estimer possible, dans cette fin des siècles, que tout l
30
ité des lieux, et de la disposition naturelle des
hommes
au désaccord ; il est vrai que quelques-uns ont été appelés généralem
31
ecclésiastiques ou autres seraient désignés, des
hommes
prudents et experts et fidèles, qui après avoir prêté serment (élirai
32
prélats et trois autres pour chacune des parties,
hommes
aisés et de telle condition qu’il soit probable qu’ils ne puissent êt
33
S’il n’a pas trouvé d’écho, c’est qu’il y a peu d’
hommes
qui voient vraiment la réalité, comme il l’a vue. Il était trop réali
34
uit de la vigne emplit les cuves avec usure ; des
hommes
industrieux ont découvert des mines d’or et d’argent, de grands espri
35
la tête des principaux offices de l’Assemblée des
hommes
qui soient issus et originaires de cette même nation, et en connaisse
36
euples que pouvaient se faire les penseurs et les
hommes
politiques du temps : ce sont les grandes découvertes et les débuts d
37
les ; et les choses étant ainsi, veuillez voir, ô
hommes
de bien, si nos guerres sont au profit de l’Espagne, ou de la France,
38
t les Européens ont ouvert les routes, « tous les
hommes
sont reliés entre eux et participent merveilleusement à la République
39
ue ce monde est comme une grande cité et tous les
hommes
coulés pour ainsi dire dans un même droit, afin qu’ils comprennent qu
40
’Europe célèbre la renommée d’innombrables grands
hommes
qui se sont illustrés à la guerre. L’Afrique n’en a eu qu’un petit no
41
bliques et quelques royaumes seulement. Mais, les
hommes
n’excellent dans un art ou ne font briller leur courage, que lorsque
42
Ainsi plus il y a d’États, plus il y a de grands
hommes
. Ils sont plus rares à mesure que le nombre des États diminue. On tro
43
pe en effet que l’on voit briller sans nombre les
hommes
qui ont excellé dans tous les genres et ils seraient plus nombreux en
44
passion humaine. Ainsi l’Asie ne compte que peu d’
hommes
illustres. Cette immense contrée où dominait pour ainsi dire un seul
45
gnait trop souvent, ne pouvait enfanter que peu d’
hommes
illustres. Il en est allé de même en Afrique. Cependant cette contrée
46
pendant cette contrée a vu naître quelques grands
hommes
de plus grâce à la république de Carthage. Car les grands hommes sont
47
grâce à la république de Carthage. Car les grands
hommes
sont plus nombreux dans une république que dans une monarchie. Dans l
48
t de nombreuses républiques qui toutes ont eu des
hommes
remarquables. L’Italie a eu les Romains, les Samnites, les Étrusques,
49
ncus, ils n’aient pas donné le jour à de nombreux
hommes
illustres. Il en a été de même dans les Gaules et dans l’Espagne. Mai
50
que plus il y a d’empires, plus on voit de grands
hommes
se distinguer, il s’ensuit nécessairement qu’empêcher leur élévation,
51
seule carrière ouverte au courage. Et les grands
hommes
se firent aussi rares en Europe qu’en Asie. La vertu tomba alors au d
52
ites par la religion chrétienne sont telles que l’
homme
n’a plus le même besoin de se défendre qu’autrefois. On tuait alors l
53
supportaient les infortunes les plus grandes. Les
hommes
en proie à cette terreur toujours renaissante auraient craint de négl
54
à redouter, c’est de payer des contributions. Les
hommes
répugnent à se soumettre aux obligations militaires et à s’y livrer p
55
). Ce n’est pas lui qui nommerait « excellent » l’
homme
d’armes, qu’il tient plutôt pour une apparition monstrueuse et qui ré
56
divin.83 » Érasme est le type même de ces grands
hommes
du xvie siècle qui ne parlent pas de l’Europe parce qu’en somme ils
57
ont provoqué. Et après cela, peut-on dire que ces
hommes
jouissent de la moindre parcelle de l’esprit chrétien ? LV. — La guer
58
ule à les diviser à ce point et le titre commun d’
hommes
et de chrétiens ne peut pas les unir ! Pourquoi une chose de si peu d
59
rince semblable à Dieu ; cependant, les mœurs des
hommes
étant ce qu’elles sont, les États de grandeur moyenne (moderata imper
60
biens et de leur vie des centaines de milliers d’
hommes
. Tel fut leur courage tant vanté, ainsi que les chroniques le font vo
61
la sagesse, et avec lui beaucoup d’autres grands
hommes
qui se sont dédiés à l’étude fatigante de la Nature et des causes des
62
la guerre, étant pareils aux femmes plutôt qu’aux
hommes
. Au reste, l’Europe ne produit pas seulement des hommes supérieurs au
63
. Au reste, l’Europe ne produit pas seulement des
hommes
supérieurs aux autres par le courage et la force, mais il en va de mê
64
r la conionction qui est et doibt estre entre les
hommes
. La distance des lieux, la separation des domiciles n’amoindrit point
65
n ? Je ne le puis, quand je considéré qu’ils sont
hommes
comme moy, que je suis subjet comme eux à erreur et péché, et que tou
66
doration de Dieu, qui demande plutost le cœur des
hommes
que le culte extérieur et les sacrifices dont on fait tant de parades
67
trouvé bon partout… (Il faut reconnaître que) les
hommes
sont fort bizarres et que ce qui est honoré en un endroict est abomin
68
s ? Les volontez sont muables, et les actions des
hommes
de ce temps n’obligent pas leurs successeurs… Néantmoins pour en prév
69
s’écriait : Quel plaisir seroit-ce, de voir les
hommes
aller de part et d’autre librement, et communiquer ensemble sans aucu
70
rnements de la république chrétienne, au total 40
hommes
d’expérience, à raison de 4 représentants pour les grands États et de
71
années qu’il a passées à observer l’agitation des
hommes
du fond de sa retraite l’ont amené pour finir à surmonter en lui-même
72
ais grandement coupable devant Dieu et devant les
hommes
. Mais je me vois aussi poussé à cette action par les efforts qui se p
73
ut qu’on institue plusieurs gardiens du salut des
hommes
; c’est le Christ, la sagesse étemelle, qui nous y invite dans ce cél
74
3, 8-10, en ordonnant de ne pas établir parmi les
hommes
le gouvernement d’un seul chef, la conduite d’un seul conducteur et l
75
nd truchement des volontés de Dieu concernant les
hommes
, le suprême prophète, le suprême prêtre, le suprême roi), c’est-à-dir
76
elque chose d’indispensable, et à ce que tous les
hommes
soient instruits par Dieu. Ce qui veut dire que ce Conseil, en créant
77
nt des occasions favorables, permettra à tous les
hommes
du monde entier de tourner leurs yeux vers cette lumière dans laquell
78
lle provient d’abord d’un dessein raisonnable des
hommes
paisibles ». La IVe section, que nous allons citer, introduit un proj
79
sentent cette société ou cet état indépendant des
hommes
antérieur aux obligations sociales, se mettaient d’accord, par la mêm
80
ient d’accord, par la même raison qui incline les
hommes
à la vie sociale, savoir l’amour de la paix et de l’ordre, pour se re
81
l’honneur de la noblesse allemande. Cela fera des
hommes
, non des femmes ni des lions : car les soldats se trouvent à l’extrêm
82
e des arts aussi utiles qu’agréables, donnent aux
hommes
la connaissance d’eux-mêmes, du monde où ils sont nés, et les moyens
83
es chimères », dit Saint-Simon dans ses mémoires.
Homme
doux, modeste, remuant pour les bonnes causes, non pour ses intérêts,
84
où sont les Souverains d’Europe, comme les autres
hommes
, de vivre en Paix, unis par quelque société permanente, pour vivre pl
85
st donc pas qu’il soit chimérique ; c’est que les
hommes
sont insensés et que c’est une sorte de folie que d’être sage au mili
86
au mot du Cardinal Dubois : « C’est le rêve d’un
homme
de bien. » À quoi Th. Ruyssen ajoute : « Mais ce rêve ne cessera de h
87
d de tous les pays d’Europe, ainsi que par 30.000
hommes
recrutés chez d’autres nations européennes »103. Jurieu ayant dénoncé
88
je considère le Ciel comme la Patrie et tous les
hommes
de bonne volonté comme les concitoyens en ce Ciel ; et j’aime mieux a
89
répondre. Il n’y a que la volonté qui manque aux
hommes
pour se délivrer d’une infinité de maux. Si cinq ou six personnes vou
90
a le plus souvent des fatalités qui empêchent les
hommes
d’être heureux… Leibniz, conseiller de Pierre le Grand, considérait
91
religion chrétienne, que pour le bien général des
hommes
et l’accroissement des Sciences et des Arts, chez nous aussi bien que
92
thazar Gracian (1601-1658), célèbre auteur de « L’
Homme
de Cour » : L’Europe est la face admirable du monde : grave en Espa
93
persanes, Voltaire et son Ingénu, Rousseau et son
Homme
né bon. Autant de pamphlets d’ailleurs, autant de manœuvres politique
94
s sur lesquelles se fonde la sagesse vulgaire des
hommes
, et que certains des peuples soumis semblent peu favorisés par la nat
95
rince chrétien sans doute mais qui commande à des
hommes
d’une grande paresse d’esprit ; le khan de Tartarie étend son autorit
96
n trouve que la nature y a davantage favorisé les
hommes
; pour commencer par l’Extrême-Orient c’est d’abord le Japon dont les
97
eulent point admettre que les gens du peuple sont
hommes
comme eux. Il y a beaucoup d’humanité chez les Chinois car leur relig
98
qui fait de la charité un devoir envers tous les
hommes
, domine partout en Europe ; là de puissantes monarchies entretiennent
99
dmirable civilisation ; tous les biens auxquels l’
homme
peut aspirer et qui assurent une vie heureuse s’y trouvent en abondan
100
’Afrique devint nécessaire ; elle fournissait des
hommes
pour le travail des mines et des terres de l’Amérique. L’Europe est p
101
Les peuples du Nord de l’Europe l’ont conquise en
hommes
libres ; les peuples du Nord de l’Asie l’ont conquise en esclaves, et
102
presque toute celle qui est aujourd’hui parmi les
hommes
. Le Goth Jornandès a appelé le nord de l’Europe la fabrique du genre
103
uire les tyrans et les esclaves, et apprendre aux
hommes
que, la nature les ayant faits égaux, la raison n’a pu les rendre dép
104
paix perpétuelle qui puisse être établie chez les
hommes
est la tolérance : la paix imaginée par un Français nommé l’abbé de S
105
turelle en étant inutile à lui-même et à tous les
hommes
? Une abeille qui ne ferait ni miel ni cire, une hirondelle qui ne fe
106
t leur loi naturelle, qui est leur instinct : les
hommes
insociables corrompent l’instinct de la nature humaine. C. — Ainsi l
107
nt l’instinct de la nature humaine. C. — Ainsi l’
homme
, déguisé sous la laine des moutons ou sous l’excrément des vers à soi
108
érole à deux-mille lieues de chez lui, c’est là l’
homme
naturel, et le Brésilien tout nu est l’homme artificiel ? A. — Non ;
109
là l’homme naturel, et le Brésilien tout nu est l’
homme
artificiel ? A. — Non ; mais le Brésilien est un animal qui n’a pas e
110
bien remarquer que nous n’avons point supposé les
hommes
tels qu’ils devraient être, bons, généreux, désintéressés, et aimant
111
st donc pas qu’il soit chimérique ; c’est que les
hommes
sont insensés, et que c’est une sorte de folie d’être sage au milieu
112
espérer de soumettre à un tribunal supérieur des
hommes
qui s’osent vanter de ne tenir leur pouvoir que de leur épée, et qui
113
st pis. L’éducation nationale n’appartient qu’aux
hommes
libres ; il n’y a qu’eux qui aient une existence commune et qui soien
114
n Italien, un Russe, sont tous à peu près le même
homme
; il sort du collège, déjà tout façonné pour la licence, c’est-à-dire
115
vingt ans, un Polonais ne doit pas être un autre
homme
; il doit être un Polonais. Je veux qu’en apprenant à lire il lise de
116
s eu dans toute la Pologne une belle action ni un
homme
illustre dont il n’ait la mémoire et le cœur pleins, et dont il ne pu
117
de l’époque. En voici deux fragments134 : … Les
hommes
aussi ont mis un temps immense à leur perfectibilité ; car les peuple
118
en Amérique, d’où elle a fait le tour du globe, l’
homme
ne serait encore que le plus espiègle, le plus malin et le plus adroi
119
es. Ainsi la perfectibilité n’est pas un don de l’
homme
en entier, mais de la seule race blanche et barbue. Par alliance, la
120
ont gagné beaucoup. Antoine Rivarol (1753-1801),
homme
d’esprit et précurseur des auteurs d’échos scandaleux dans la presse,
121
merce immense a jetté de nouveaux liens parmi les
hommes
. C’est avec les sujets de l’Afrique que nous cultivons l’Amérique &am
122
dus dépendait du mérite personnel d’un ou de deux
hommes
, peut-être de deux enfans, dont l’éducation, le luxe et le despotisme
123
ns l’art militaire, en soumettant au pouvoir de l’
homme
l’air et le feu, les deux plus redoutables agens de la nature. Les ma
124
et physiques, ou de l’organisation naturelle de l’
homme
? En répondant à ces trois questions, nous trouverons… les motifs les
125
constitution française sont déjà ceux de tous les
hommes
éclairés. Nous les y verrons trop répandus, et trop hautement profess
126
nos trahisons, notre mépris sanguinaire pour les
hommes
d’une autre couleur ou d’une autre croyance, l’insolence de nos usurp
127
urope des honneurs et des titres, se peupleront d’
hommes
industrieux, qui iront chercher dans ces climats heureux l’aisance qu
128
travaux !… Ainsi donc périssent les ouvrages des
hommes
! ainsi s’évanouissent les empires et les nations ! Et l’histoire des
129
enus tant de brillantes créations de la main de l’
homme
? Où sont-ils ces remparts de Ninive, ces murs de Babylonie, ces pala
130
un perfectionnement des facultés naturelles de l’
homme
toujours plus grand et poussé toujours plus loin. On connaît bien cet
131
u zèle opiniâtre, à l’esprit de compétition que l’
homme
puise dans la rivalité —, l’art suprême qui surpasse tous les autres,
132
œuvre toute simple et bienfaisante, apprenant aux
hommes
quel est leur véritable intérêt, quels sont leurs droits et leurs dev
133
os concitoyens ne peuvent plus guère considérer l’
homme
comme plus sage et plus honnête qu’ils ne l’ont été eux-mêmes par le
134
à nos efforts et nous accompagne de ses vœux. Les
hommes
qui vivent sous le joug du pouvoir arbitraire n’en approuvent et n’en
135
alisait aucun, l’Amérique, elle, se fédérait. Ses
hommes
étaient Européens, sans exception. Et ses idées étaient européennes.
136
reste du genre humain créé pour son utilité. Des
hommes
, admirés comme de grands philosophes, ont positivement attribué à ses
137
i doivent unir tous les gouvernements et tous les
hommes
; alors se consommera le pacte de la fédération du genre humain ; mai
138
toire qui sera celle de l’humanité. Il a péri des
hommes
; mais c’est pour qu’il n’en périsse plus. Je le jure, au nom de la f
139
droits de l’homme s’étendent sur la totalité des
hommes
. Une corporation qui se dit souveraine, blesse grièvement l’humanité,
140
e confédérations d’États, de nations ; mais aucun
homme
ne s’est élevé au véritable principe de l’unité souveraine, de la con
141
e association fraternelle, dans la République des
Hommes
, des Germains, des Universels. Art. III. — À défaut de contiguïté ou
142
t desquels nous pouvons stipuler. J’aime tous les
hommes
; j’aime particulièrement tous les hommes libres ; mais j’aime mieux
143
ous les hommes ; j’aime particulièrement tous les
hommes
libres ; mais j’aime mieux les hommes libres de la France que tous le
144
nt tous les hommes libres ; mais j’aime mieux les
hommes
libres de la France que tous les autres hommes de l’univers. Le refu
145
es hommes libres de la France que tous les autres
hommes
de l’univers. Le refus jacobin de la formule fédéraliste, tant pour
146
ndait la convocation d’un « congrès universel des
hommes
sages et érudits » élus par la « generalità del popolo » et qui se fû
147
nt, et beaucoup plus efficace la pensée de Gentz,
homme
politique mêlé aux grandes affaires du temps. Emmanuel Kant (1724-180
148
me à courir aucun danger, de plusieurs milliers d’
hommes
qui se laissent sacrifier pour une cause qui ne les concerne pas. Tou
149
moins en paroles) prouve cependant qu’il y a en l’
homme
une disposition morale plus forte encore, bien qu’elle sommeille pour
150
tendre par là qu’il est tout à fait juste que des
hommes
dans de semblables dispositions se détruisent les uns les autres et t
151
fin de sa vie, d’une lassitude désenchantée. Cet
homme
que le tsar Alexandre avait pu baptiser « le chevalier de l’Europe »
152
ut et doit se retrouver et tout ce qui, parmi les
hommes
, dépend d’une décision instantanée, est possible et pratiquement réal
153
système d’équilibre qui « limite le mal » : Les
hommes
de la Révolution croyaient unir tous les peuples de la terre en une g
154
final dépasse de loin toutes les évaluations des
hommes
. Mais actuellement une seule certitude a été acquise : loin d’avoir a
155
une parfaite confiance et tranquillité parmi les
hommes
, ne tendaient pas moins fortement à faciliter les accommodements et à
156
l’imagination et affinant le sentiment. Lorsqu’un
homme
voyageait ou séjournait loin de son pays pour son plaisir ou sa santé
157
ent incompréhensible que la force vivifiante en l’
homme
n’ait un champ d’action que dans une petite partie du monde et que de
158
ent pas séparés par ce qui d’ordinaire sépare les
hommes
, la constitution de l’État, n’en ayant point en fait, se considéraien
159
erchait.151 Ainsi, à l’utopie rousseauiste de l’
homme
naturellement bon, correspond chez Fichte l’utopie de l’État naturell
160
la science. Grâce à elle, mais à elle seule, les
hommes
s’uniront de manière durable et ils le doivent, quand pour tout le re
161
tion faite au nom des droits et de la liberté des
hommes
. L’esprit systématique s’est d’abord extasié sur la symétrie. L’amour
162
toute réunion de peuples comme à toute réunion d’
hommes
, il faut des institutions communes, il faut une organisation : hors d
163
tisme européen. C’est l’institution qui forme les
hommes
, dit Montesquieu ; ainsi, ce penchant qui fait sortir le patriotisme
164
ablissement. Il est vrai ; mais aussi ce sont les
hommes
qui font l’institution, et l’institution ne peut s’établir si elle ne
165
irs actifs de la constitution européenne, que des
hommes
qui, par des relations plus étendues, des habitudes moins circonscrit
166
administration et à l’industrie. Chaque million d’
hommes
sachant lire et écrire en Europe, devra députer à la chambre des comm
167
pposant qu’il y ait en Europe soixante millions d’
hommes
sachant lire et écrire, la chambre sera composée de deux-cent-quarant
168
e, qui est supérieure à toutes les autres races d’
hommes
; le rendre voyageable et habitable comme l’Europe, voilà l’entrepris
169
mais lequel est le plus digne de la prudence de l’
homme
ou de s’y traîner, ou d’y courir ? Le comte Joseph de Maistre (1754-
170
’à ceux que nous voyons, toujours elle a dit à un
homme
: Faites tout ce que vous voudrez, et lorsque nous serons las, nous v
171
mentales, dont nous sommes si fiers. Chez elle, l’
homme
le plus riche et le plus maître de ses actions, le possesseur d’une i
172
les nations, parce qu’elles existent dans chaque
homme
. … Il se peut qu’un jour un cri d’union s’élève, et que l’universalit
173
mais avant que ce miracle soit accompli, tous les
hommes
qui ont un cœur et qui lui obéissent, doivent se respecter mutuelleme
174
s, elle en a fait des nations dans lesquelles les
hommes
énergiques fortifiaient le caractère des hommes éclairés. Ce mélange
175
s hommes énergiques fortifiaient le caractère des
hommes
éclairés. Ce mélange s’est fait lentement, sans doute. La providence
176
les autres, contribuent à ces diversités, et nul
homme
, quelque supérieur qu’il soit, ne peut deviner ce qui se développe na
177
ne peuvent jouir, c’est l’association de tous les
hommes
qui pensent, d’un bout de l’Europe à l’autre. Souvent ils n’ont entre
178
Orient, pour y chercher l’histoire primitive de l’
homme
, tantôt ils vont à Jérusalem pour faire sortir des ruines saintes une
179
; enfin, ils sont vraiment le peuple de Dieu, ces
hommes
qui ne désespèrent pas encore de la racine humaine, et veulent lui co
180
ens Grecs dont les œuvres représentent toujours l’
homme
harmonieux. Nous devons considérer tout le reste uniquement sous l’as
181
t vivement portés vers l’Amérique, parce que tout
homme
qui se sentait mal à l’aise en Europe espérait trouver la liberté sur
182
d’Orphée et de Lycurgue. Partout, se disait-il, l’
homme
a besoin de patience ; partout il a des ménagements à garder, et j’ai
183
182. Cité par E. Ludwig : Goethe, histoire d’un
homme
, III, 362. 183. Wilhelm Meisters Wanderjahre, Ire partie, chap. 7.
184
ne du savoir… À sa cour se rassemblaient tous les
hommes
sages et vénérables de l’Europe. Tous les trésors y affluaient, Jérus
185
t le passé ; on en vint à placer nécessairement l’
homme
au sommet de l’échelle des êtres et à faire de la musique éternelle e
186
le souvenir de tous les événements et de tous les
hommes
dignes d’admiration, et à dépouiller le monde de toute sa parure biga
187
st un spectacle étrange et attirant que de voir l’
homme
si richement doté par la nature, plein d’une force extraordinaire, re
188
e était peuplée et habitée principalement par des
hommes
appartenant à trois ou quatre grandes nations, mais aucune d’elles n’
189
revivre : … Ainsi se retira à nouveau du monde l’
homme
qui, en tant qu’empereur, avait poursuivi les plus nobles buts dans u
190
uts dans un combat qu’il mena infatigablement ; l’
homme
qui, dans son cœur et son esprit, assuma, porta et perçut l’Europe, t
191
dit que les Orientaux ont su seulement qu’un seul
homme
était libre, — que le monde grec et romain a su que quelques-uns étai
192
aient libres, — mais que nous savons que tous les
hommes
sont libres, que l’homme en tant qu’homme est libre. Ces stades dans
193
ous savons que tous les hommes sont libres, que l’
homme
en tant qu’homme est libre. Ces stades dans la connaissance de la Lib
194
us les hommes sont libres, que l’homme en tant qu’
homme
est libre. Ces stades dans la connaissance de la Liberté constituent
195
et de la balance de ces masses entre elles, que l’
homme
doit à présent s’occuper.191 Jouffroy pensait avec les romantiques,
196
vie de son pays. Poète, théologien, éducateur, et
homme
politique au surplus, il résume admirablement — comme cela peut se fa
197
choyer l’idée que, parce que nous sommes tous des
hommes
, peu importe à quel peuple nous appartenons et quelle langue nous par
198
développer ; que toutes les différences entre les
hommes
sont de nature purement fortuite étant nées de l’habitude et des circ
199
émente prétendrait que l’on peut traiter tous les
hommes
de la même manière, alors que bien au contraire la diversité est l’un
200
ge d’un sot, l’intelligence du sentiment, voire l’
homme
de la femme. Mais la vraie culture doit s’en tenir à ceci : de même q
201
e symptôme d’une proche agonie ; de même certains
hommes
deviennent voyants sur leur lit de mort et, de leurs lèvres livides,
202
Résigne-toi à ton immensité. Adieu Peuple ! Salut
Homme
! Subis ton élargissement fatal et sublime, ô ma patrie, et, de même
203
l’indépendance de la raison et de la volonté de l’
homme
, elle a rendu absolu, universel et nécessaire le mal, qui était relat
204
consiste à conformer la raison et la volonté de l’
homme
à l’élément divin, et l’autre à laisser de côté l’élément divin et à
205
nu, la terre aurait fini par être le paradis de l’
homme
, et Dieu a voulu que la terre fût une vallée de larmes. Dieu aurait é
206
e vallée de larmes entre deux paradis, pour que l’
homme
puisse se trouver toujours entre un grand souvenir et une grande espé
207
Hugo, la paix qu’il faut vouloir et que tous les
hommes
croient aimer, mais les réalités qu’il faut redouter et que les meneu
208
, le plus gigantesque et le plus terrible que les
hommes
aient jamais vu. Et pour annoncer ces choses, je n’ai pas besoin d’êt
209
tte angoisse, tout patriotisme meurt au cœur de l’
homme
; en troisième heu, il faut que se réalise la confédération puissante
210
la fin de l’ère des Nations, il a cru tout ce qu’
homme
de son temps a pu croire sur la liberté, sur l’amour et sur l’harmoni
211
té — Humanité ACTE DE FRATERNITÉ Nous soussignés,
hommes
de Progrès et de Liberté, croyant : Dans l’Église et la Fraternité de
212
rté, croyant : Dans l’Église et la Fraternité des
Hommes
; Dans l’Égalité et la Fraternité des Peuples ; croyant : Que l’Human
213
sont ouvertes au Progrès ; Convaincus : Que tout
homme
et tout peuple a une mission particulière, qui tandis qu’elle constit
214
i tandis qu’elle constitue l’individualité de cet
homme
et de ce peuple, concourt nécessairement à l’accomplissement de la mi
215
manité ; Convaincus enfin : Que l’association des
hommes
et des peuples doit réunir la protection du libre exercice de la miss
216
nt de la mission générale ; Forts de nos droits d’
hommes
et de citoyens, forts de notre conscience et du mandat que Dieu et l’
217
ne sorte de droit naturel comme la liberté pour l’
homme
. Le peuple français a taillé dans un granit indestructible et posé au
218
guerre, un jour viendra où vous ne lèverez plus d’
hommes
d’armes les uns contre les autres, un jour viendra où l’on ne dira pl
219
ais savez-vous ce que vous mettrez à la place des
hommes
d’armes ? Savez-vous ce que vous mettrez à la place des gens de pied
220
eût dit cela à cette époque, messieurs, tous les
hommes
positifs, tous les gens sérieux, tous les grands politiques d’alors s
221
Oh ! le songeur ! Oh ! le rêve-creux ! Comme cet
homme
connaît peu l’humanité ! Que voilà une étrange folie et une absurde c
222
tous, ces deux forces infinies, la fraternité des
hommes
et la puissance de Dieu ! En 1872, Hugo ne paraît pas au Congrès de
223
es choses, qui est en effet totale aussitôt que l’
homme
démissionne. Marx triomphe malgré lui dans ces parties du monde qu’il
224
son cabinet n’a été composé que d’un seul et même
homme
tant il n’a eu qu’une seule et même pensée, celle de l’agrandissement
225
dans l’obscurité ; et tandis que les regards des
hommes
étaient occupés ailleurs, ils se sont placés tout à coup au premier r
226
pose la nature ; le Russe est aux prises avec les
hommes
. L’un combat le désert et la barbarie, l’autre la civilisation revêtu
227
dus. Le second concentre en quelque sorte dans un
homme
toute la puissance de la société. L’un a pour principal moyen d’actio
228
ux distraits ; il sera reconnu pour vrai par tout
homme
initié à la marche des affaires de l’Europe et aux secrets des cabine
229
que de la psychologie, c’est la physiologie de l’
homme
de l’Europe. Qu’avez-vous à mettre à la place de cela chez nous ? Tou
230
ent une foi basée sur ce syllogisme étrange : « L’
homme
descend du singe, donc nous devons nous aimer les uns les autres. »
231
ire, changer, — et tous les Russes, comme un seul
homme
, étaient dans un état d’exaltation indescriptible… Qui peut dire si
232
ous ? Voilà une question qui ne peut échapper à l’
homme
russe. Où donc est le vrai Russe qui ne pense pas avant tout à l’Euro
233
des Possédés, au Versilov de L’Adolescent, et à l’
homme
ridicule du Journal d’un écrivain. Nous en donnons ici la version tir
234
les dieux descendus du ciel et s’apparentant aux
hommes
… Oh ! qu’ils étaient beaux, ces hommes-là ! Ils se levaient et s’endo
235
entant aux hommes… Oh ! qu’ils étaient beaux, ces
hommes
-là ! Ils se levaient et s’endormaient heureux et innocents ; les prés
236
e tous ceux qui ont jamais été, mais pour lui des
hommes
ont donné toute leur vie et toutes leurs forces, pour lui sont morts
237
rançais, de l’Anglais, de l’Allemand, mais de son
homme
futur elle ne sait encore à peu près rien. Et je crois bien qu’elle n
238
s que le Quatrième État — c’est-à-dire : tous les
hommes
— est apparu, il est devenu impossible d’avancer d’un pas vers la sol
239
as vers la solution du problème de l’égalité de l’
homme
avec l’homme, selon ce monde dont l’essence est la diversité ; oui, m
240
lution du problème de l’égalité de l’homme avec l’
homme
, selon ce monde dont l’essence est la diversité ; oui, même si toute
241
enfin qui fait régner l’ordre et la loi parmi les
hommes
malgré la diversité de leurs passions. Cet esprit, nous le voyons acc
242
s, les Lapons ; et avant les Lapons, il y eut les
hommes
des cavernes ; et avant les hommes des cavernes, il y eut les orangs-
243
, il y eut les hommes des cavernes ; et avant les
hommes
des cavernes, il y eut les orangs-outangs. Avec cette philosophie de
244
8 mai 1887, il réitère sa thèse fondamentale : L’
homme
n’appartient ni à sa langue, ni à sa race : il n’appartient qu’à lui-
245
es, compte trois ou quatre langues. Il y a dans l’
homme
quelque chose de supérieur à la langue : c’est la volonté. La volonté
246
ions au droit fondamental, qui est la volonté des
hommes
. Une nation est une « âme », mais non pas immortelle : Une nation e
247
r sans dégainer, serait le plus insupportable des
hommes
. … Les nations ne sont pas quelque chose d’éternel. Elles ont commenc
248
e dépend parfois que du degré d’énergie d’un seul
homme
à un certain moment pour que des peuples ou des civilisations entière
249
réussir. Mais l’Europe a fréquemment eu de grands
hommes
aux moments cruciaux de son histoire.250 Mais qu’est-ce que l’Europ
250
ations, — donc la lente apparition d’une espèce d’
hommes
essentiellement surnationale et nomade qui, comme signe distinctif, p
251
en moyenne au nivellement et à l’abaissement de l’
homme
— de la bête de troupeau humain, habile, laborieuse, utile et utilisa
252
isme, par une fatalité à laquelle les plus grands
hommes
de la première moitié du xixe siècle semblent avoir tous succombé :
253
manifeste que l’Europe veut devenir une. Tous les
hommes
un peu profonds et d’esprit large qu’a vus ce siècle ont tendu vers c
254
x-mêmes en devenant « patriotes ». Je songe à des
hommes
comme Napoléon, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenhaue
255
nt que c’est un sens sans noblesse. … Nous autres
hommes
du « sens historique », nous avons comme tels nos vertus, ce n’est pa
256
ns-le en fin de compte : ce qui, pour nous autres
hommes
du « sens historique », est le plus difficile à saisir, à sentir, à g
257
rque propre d’aristocratie dans les œuvres et les
hommes
, leur aspect de mer unie et de contentement alcyonien, l’éclat d’or b
258
les cibles les plus lointaines. Il est vrai que l’
homme
d’Europe souffre de cette tension et, par deux fois, l’on fit de vast
259
oir ce qui se passe au fond : la disparition de l’
homme
national et l’apparition de l’homme européen. et dans la Volonté de
260
parition de l’homme national et l’apparition de l’
homme
européen. et dans la Volonté de Puissance : Un peu d’air pur ! Il n
261
de la CED, en passant par la suite romanesque des
Hommes
de Bonne Volonté. En pleine guerre des nations, Romains avait lancé u
262
nationale et devinrent patriotes. Je pense à des
hommes
tels que Napoléon, Goethe, Beethoven, Stendhal, Henri Heine, Schopenh
263
1935. 263. Cf., p. 288. 264. Jules Romains, Les
Hommes
de Bonne Volonté, vol. XIV, p. 293-4. 265. Romain Rolland, Journal d
264
oubles que l’Europe venait de fomenter. Quant aux
hommes
politiques européens, loin de croire au Monde, à ses menaces, à ses b
265
u monde. Elle avait des moyens invincibles et les
hommes
qui les avaient créés. Fort au-dessous de ceux-ci étaient ceux qui di
266
mpromises. Et comme ils sentaient bien que ni les
hommes
politiques ni les masses ne les écouteraient, ils se donnaient le lux
267
chez les meilleurs esprits cet événement que nos
hommes
politiques, même après coup, ne surent pas enregistrer. C’est à ce t
268
à la puissance, à la race, et condamné à mort les
hommes
et les peuples qui prisaient les vérités plus que les actes, la justi
269
t entiers, d’empires coulés à pic avec tous leurs
hommes
et tous leurs engins ; descendus au fond inexorable des siècles avec
270
cles de malheurs supportables, par des milliers d’
hommes
du premier ordre, par des chances géographiques, ethniques, historiqu
271
a mémoire lui est revenue confusément. Ses grands
hommes
et ses grands livres lui sont remontés pêle-mêle. Jamais on n’a tant
272
hose was it ? Celui-ci fut Lionardo. Il inventa l’
homme
volant, mais l’homme volant n’a pas précisément servi les intentions
273
i fut Lionardo. Il inventa l’homme volant, mais l’
homme
volant n’a pas précisément servi les intentions de l’inventeur : nous
274
les intentions de l’inventeur : nous savons que l’
homme
volant monté sur son grand cygne (il grande uccello sopra del dosso d
275
t de choses dans lequel l’hostilité naturelle des
hommes
entre eux se manifeste par des créations, au lieu de se traduire par
276
n’est pas un nationaliste qui parle ici. C’est un
homme
qui « a désir et besoin de l’âme, et d’une âme substantielle »273. Et
277
ur, c’est-à-dire de la science et du pouvoir de l’
homme
sur les choses matérielles, au détriment de la saisie des vérités spi
278
u’au bord du chaos et à des dissensions entre les
hommes
menaçant de détruire toute société. Dans cette crise, une seule alter
279
vertes paléontologiques, depuis l’apparition de l’
homme
, la période historique est comme une première ébauche des possibilité
280
ébauche des possibilités qui se sont ouvertes à l’
homme
, depuis que, ayant surmonté l’inertie d’une pure répétition, il s’est
281
un épisode passager de l’histoire de la terre ; l’
homme
pourrait disparaître et son histoire faire place à une pure évolution
282
et la conquête de l’espace cosmique, offrant à l’
homme
de nouvelles conditions de vie ; la fin de la culture, ou au contrair
283
dispersion et l’affairement qui caractérisent les
hommes
d’aujourd’hui, leur comportement social, la façon mécanique dont ils
284
nous la subissons. Mais dans un proche avenir les
hommes
ne le saurons même plus, car ils seront devenus incapables de le comp
285
évision est une vision prospective par laquelle l’
homme
qui veut agir réfléchit sur son action ; il ne voit pas le cours des
286
mmandements européens n’ont plus cours ; aussitôt
hommes
et peuples profitent de l’occasion pour vivre sans impératifs. Car le
287
moyens avec lesquels il opère et la catégorie des
hommes
qu’il exalte, révèlent amplement qu’il est le contraire d’une créatio
288
Charlemagne, avec le partage de Verdun. Quelques
hommes
— des clercs nourris dans la religion de l’Empire romain — pleurent c
289
uropéen, c’est la fin du xviiie siècle, avec ces
hommes
qui, non seulement possèdent une culture cosmopolite, donnée par les
290
érieure aux cultures étroitement nationales ; ces
hommes
dont Voltaire écrivait en 1767 qu’« il se forme en Europe une républi
291
e l’Histoire à venir ? Sommes-nous déjà, nous les
hommes
d’aujourd’hui, occidentaux dans un sens qui se révélera d’abord à la
292
e les journaux font l’Opinion, d’après laquelle l’
homme
politique s’oriente, et que les journaux tirent leur doctrine (même s
293
à Jérusalem. Il lui emprunte son langage. Un même
homme
né à Bordeaux peut être citoyen romain et même magistrat, il peut êtr
294
andis que la conquête romaine n’avait saisi que l’
homme
politique et n’avait régi les esprits que dans leurs habitudes extéri
295
ériel et de leur mutuel conflit, de l’égalité des
hommes
, des conditions des femmes, que sais-je encore ? — Le christianisme é
296
de penser qui tend à rapporter toutes choses à l’
homme
, à l’homme complet ; l’homme se devient à soi-même le système de réfé
297
qui tend à rapporter toutes choses à l’homme, à l’
homme
complet ; l’homme se devient à soi-même le système de références auqu
298
er toutes choses à l’homme, à l’homme complet ; l’
homme
se devient à soi-même le système de références auquel toutes choses d
299
qui me semblent définir un véritable Européen, un
homme
en qui l’esprit européen peut habiter dans sa plénitude. Partout où l
300
uelle, et non plus seulement intellectuelle, de l’
homme
… c’est à la tradition juive, magnifiquement épanouie dans l’Évangile,
301
talité de la source grecque dans notre temps : L’
homme
— celui de l’Occident du moins — travaille avec conscience et volonté
302
ruption moderne ?280 Voici, selon lui, ce que l’
homme
du xxe siècle, dans sa situation historique déterminée, doit et peut
303
me que l’on avait besoin, embrassant le tout de l’
homme
, non seulement la pensée et le sentiment, mais l’action. Cet humanism
304
nt, n’attribuait pas une dignité particulière à l’
homme
et à sa culture, et prenait pour mesure de toutes choses non pas l’ho
305
et prenait pour mesure de toutes choses non pas l’
homme
, mais Dieu […] Que les dieux soient la mesure de toutes choses, signi
306
281 Cependant, l’héritage grec, interrogé par l’
homme
du xxe siècle, tient en réserve bien d’autres réponses que celle des
307
çait les mortels du haut des régions célestes, un
homme
, un Grec, le premier, osa lever ses yeux mortels et se dresser contre
308
l’Achéron et du Tartare. » Aux yeux de l’un des
hommes
auxquels l’union de l’Europe devra le plus, le comte Richard Coudenho
309
u long de l’Odyssée, n’est pas dirigée contre les
hommes
mais contre les éléments, contre les vents et les vagues. En cela aus
310
faire à un seigneur, à un héros, mais aussi à un
homme
d’esprit délié et élevé. On n’imagine pas le vieux Ménélas composant
311
mort, se sent au fond de la détresse, séparé des
hommes
et de Dieu. Le sentiment de la misère humaine leur donne cet accent d
312
sacré réglant les rapports entre les dieux et les
hommes
comme entre personnes privées, mais ils n’avaient pas une seule légen
313
uité la splendeur de l’argent — entre les mains d’
hommes
d’affaires à l’esprit fort et puissamment doués. Autrement, ni César
314
ionnaires, des proconsuls et des gouverneurs, des
hommes
d’affaires et des spéculateurs, des démagogues et des généraux. C’éta
315
en tribu, tribus réunies en peuple ; assemblées d’
hommes
libres et de guerriers : le Volksthing, qui survit en Suisse dans les
316
terprétation. Son but est en effet de fournir à l’
homme
moderne un arrière-plan historique et de quoi se former une conceptio
317
es besoins profonds de la nature spirituelle de l’
homme
. Et en même temps nous n’avons plus la même foi en la supériorité inn
318
r son fils nouveau-né sans exiger une somme que l’
homme
ne peut payer. Cinquante ans plus tard, la bourgeoisie de Cologne s’a
319
e en ceci : en mourant sur la Croix pour tous les
hommes
et pour chacun, le Christ a fondé l’humanisme sur une base spirituell
320
sur la croix, pour expier les péchés de tous les
hommes
, le Christ a libéré définitivement la volonté de l’Europe de toute in
321
s plutôt que des recettes d’action : Ce sont des
hommes
dont l’effort se porte sur la theoria et sur rien d’autre qu’elle, et
322
ant dégagé. Non seulement la liberté vit dans ces
hommes
, non seulement elle existe, et résiste dans l’organisation de beaucou
323
« bon » choix est fait suivant les lumières que l’
homme
en question possède au moment donné, et qu’il est bon qu’il en soit a
324
et superficiels ; à la fin du xviiie siècle, un
homme
de qualité n’était souvent qu’un benêt, et au xxe siècle, un homme d
325
’était souvent qu’un benêt, et au xxe siècle, un
homme
de distinction n’est souvent qu’un parasite sans grâce. Mais, malgré
326
rillait pas l’étoile glorieuse de l’inutile ? Les
hommes
demeurent esclaves aussi longtemps qu’ils se laissent enchaîner à l’u
327
e des deux facultés les plus différenciées chez l’
homme
, l’esprit et la volonté, qui est probablement la cause de cette intui
328
lle qui caractérise les actions et les œuvres des
hommes
d’Europe est précisément ce développement harmonieux de l’esprit et d
329
é sont les facultés les plus individualisées de l’
homme
… Notre continent est sans conteste le plus individualiste de tous. En
330
ne plus compter. Le conformisme, les slogans, les
hommes
faits au moule sont plus loin de l’esprit européen que de celui de n’
331
ose, elle n’est pas causa sui. Si elle l’était, l’
homme
serait Dieu. Ici l’Européen se tient à sa limite extrême. Subjectivem
332
ans une autre. La douleur devient le berceau de l’
homme
qui veut l’histoire. Seul l’homme qui s’expose intérieurement au malh
333
le berceau de l’homme qui veut l’histoire. Seul l’
homme
qui s’expose intérieurement au malheur peut connaître par expérience
334
ect de la création divine ou le désir de servir l’
homme
en le libérant de la Nature, qui semble, aux yeux de l’Asie tradition
335
des Anciens, ni comme un simple divertissement d’
homme
de loisir ainsi qu’elle le sera pour les mondains. On lui demande d’ê
336
arts mécaniques, en vue de soulager la peine des
hommes
et d’améliorer leur condition. Les grands savants de la Renaissance,
337
duire des œuvres qui servissent au bien-être de l’
homme
». « Ce n’est proprement valoir rien que de n’être utile à personne »
338
u’on pourrait y voir Prométhée qui, ayant formé l’
homme
du limon de la terre, déroba le feu du ciel pour animer sa créature e
339
ffets, il veut toujours charger de spontanéité, l’
homme
d’Europe a tiré son bonheur et presque tous ses malheurs. Dans les mo
340
ses forces recherche la Terre, la Nature — mais l’
Homme
d’Europe ne s’abandonne pas à la Nature : il ne l’accepte dans tout s
341
ts avec ce qui est en dehors du Moi, a permis à l’
homme
, noyé dans la collectivité et le jeu de ses contingences, de devenir
342
siste justement en ce qu’il n’est plus permis à l’
homme
de justifier ses actes par ce qui n’est que nature, histoire, société
343
musique. N’oublions pas non plus que c’est bien l’
homme
d’Europe qui n’a pas voulu que l’existence matérielle et politique de
344
oulu que l’existence matérielle et politique de l’
homme
ne soit que fonction des circonstances, et que c’est lui qui, plus qu
345
rché droit sur tout ce qui entrave la marche de l’
homme
vers un avenir de plus en plus riche en liberté spirituelle, politiqu
346
jusque dans leur substance, afin de permettre à l’
homme
de sortir de l’aliénation dans laquelle la brutalité d’un mécanisme é
347
té de disposer de lui-même. C’est en Europe que l’
homme
a refusé de tenir pour une loi fatale la stabilité de l’ordre social,
348
us large du terme, c’est-à-dire : une mesure de l’
homme
, un principe de critique permanente, un certain équilibre humain résu
349
res nouveaux, il y a l’idée de l’unification de l’
homme
lui-même, de l’élimination des antithèses, et du triomphe de l’organi
350
s drame. Il s’ensuit que le héros européen sera l’
homme
qui atteint, dramatiquement, le plus haut point de conscience et de s
351
yr. Tandis que le héros américain ou russe sera l’
homme
le plus conforme au standard du bonheur, celui qui réussit, celui qui
352
fre plus parce qu’il s’est parfaitement adapté. L’
homme
exemplaire pour nous, c’est l’homme exceptionnel, c’est le grand homm
353
ent adapté. L’homme exemplaire pour nous, c’est l’
homme
exceptionnel, c’est le grand homme ; pour eux, c’est au contraire l’h
354
nous, c’est l’homme exceptionnel, c’est le grand
homme
; pour eux, c’est au contraire l’homme moyen, le common man, base ou
355
t le grand homme ; pour eux, c’est au contraire l’
homme
moyen, le common man, base ou produit des statistiques. Pour nous, l’
356
n, base ou produit des statistiques. Pour nous, l’
homme
exemplaire, c’est le plus haut exemple ; pour eux, c’est l’exemplaire
357
plus grand Occident nous suggère une formule de l’
homme
typiquement européen : c’est l’homme de la contradiction, l’homme dia
358
formule de l’homme typiquement européen : c’est l’
homme
de la contradiction, l’homme dialectique par excellence. Nous le voyo
359
t européen : c’est l’homme de la contradiction, l’
homme
dialectique par excellence. Nous le voyons dans ses plus purs modèles
360
ion qui est pour un seul. Crucifié, dis-je, car l’
homme
européen en tant que tel n’accepte pas d’être réduit à l’un ou à l’au
361
autre part, elle a pour effet de concentrer sur l’
homme
lui-même, créateur ou victime de ces tensions, l’effort principal de
362
ra donc, typiquement, la volonté de rapporter à l’
homme
, de mesurer à l’homme toutes les institutions. Cet homme de la contra
363
la volonté de rapporter à l’homme, de mesurer à l’
homme
toutes les institutions. Cet homme de la contradiction (s’il la domin
364
de mesurer à l’homme toutes les institutions. Cet
homme
de la contradiction (s’il la domine en création) c’est celui que j’ap
365
nne. Et ces institutions à sa mesure, à hauteur d’
homme
, traduisant dans la vie de la culture, comme dans les structures poli
366
attitude humaine que sur le tragique parce que l’
homme
ne sait pas où il va, et sur l’humanisme parce qu’il sait d’où il par
367
les arts, mais dans l’immense domaine de ce que l’
homme
tire de lui-même pour s’accuser, se nier, se grandir ou tenter de s’é
368
rapports de volumes et de couleurs, ou aussi des
hommes
jetés en pâture à leur faculté divine, au bénéfice de tous ceux qui e
369
iècle, un même destin de mort courbe à jamais les
hommes
; mais de siècle en siècle aussi, en ce lieu qui s’appelle l’Europe —
370
qui s’appelle l’Europe — et en ce lieu seul — des
hommes
courbés sous ce destin se sont relevés pour partir inlassablement ver
371
la mort le monde éphémère, pour comprendre que l’
homme
ne naît pas de sa propre affirmation, mais de la mise en question de
372
us nous servirons, une fois de plus, pour tirer l’
homme
de l’argile. »303 3.L’Europe et le Monde Pour nous connaître
373
rable, en fait, de celui de l’avenir du reste des
hommes
: Le problème du rapt n’intéresse pas seulement sa victime, mais aus
374
ples extraeuropéens, mais elle a aussi fourni les
hommes
de science, nés dans ses vieilles villes moyenâgeuses, formés dans se
375
ope n’est-elle pas, désormais, de repenser pour l’
Homme
le bon usage de ses conquêtes ? D’autre part, après une avance aussi
376
és qui eurent le droit de parler du Monde : peu d’
hommes
l’auront aussi passionnément interrogé leur vie durant, dans toutes l
377
n surtout technique, mesurant la supériorité de l’
homme
moins par la pensée que par le niveau de vie, repose sur une société
378
, et c’est de là qu’est issue la conception que l’
homme
moyen se fait de l’histoire. Celle-ci a filtré de l’Université à l’éc
379
e pouvons nous empêcher de dresser l’oreille. Cet
homme
sait ce qu’il dit… La liberté et le pluralisme sont deux choses récip
380
t qui lui vient des autres pays continentaux, cet
homme
serait terrifié. Il verrait qu’il ne lui est pas possible de vivre av
381
es Européens unis : L’Européen serait-il alors l’
homme
suprême au sens absolu ? Sûrement, il y aura bientôt un « supranation
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Européen, lui non plus, n’est pas naturellement l’
homme
idéal. Mais il peut devenir supérieur à n’importe quel habitant de l’
383
et de rapprochement des conditions favorables à l’
homme
. Et l’homme y est devenu l’Européen. Vous m’excuserez de donner à ces
384
chement des conditions favorables à l’homme. Et l’
homme
y est devenu l’Européen. Vous m’excuserez de donner à ces mots d’Euro
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onales et économiques qui entravent l’échange des
hommes
et des biens. Ceci vaut surtout pour l’Europe, riche d’un antique hér
386
ires de l’ordre étatique sont adéquates là où les
hommes
et les choses sont techniquement organisables. En revanche la liberté
387
, dans tout ce qui différencie les peuples et les
hommes
: leur histoire, leur langue et leur race, leurs us et coutumes et le
388
a culture, pour mieux les réunir au bénéfice de l’
homme
. Elle doit créer un espace politique unifié en tenant compte des dive
389
elle est bonne, est également bonne pour tous les
hommes
; et partiellement croissance liée à celle de la culture d’une nation
390
sant : Héritiers magnifiquement privilégiés, les
hommes
d’Occident n’ont aucun motif de déserter leur propre cause. Qu’ils se
391
e chaque jour des armes destinées au massacre des
hommes
de l’Europe, — dans les laboratoires européens, on prépare des poison
392
Kogon, Brugmans, Frenay. En même temps, quelques
hommes
politiques qui ont été de ceux qu’Hitler a emprisonnés ou exilés, ou
393
e « mouvements fédéralistes », de quelques grands
hommes
politiques, et de plusieurs centaines de députés, dirigeants syndical
394
monde n’aura connu un si puissant rassemblement d’
hommes
libres. Jamais la guerre, la peur et la misère n’auront été mises en
395
ête suprême de l’Europe s’appelle la dignité de l’
homme
et sa vraie force est dans la liberté. Tel est l’enjeu final de notre
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mais aussi pour en élargir le bénéfice à tous les
hommes
, que nous voulons l’union de notre continent. Sur cette union l’Europ
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dans toute son étendue à la libre circulation des
hommes
, des idées et des biens. 2° Nous voulons une Charte des droits de l’h
398
dans nos milieux professionnels et syndicaux, les
hommes
et les gouvernements qui travaillent à cette œuvre de salut public, s