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ue à l’Europe de l’Ouest, mais bien plus riche en
hommes
et en matières premières, n’offre guère aux yeux de l’historien qu’un
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ue, physique, païenne et chrétienne à la fois : l’
homme
du mythe, le marin, le chercheur de trésors, le missionnaire et le cr
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urs de la culture occidentale. L’Occidental est l’
homme
qui va toujours plus loin, au-delà des conditions données par la natu
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s matérielles qui changeraient la conscience de l’
homme
, — sans que nul pût prévoir comment… Dans cette imprévision, mais ce
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dent, de Kepler à Einstein, de Léonard — avec son
homme
volant — aux biologistes contemporains — avec leur homme synthétique
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olant — aux biologistes contemporains — avec leur
homme
synthétique — ne font en somme pas autre chose que Colomb et qu’Ulyss
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, 1949. Voir aussi mon Aventure occidentale de l’
homme
, Albin Michel, Paris, 1957, chap. VII, l’Exploration de la matière.
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pe ? », La Table ronde, n° 113, Paris, 1957, et L’
Homme
avant l’écriture, Armand Colin, Paris, 1959, tableau p. 374. Voir aus
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national de Washington, cité par Paul Herrmann, L’
Homme
à la découverte du monde, traduction française Plon, Paris, 1954.)
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ue — disons le Moyen Âge — où la distribution des
hommes
et de leur production était tout à fait différente de ce qu’elle est
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nées de la géographie mais surtout à l’action des
hommes
qui ont fait l’Europe, quittons l’observatoire céleste et descendons,
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llé, modelé, décoré, exploité par les œuvres de l’
homme
. Plaines conquises sur la mer, fleuves aux méandres simplifiés par de
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t des champs quadrillés — partout les traces de l’
homme
et du travail humain, et nulle part aussi concentrées. Anciens villag
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a culture, au sens large du terme : l’apport de l’
homme
à la nature, résume les secrets de l’Europe. L’Europe sans sa culture
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le prolétariat, elle a soumis toute une classe d’
hommes
à la machine encore très imparfaite, faisant de l’ouvrier, comme l’a
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a technique de sa vraie fin, qui est de libérer l’
homme
du travail servile, elle a pris conscience la première des problèmes
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, nées de ses œuvres, posent désormais à tous les
hommes
. Elle a formulé, la première par ses meilleurs esprits, le problème d
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l’inverse, l’Amérique n’a pas eu de Moyen Âge : l’
homme
s’y trouve donc moins lesté de passé, et plus facilement entraîné par
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sie n’a pas vécu la Renaissance et la Réforme : l’
homme
s’y trouve donc moins préparé à courir sa propre aventure individuell
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de proportions réduites, une seule femme, un seul
homme
, prie debout. 18. Cf. mon essai intitulé « La règle d’or, ou princip
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iz à Nietzsche en passant par Kant. Pour tous ces
hommes
, et pour des centaines d’autres que j’ai cités et commentés dans un o
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« sur les points communs qui intéressent tous les
hommes
», le genre humain serait gouverné par un seul monarque, et « orienté
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ecclésiastiques ou « Consistoire », et celui des
hommes
politiques, ou « Cour de justice ». Et citons cette phrase mémorable
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e n’est pas qu’il soit chimérique ; c’est que les
hommes
sont insensés, et que c’est une sorte de folie que d’être sage au mil
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ts fédéralistes ou unionistes, de quelques grands
hommes
politiques, et de plus de 800 députés, dirigeants syndicalistes, inte
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seil de l’Europe, doté d’une Cour des droits de l’
Homme
et d’une Assemblée européenne. Neuf mois plus tard, le Conseil de l’E
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té globale » de notre continent. La vocation d’un
homme
, d’un groupe ou d’une culture, c’est cela qui les tient debout, c’est
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rle le français, alors que dans la génération des
hommes
de quarante à cinquante ans, celle de l’époque coloniale, seule l’éli
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ns ». Car, ce faisant, « ils font l’histoire de l’
homme
», et nous serons ainsi du bon côté. Je n’invente pas : je cite et je
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x-ci n’auront qu’à nous assassiner « pour devenir
hommes
», on le précise à la page 17. Au pire, ils n’auront plus personne su
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p. 23). D’ailleurs, « l’Européen n’a pu se faire
homme
qu’en fabriquant des esclaves ». (Eh quoi ! n’était-il pas humain ava