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ersonne, paradoxe d’une vocation qui distingue un
homme
de la masse et du même coup l’engage dans la communauté, j’étais fait
2
s de file des futurs mouvements fédéralistes, ces
hommes
venus de neuf pays en guerre qui, au printemps de 1944, se réunissent
3
nt la notion chrétienne et la notion antique de l’
homme
; telles, dans une certaine mesure, la notion germanique et la notion
4
ervation suivante : au sortir de l’adolescence, l’
homme
devient à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marqu
5
ntait des chœurs de Schubert après boire — et les
hommes
parlaient lentement, parlaient peu —, c’est le secret de votre bienve
6
de salle du château. Une douzaine de domestiques,
hommes
et femmes, pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur
7
ratiques, tout l’apprentissage de la conduite des
hommes
, des animaux et des éléments naturels. Pour nous, nous développons un
8
’au sein d’une nature qui, sans cesse, exige de l’
homme
la maîtrise et le déploiement de ses instincts ? Ici, pas d’autres em
9
maître à serviteur, des rapports personnels de l’
homme
à la nature sous toutes ses formes, animales, végétales, domestiquées
10
qu’un corps de janissaires tout au plus. Mais ces
hommes
durs, silencieux, servants des terres conquises par les chevaliers te
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racle d’amour qui fasse pousser un grand cri à un
homme
qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressionnant et r
12
de démesure. Et, de Giorgione, ce « Portrait d’un
homme
» devant lequel il faut se taire pour écouter ce qu’il entend. Au
13
ce : un vrai sourire, adressé personnellement à l’
homme
, — et le mot « affable » reprend ici sa noblesse. Mon voisin qui a la
14
États de l’Europe se formule en revendications d’
hommes
d’affaires. Ce qu’on prétend défendre, c’est son droit, ses intérêts.
15
demi-juifs — mais laids comme des paysans, beaux
hommes
aux traits lourds. Dans l’ivresse, leurs yeux s’agrandissent. Dans la
16
la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un
homme
n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le laisse aller
17
libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un
homme
y est satisfait, la Lune le renvoie sur terre en forme de pluie. » Si
18
i encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’
homme
qui me conduit est le propriétaire actuel. « Monsieur connaît Hölderl
19
e de la lenteur des choses. C’est le domaine de l’
homme
qui n’a pas d’empressement. Sénancour, Obermann. À la tombée d’une n
20
ciel ni sur la terre. Car enfin, qu’est-ce que l’
homme
? qu’est-ce donc que ce paradoxal mélange de chair et d’âme ? — Parac
21
rg s’accorderaient, je le crois, pour répondre. L’
homme
est un point de vue central et médiateur entre les corps et les espri
22
res qui peuplent ces villes, là-bas, que le nom d’
homme
ne saurait plus les désigner sans fraude. Un bel assortiment de monst
23
az ! Ah ! Diogène, Diogène ! cesse de chercher un
homme
. Tâche plutôt d’en devenir un. Parmi ces gens d’ici, qui prennent leu
24
table une servante respectueuse des plaisirs des
hommes
, et peut-être aussi de leurs familiarités. J’étais attablé ce soir-là
25
retraite sensuelle. N’est-ce point de cela que l’
homme
des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit d
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édition cartonnée d’Andersen, mais sans cesse des
hommes
entrent, cherchent une place, ouvrent la fenêtre, ou bien c’est un co
27
mal au cœur, et aussi la curiosité sournoise des
hommes
, et des deux femmes qui examinent ses vêtements. Elle a quitté le châ
28
ers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les
hommes
parlent une langue brusque et de mauvaise humeur, les yeux mornes ou
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alement l’un des bruits les plus humiliants que l’
homme
ait inventés. Le fait même d’exister souffre ici. Tout ce que l’œil e
30
abruti de travail et de cinéma. L’humanisme d’un
homme
de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, c’est la Révo
31
, c’est la Révolution, mais quelle ? Défense de l’
homme
total contre tout ce qui tend à le mécaniser, à le disqualifier, à le
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consternante misère d’une époque où tout ce qu’un
homme
peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri,
33
e ; et ce n’est pas détruire. C’est le salut de l’
homme
en tant qu’homme et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réali
34
as détruire. C’est le salut de l’homme en tant qu’
homme
et qui sent. « Une Actualité inséparable d’une Réalisation », disais-
35
ccorderez bien que c’est surtout ce qui dépasse l’
homme
qui vous intéresse. Alors pourquoi reprendre des mots qui ont tant (e
36
nous avons à lutter maintenant, mais pour que les
hommes
vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent
37
mais pour que les hommes vivent et demeurent des
hommes
. Il y a deux camps : ceux qui veulent en sortir, — et ceux qui voudra
38
t plus un état d’esprit, ni un refus des tâches d’
homme
. La révolution est une nécessité au sens le plus banal du terme, et a
39
étaires-avides-des-richesses-d’autrui », mais des
hommes
menacés, qui dévisagent la menace et contre-attaquent. Et alors, tout
40
e, temporaire, et d’ailleurs discutable ? C’est l’
homme
qui se révolte en nous contre le marxiste. Vous n’y ferez rien. Et no
41
. Vous n’y ferez rien. Et nous ne trahirons pas l’
homme
tel qu’il est, sous prétexte qu’il faut se hâter, et qu’en Russie c’e
42
° La seule révolution qui nous importe concerne l’
homme
, exprime ses données élémentaires : elle n’est qu’une projection du c
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du matériel qu’ils prônent est meilleure pour les
hommes
que le présent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’homme mi
44
ent désordre. Je ne vois pas qu’ils connaissent l’
homme
mieux que nous. Je ne les vois pas plus forts. Je vois bien l’accumul
45
n avons davantage. Ils jouent sur une révolte des
hommes
contre le capitalisme ; mais cette révolte va se tourner contre eux.
46
st pas une classe que nous devons sauver, c’est l’
homme
menacé dans son intégrité. Sauver l’homme, ce n’est pas sauver des co
47
c’est l’homme menacé dans son intégrité. Sauver l’
homme
, ce n’est pas sauver des consommateurs. Ce n’est pas sauver des entre
48
débattre sur le plan de l’humanité, mais entre l’
homme
, entre tel homme et la Réalité qui seule peut garantir son être. — En
49
plan de l’humanité, mais entre l’homme, entre tel
homme
et la Réalité qui seule peut garantir son être. — Encore faut-il que
50
vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les
hommes
de ce temps n’aiment pas répondre, car c’est une question personnelle
51
ence impossible et qui est la seule chose que les
hommes
éprouvent dans le fond de leur être. Il faut derrière ces idées une m
52
répondre qu’un dogmatique « Tu te trompes » ? Les
hommes
n’entendront de nous que notre volonté de sacrifice, de pauvreté. C’e
53
etrouvez que trop bien dans les vôtres ! Déjà les
hommes
le pressentent : il n’y a rien d’autre à attendre que cette force sur
54
d’écrivains : je ne connaissais apparemment aucun
homme
politique notable. Voici quelques exemples : Paul Desjardins : grand
55
ais quant aux révolutionnaires qui ont souci de l’
homme
, croient à l’Esprit, et que les porte-paroles du stalinisme insultent
56
oisse commune devant l’aliénation croissante de l’
homme
du xxe siècle, non seulement dans le monde capitaliste, mais plus en
57
sens d’une spoliation de l’identité profonde d’un
homme
, appelant une réponse personnaliste précisément, et non collectiviste
58
vaient même souci de traduire une définition de l’
homme
en tant que personne dans des structures dynamiques informant à la fo
59
espèce d’intelligence, ou d’ironie… Pour de tels
hommes
, certes il n’y a pas deux France ! Ou plutôt elles se mêlent dans un
60
essaire au cœur de chacun d’eux. Voilà l’espèce d’
hommes
français que je voudrais croire la plus authentique, et la plus digne
61
oyenne. Que ne réserve-t-on l’expression pour les
hommes
qui résument en eux les tendances contradictoires dont le concours fa
62
res, la veille encore recouvertes de sable. Peu d’
hommes
aux champs, petits hommes noirs courbés. Et le village vu des dunes t
63
uvertes de sable. Peu d’hommes aux champs, petits
hommes
noirs courbés. Et le village vu des dunes tantôt ressemble à un dessi
64
crète, que les raisons économiques ? Pourquoi les
hommes
vivent-ils sur des îles ? Quand nous sortons pour une promenade et qu
65
us ramène tout physiquement à nos limites. Mais l’
homme
est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-delà de ce qu’il
66
eau faire, je ne parviens pas à partager avec les
hommes
de ce village ce qui est essentiel et solide dans ma vie. Le simple f
67
e que j’écris que je me vois séparé de beaucoup d’
hommes
, du plus grand nombre. Et d’abord de ceux qui m’entourent, et qui son
68
an. Clameur des masses contre le ciel fatal, et l’
homme
se tait là-bas, « ne s’entend plus », dans la multitude en tumulte, t
69
ur deux armoires basses, siégeaient une dizaine d’
hommes
. Deux ou trois coiffes de paysannes seulement. Et des enfants autour
70
! etc. » C’est fini. L’instituteur s’éponge. Les
hommes
du fond ont applaudi brièvement. Mellouin a même crié : Très bien ! L
71
me, que trois types de pièces habitables, pour un
homme
qui attache de l’importance à ce qui l’entoure : appartements et gran
72
irage. L’orateur se hisse sur la scène : c’est un
homme
jeune encore, un peu lent d’allure, à la physionomie ouverte et série
73
l’autre fois ! » Poussés par leurs voisins, trois
hommes
se lèvent en haussant les épaules pour s’excuser de se mettre en avan
74
ntellectuels, les écrivains, les professeurs, des
hommes
distingués et très instruits. Eh bien, il y a aussi des prêtres et de
75
r son prochain comme Jésus nous aime. Si tous les
hommes
étaient chrétiens, il n’y aurait plus d’exploitation ni de guerre !…
76
r et nous sortons ensemble. Dans la rue noire, un
homme
nous rejoint : c’est celui qui a présidé la réunion. Il veut encore r
77
pensez de cette soirée… » Je le regarde. C’est un
homme
simple et solide, on peut lui parler en camarade. « Eh bien, si vous
78
pellent le Peuple !… je revoyais cette centaine d’
hommes
dans la salle nue. Leur méfiance ou leur timidité, ou aussi leur fati
79
constatation : il est très difficile d’aimer des
hommes
qui ne nous sont rien, qui ne nous demandent rien, qui peut-être ne v
80
els bourgeois). Il est très difficile d’aimer ces
hommes
, et cependant ils sont la réalité vivante et présente du « peuple ».
81
pos de mon voisin au sortir de la conférence. Cet
homme
trouvait qu’il n’y avait rien à « discuter » dans les paroles de l’or
82
ligentes, ou nouvelles. C’est surtout parce qu’un
homme
instruit jouit d’une certaine considération sociale, sait se débrouil
83
ntérêts. Cela va de soi. Il est probable qu’aucun
homme
du peuple ne s’est jamais dit cela comme je le dis ici. Mais il me pa
84
ence une doctrine analogue. Il est normal que les
hommes
sans culture se trompent sur la nature et sur le rôle de la culture.
85
ôle de la culture. Mais il est inquiétant que les
hommes
cultivés, au lieu de s’efforcer, comme ils devraient, de combattre ac
86
bre 1933 « Si l’on veut réellement conduire un
homme
à un but défini, il faut avant tout se préoccuper de le prendre là où
87
secret de tout secours… Pour aider réellement un
homme
, il faut que j’en sache davantage que lui, mais il faut avant tout qu
88
r orgueil, de sorte qu’au fond, au lieu d’aider l’
homme
, je cherche à me faire admirer de lui. » Cette remarque de Kierkegaar
89
de me représenter l’existence quotidienne de cet
homme
aux prises avec la solitude la plus désespérante, celle que lui crée
90
le la politique est encore capable de pousser les
hommes
à des violences. L’héroïsme vrai aujourd’hui n’est plus spectaculaire
91
les consommateurs attablés autour de moi. Que les
hommes
sont laids ! Chacun d’eux me frappe par une difformité particulière,
92
que ceux du reste de la France. Peut-on aimer les
hommes
qu’on voit ? — Ou bien, au contraire, cette laideur disparaîtrait-ell
93
lier de l’intellectuel chômeur. Il semble que cet
homme
-là soit à peu près le seul qui ait à la fois le droit et les moyens d
94
-dire un intellectuel chômeur, je devine chez mon
homme
un certain scepticisme : « Chômeur ? Allons donc, cela s’appelait boh
95
Paradoxes. — Un intellectuel chômeur n’est pas un
homme
démoralisé par la privation de travail. Au contraire, il peut travail
96
ces extérieures sont capables de tuer en certains
hommes
jusqu’à l’activité de la pensée : mon état d’esprit, quand je suis da
97
ion, de gratuité. On dit souvent qu’il faut à l’
homme
un minimum d’aisance matérielle pour pouvoir réfléchir, se poser des
98
eau placer cette limite inférieure ? Prenons deux
hommes
qui furent tous deux de prodigieux producteurs d’idées ; deux hommes
99
ous deux de prodigieux producteurs d’idées ; deux
hommes
qui ont écrit chacun deux douzaines de volumes en l’espace de dix ans
100
vécu aujourd’hui par une trentaine de millions d’
hommes
ne peut pas être vécu de la même façon par l’intellectuel. Il atteint
101
l le met sur un pied d’égalité paradoxal avec les
hommes
qui l’entourent. Il le dépouille des signes extérieurs de son état, d
102
C’est une entreprise hardie que d’aller dire aux
hommes
qu’ils sont peu de chose », s’écrie Bossuet. (Sermon sur la mort, 22
103
lors du sort fait à celui qui doit se montrer aux
hommes
tel qu’il est ? S’entendre répéter que l’homme en général est peu de
104
x hommes tel qu’il est ? S’entendre répéter que l’
homme
en général est peu de chose, n’est pas trop humiliant pour qui se fla
105
ins disent que la Providence est un opium ; que l’
homme
s’endort à imaginer un ordre du monde où sa place serait réservée, al
106
nnent aucun compte de moi : voilà la croyance des
hommes
forts, disent-ils. Savoir quelle angoisse d’infériorité se cache sous
107
ce (ou du destin). C’est cela seul qui dispense l’
homme
de jouer la comédie de la force pour s’imposer aux autres, ou s’en im
108
te il m’apparaît que ce désert est habité par des
hommes
dont la présence m’est plus concrète qu’ailleurs. Ou par une analogie
109
qu’elle est une terre réelle, travaillée par des
hommes
réels, leur imposant des conditions de vie précises et qu’il s’agit d
110
es en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des
hommes
et des femmes travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observ
111
ridicule des parcelles tout autour du village : l’
homme
qui travaille ces bouts de champ grands comme ma chambre doit passer
112
à son tour permettrait d’autres progrès. Un seul
homme
ici pourrait influencer leur mentalité, c’est l’instituteur. S’il leu
113
des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les
hommes
et les femmes ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient é
114
ien ce qui m’arrêterait dès les premiers pas. Ces
hommes
n’ont pas ou n’ont plus coutume de se réunir, d’être ensemble pour ca
115
s villageoises. Tout cela s’est dissous quand les
hommes
sont partis pour la guerre, et rien ne s’est refait depuis. Quand on
116
qui est bien dans l’harmonie de cette lande où l’
homme
et ses maisons mettent les seules verticales. Existence ramenée à ses
117
e à ses deux dimensions premières. Pour la vie, l’
homme
debout et actif, il faut le pain. Pour la mort, l’homme qui se recouc
118
debout et actif, il faut le pain. Pour la mort, l’
homme
qui se recouche, il faut la tombe. Il y a toujours quelque grandeur d
119
es simples, rudimentaires. Mais quand je vois ces
hommes
et ces femmes accrochés à cette terre pauvre qu’ils grattent lentemen
120
ination de l’instinct, au niveau le plus bas où l’
homme
puisse vivre sans misère, sans ambitions, sans rêves, sans tristesse.
121
in que j’ai vu qu’ils avaient pris la chèvre. Des
hommes
mariés de 30 et 35 ans, voyez comme ils sont aujourd’hui ! Ils sont v
122
très impressionnant de se demander en face de ces
hommes
, à quelques mètres d’eux, quand ils travaillent sur leur parcelle, ce
123
tion. C’est par rapport à sa seule vocation qu’un
homme
peut arriver à savoir avec certitude de quoi et de combien il a besoi
124
s techniquement possible, c’est d’accorder à tout
homme
, quel qu’il soit, le « minimum vital » qui lui permette d’obéir à sa
125
ent vérifiables qui permettraient de répartir les
hommes
grosso modo, selon leur vocation. Et le minimum qui leur serait accor
126
pour une heure, de leur vie. Oui, voilà bien les
hommes
avec lesquels je rêverais d’entreprendre une belle révolution, qui ra
127
vain a bien deux fois plus de peine à vivre qu’un
homme
normal, mettons qu’un fonctionnaire (c’était pour le flatter), et cel
128
haies, sans chemins creux et sans secrets, où les
hommes
vivent sans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion,
129
opprimées et naïves, conduites par des équipes d’
hommes
durs, intellectuels bannis ou petits nobles déclassés ; le triomphe i
130
isine avec sa femme et ses deux enfants. C’est un
homme
de quarante ans, aux traits réguliers et sérieux, un peu lent de gest
131
tente d’on ne sait quoi. Condition véritable de l’
homme
: il est celui qui agit dans l’attente. Il attend des révélations. C’
132
rouve une brève angoisse : quel rapport entre cet
homme
à qui je parle, et le mot « homme » dans ce que j’écris ? Non seuleme
133
pport entre cet homme à qui je parle, et le mot «
homme
» dans ce que j’écris ? Non seulement ceux d’ici ne comprendraient ri
134
t-il avoir de parler de la « scission » entre cet
homme
et la culture ? N’y a-t-il pas là deux mondes qui n’ont jamais eu de
135
ntact, ni jamais de commune mesure ? Mais je suis
homme
aussi bien qu’eux. Et ce que j’écris m’intéresse tout entier, en tant
136
e que j’écris m’intéresse tout entier, en tant qu’
homme
. Donc j’ai bien le droit de parler aussi de leurs problèmes. Mais enc
137
» dans mon livre, par une série de noms propres d’
hommes
du peuple que j’ai connus, est-ce que mes raisonnements ne paraîtraie
138
ait en moi précisément, la présence physique d’un
homme
, confrontée avec les idées que j’avais en tête. Il y a probablement u
139
os allées ; et je n’y considère pas autrement les
hommes
que j’y vois que j’y ferais des arbres qui se rencontrent dans vos fo
140
par ce biais de ne le point regarder. La vue d’un
homme
de chair et d’os eût porté la déroute en son système. Mais nous, sero
141
Gundolf avec une sorte de passion jalouse pour l’
homme
, avec ce même « intérêt personnel » que j’ai senti entrer en cause au
142
apparaît au seuil de l’ère moderne comme le seul
homme
qui ait su être utile avec grandeur, dans toutes ses pensées. Mais ut
143
ous séduire : nous posons nos regards à hauteur d’
homme
. Et nous voyons un monde neuf où la pensée avait perdu, depuis un siè
144
libre » fait d’elle-même, cette connaissance de l’
homme
qui ne « connaît » pas en acte, qui se souvient seulement d’avoir con
145
Il serait temps d’envisager maintenant comment l’
homme
peut être présent au monde et à soi-même conjointement. Problème du s
146
ace des grands individus. La définition même de l’
homme
, ce qu’il a proprement d’humain, c’est cette tension entre les autres
147
ions vont se débattre et s’épuiser. Goethe sera l’
homme
en relation avec le monde, la société, et la nature ; mais de cette r
148
vigueur et de tendresse réelle », notre réponse d’
homme
à toute la création, longtemps trompée dans son « attente ardente » !
149
plètement. Un silence implacable et mat enserre l’
homme
qui chemine sur la route incertaine, au milieu des menaces originelle
150
dans cette nuit. 8 mai 1934 On dirait que l’
homme
n’est pas fait pour durer : la vie étale nous ennuie, c’est ce qui na
151
e originel. Et voilà pratiquement la réponse de l’
homme
: pillage, ruses, destruction, dévoration, le tout accompagné de sent
152
une certaine « sympathie » (souffrir avec) que l’
homme
éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment beaucoup, mais il
153
ffisante. Elle est plus juste, et plus digne de l’
homme
que ces vertus de carnassiers que nous partageons, d’ailleurs maladro
154
uère plus satisfaisants que nos rapports avec les
hommes
. Mais attention : Si l’homme n’est que nature, il reste dans l’ordre
155
s rapports avec les hommes. Mais attention : Si l’
homme
n’est que nature, il reste dans l’ordre naturel en tuant pour assurer
156
lui, comme le font tous les autres animaux. Si l’
homme
n’est que nature, mon scrupule est contre nature. Et toute espèce de
157
bout du compte. C’est uniquement s’il y a dans l’
homme
une vocation surnaturelle, la mission de restaurer l’harmonie primiti
158
m, et du bifteck. Il n’y a que ça de sérieux. » L’
homme
est un animal raisonnable. C’est de plus en plus évident. 22 mai 1
159
Dieu » (Spinoza). « Tout l’univers s’adresse à l’
homme
dans un langage ineffable qui se fait entendre dans l’intérieur de so
160
paru sans bruit il y a plus de dix-huit mois. Les
hommes
sont bons ! Du moins certains d’entre eux. Sur le moment, ce qui m’a
161
où il est écrit : Caisse. Je frappe et entre. Un
homme
penché vers le guichet parle au gérant. Le gérant me fait un signe, e
162
oires de fils ingrat, de nièce coureuse, etc. Les
hommes
sont ennuyeux les uns pour les autres, dès qu’ils ont cessé de s’éton
163
ltipliées : peu d’aventures dans l’existence d’un
homme
qui cherche à se posséder, plutôt qu’à se fuir dans les hasards. C’es
164
» bourgeois pour simplifier, on croirait que les
hommes
ne peuvent plus arriver à se connaître, tels qu’ils sont, qu’à la fav
165
sont peut-être aussi les plus communs à tous les
hommes
, — comment le savoir, on n’en parle jamais. Le grain de la terre ; et
166
eu »… Qui sait si beaucoup n’aimeraient pas qu’un
homme
parle devant eux de ce qu’ils aiment ou voudraient aimer ? de cette v
167
e cette « lenteur des choses » dont la moitié des
hommes
tire tout ce qu’elle a de contentement ? Je songe à ceux qui voudraie
168
dre social. Un Werther d’aujourd’hui, ce serait l’
homme
qui céderait au vertige du social démesuré, rompant avec son ordre in
169
frères verticaux. Le rationaliste idéal, c’est l’
homme
couché ; tout au plus, l’homme assis. Celui qui se fait servir. Mais
170
ste idéal, c’est l’homme couché ; tout au plus, l’
homme
assis. Celui qui se fait servir. Mais quoi, je suis injuste pour les
171
ataires. Il en est au moins deux qui furent des «
hommes
debout », des hommes en marche. Nietzsche au-dessus de Gênes et sur l
172
moins deux qui furent des « hommes debout », des
hommes
en marche. Nietzsche au-dessus de Gênes et sur les bords des lacs de
173
e donc scientifique. Il ne part pas de ce que les
hommes
veulent être, ni de la conscience globale qu’ils ont de leur état (et
174
voire de « mystification ». Il part de ce que les
hommes
sont malgré eux, du point de vue abstrait et inhumain de la Statistiq
175
e du meilleur statisticien, ou, au contraire de l’
homme
le plus humain ? Sera-t-elle fondée sur la réalité telle qu’elle est
176
réalité telle qu’elle est vécue et voulue par les
hommes
réels et concrets, ou bien sur la réalité telle qu’elle paraît chiffr
177
il y a vraiment lieu de se plaindre de ce que les
hommes
modernes aient trop d’idées ? Se plaint-on qu’ils aient trop de sensa
178
ant, à maintenir le droit imprescriptible de tout
homme
à sécréter le plus d’idées possibles. Surtout si l’on se trouve être
179
. Je ne m’en tiendrai pas là. Je souhaite que les
hommes
aient tous des masses d’idées, et par-dessus le marché qu’elles soien
180
comprendre les « conditions psychologiques » de l’
homme
moderne et leur problématique inépuisable et délicate. Question. — C
181
es naissent simplement d’une volonté qui est en l’
homme
de chercher en toutes choses le vrai. Si l’on décrète qu’il n’y a plu
182
sans prochain à cette heure où mes frères (?) les
hommes
sont plus éloignés que jamais ? « La nuit est faite pour dormir », me
183
dès qu’on veut le serrer de près.) La vérité de l’
homme
est dans le dialogue. Dans son affirmation, dans ses questions ou ses
184
on, dans ses questions ou ses réponses à d’autres
hommes
bien réels. Le monologue n’est qu’une suppression artificielle des co
185
ciales ou spirituelles, qui sont celles de chaque
homme
existant. (Ne pas confondre dialogue avec perplexité complaisante ou
186
mple, ou n’y vont pas, elles qui savent. Pour les
hommes
, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs, revendicateurs
187
leurs sept francs par jour. Pendant ce temps, les
hommes
sont sur la place et protestent contre le gouvernement. Ce sont les r
188
s les conférences, prennent la parole au Cercle d’
hommes
, citent des livres sur la politique… 12 novembre 1934 J’ai rele
189
ymbolique et précise. Ils n’éveillent plus chez l’
homme
du peuple les mêmes espoirs, les mêmes dégoûts que chez nous. Leur ré
190
fin du fin, c’était de prendre au mot les pauvres
hommes
préalablement abêtis par l’école, par la presse, par les partis et pa
191
grand roman de la pissotière, croyez-vous que cet
homme
tout de même ne disait pas lui aussi « Aidez-moi ! », à sa façon vulg
192
oir, dans une salle attenante au temple, pour les
hommes
de sa paroisse. « C’est le seul moyen de les avoir, me dit-il. Comme
193
parler moi-même, dans quelques jours, au cercle d’
hommes
de Saint-J…, j’ai besoin de prendre contact. 3 décembre 1934 S
194
tact. 3 décembre 1934 Soirée au « Cercle d’
hommes
». — Ils étaient en effet une quarantaine hier soir. Je suis entré co
195
locales, provoquant chaque fois de gros rires. L’
homme
du peuple — et je pense qu’il en va de même du bourgeois peu cultivé
196
ivains français.) — Que de bonne volonté chez les
hommes
de ce Cercle ! Comme ils s’appliquent à comprendre, comme ils sont vi
197
s » dans la région. Auditoires variés : cercles d’
hommes
, fraternités réunissant bourgeois et travailleurs, réunions amicales
198
t bien ainsi, me dis-je, on peut redouter que ces
hommes
ne sachent pas faire la distinction entre le marxisme et l’anarchie.
199
teur qui se présentera un jour ou l’autre comme l’
homme
de gauche à poigne ? J’ai questionné à ce sujet quelqu’un qui connaît
200
un qui connaît bien son monde. La vie même de cet
homme
consiste, en effet, à connaître intimement le plus grand nombre de fa
201
prendre le mot dans le sens le plus actif : car l’
homme
dont je parle n’est pas un enquêteur, simple curieux ou spectateur. C
202
e ? — Ça non. D’ailleurs, communistes ou pas, les
hommes
d’ici ne viennent guère au culte. Ce n’est pas l’envie qui manque, ma
203
sses sous les platanes, et le dimanche matin, les
hommes
y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte, il faut défiler devant
204
ut défiler devant les terrasses, c’est gênant. Un
homme
me disait l’autre jour : « Ah, monsieur le pasteur, si on pouvait ent
205
organise. Vous avez déjà parlé dans des cercles d’
hommes
, vous voyez le genre. — Et les communistes y viennent ? — Bien sûr, l
206
croyance. Tout de même, on se dit souvent que ces
hommes
mériteraient mieux que ce qu’on leur donne, en fait de doctrine. En r
207
n’aurait plus de honte à la confesser devant les
hommes
; et s’il a honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu, mais qu’il croit a
208
? Tout simplement en témoignant, en annonçant aux
hommes
la vérité et le chemin. Point n’est besoin d’actions extraordinaires,
209
désordre sordide, les singularités curieuses des
hommes
et des choses, autant de manies et d’irritants témoignages de laisser
210
e forte entaille au doigt en travaillant. Ce gros
homme
, violacé d’ordinaire, en est tout pâle. Je vais discuter le coup avec
211
’empêche que je me sens atteint dans ma dignité d’
homme
et de travailleur. Je lui ai bien dit, dès le début, que mon travail
212
lus de communauté. Car s’il est vrai que tous les
hommes
sont frères de par leur commune origine, cela nous conduit tout au pl
213
tion du Prochain. 17 février 1935 Cercle d’
hommes
. — Hier soir, le sujet de l’entretien était le problème de l’autorité
214
tir de la réunion, je surprends cette phrase d’un
homme
, dans la cour, tandis qu’il donne du feu à son copain : « Pour moi, c
215
faute. J’ai de nouveau parlé en intellectuel. En
homme
qui veut savoir pour quelles raisons il prend ou ne prend pas parti.
216
e alors les opprimait — est justement l’état de l’
homme
vraiment homme, et le signe d’une accession à la condition générale !
217
rimait — est justement l’état de l’homme vraiment
homme
, et le signe d’une accession à la condition générale ! Avouer ses sup
218
e comprendre à d’autres, en un éclair, que chaque
homme
est irréductible, et que chaque homme a ses aveux à faire. Et l’on co
219
que chaque homme est irréductible, et que chaque
homme
a ses aveux à faire. Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un
220
Et l’on comprend ainsi, soudain, que l’on est un
homme
« comme les autres » par cela même que l’on s’éprouve absolument dist
221
it jamais partir de la réalité irrationnelle de l’
homme
: d’ailleurs elle ne le pourrait pas. Ma loi vaut tout juste pour moi
222
r compte de toutes les bizarreries auxquelles les
hommes
s’attachent comme à leur bien le plus précieux !) Au contraire, la po
223
s’est stabilisé. Au vrai, chacun peut voir que l’
homme
d’aujourd’hui se déshumanise rapidement parce qu’il cesse de se croir
224
notre cas, l’État devient totalitaire. « Là où l’
homme
veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire. » Or l’État, c’es
225
out de plus en plus totalitaire. C’est donc que l’
homme
se défend de moins en moins. Ses « superstitions » personnelles (son
226
contre les lois qui les limitaient normalement. L’
homme
cessant de croire à sa loi — à ses superstitions incomparables — se m
227
es tyrannies impersonnelles. C’est l’instant où l’
homme
dit : « Que voulez-vous que j’y fasse ? » ou encore : « Ils sont les
228
el est le « moment » de l’angoisse de ce temps. L’
homme
sain dit : « Voilà ce que je ferai parce qu’il le faut. Et que voulez
229
s de littérature, philosophes, paysans, cercles d’
hommes
, groupant des ouvriers et des bourgeois… J’ai parlé en plein air, dan
230
joie de voir son public, de s’entretenir avec ces
hommes
et ces femmes pour qui l’on écrivait sans le savoir. Découverte des d
231
peu, je découvre que le public, c’est une série d’
hommes
et de femmes isolés, qui ont chacun leurs raisons très concrètes et s
232
évéler la vraie raison d’une communion entre deux
hommes
: c’est toujours une raison unique, qui ne vaut qu’entre lui et moi,
233
nime un rêve, dans une chambre nocturne. C’est un
homme
qui rencontre un autre homme dans sa situation concrète et ses habits
234
e nocturne. C’est un homme qui rencontre un autre
homme
dans sa situation concrète et ses habits de tous les jours, sa maladr
235
a faiblesse, touche à son terme dans le cœur d’un
homme
. Je dois à ces rencontres d’avoir pressenti quelquefois — assez pour
236
out ce travail de mise au point, d’adaptation à l’
homme
réel, m’a conduit à une conclusion dont j’attends avec impatience la
237
mune mesure de langage et de sensibilité avec des
hommes
de toutes les classes et de tous les métiers. Certes, ce n’est jamais
238
u’il s’agit de retrouver, c’est le contact avec l’
homme
qui réfléchit et qui fait la critique des idées non point à l’aide de
239
mes plus des gens utiles. Nous ne sommes plus des
hommes
normaux chargés d’une vocation d’expression et de réflexion. Nous som
240
ion d’expression et de réflexion. Nous sommes des
hommes
spéciaux exploitant leur spécialité pour arriver à un succès sur le m
241
, sera donnée une conférence au profit des vieux,
hommes
et femmes, âgés de soixante ans au mois de juillet 1930. Tous ceux qu
242
er que le malheur seul peut encore rassembler les
hommes
en communautés pacifiques ? Vendredi saint (avril 1935) Pour v
243
ui ne peuvent être rapportées à la situation de l’
homme
prenant la Cène sont en dernier recours vaines et illusoires. Nuit
244
lettres ; ouverture d’un chalet de nécessité pour
hommes
et dames sur la place principale. Si c’est cela l’antifascisme, les f
245
ponctuer ses raisonnements d’alcoolique. Entre un
homme
maigre, casquette et veste de toile bleue proprette, visage nerveux e
246
’est jour de foire.) — Allons, tant mieux, fait l’
homme
. Et si des fois on vous en demande de trop, vous n’avez qu’à donner l
247
bon, c’est toi qu’on va mettre à la mairie ? » L’
homme
au visage maigre fait un geste réticent. Le vieux le tient par la man
248
s passer à tabaque, toute la bande ! — Oh ! dit l’
homme
, si vous y arrivez, c’est bien votre droit ! — Notre droit ? Peuchère
249
un peu triste, ou peut-être gêné. Entre ces deux
hommes
, je n’hésite pas : je vote pour le communiste. C’est un Méridional du
250
e. C’est un Méridional du type sérieux, un de ces
hommes
qui pourraient sauver sa région de la totale décrépitude où l’ont lai
251
ales. Mais il y a bien d’autres aspects. Ces deux
hommes
sont du même niveau social, sans doute parents, de mœurs et de langag
252
té et du bon sens. Ils auraient avec eux tous les
hommes
— bourgeois ou intellectuels — qui détestent la politique et la combi
253
e confectionnée à l’usage des moujiks… Quel est l’
homme
sain qui oserait affirmer que ce quotidien lamentable, hérissé de cli
254
communiste se moque « objectivement » des pauvres
hommes
. Beaucoup, je le sais, résistent à l’intoxication, mais cela prouve s
255
s cela prouve simplement, une fois de plus, que l’
homme
du peuple ne comprend pas profondément ce qu’on lui donne à lire ou à
256
es exploiteurs du mensonge en service commandé. L’
homme
à la veste bleue, je le comprends et je l’aime dans son effort maladr
257
Parti, ou encore à une équipe de techniciens et d’
hommes
de poigne d’imposer à ce peuple déprimé un cadre politique nouveau, q
258
ment. Question de langage. Revenez voir ces mêmes
hommes
que j’ai dits, revenez deux fois, trois fois, vingt fois, prenez-les
259
mble.) Conclusion : il appartient à des équipes d’
hommes
nouveaux, jeunes et sortis de toutes les classes, d’exprimer ce que t
260
quels intérêts ? — Nous comptons sur l’effort des
hommes
les plus humains. C’est peu, dites-vous. Mais rien d’autre n’est vrai
261
mais contre ceux qui l’ont tentée. C’étaient des
hommes
qui ne supportaient pas la société capitaliste, disaient-ils ; mais d
262
raient-elles pas d’un usage plus normal là où les
hommes
sont séparés par de grandes distances désertes ? C’est un symbole. On
263
pour faire quelque chose en commun avec tous ces
hommes
, ou leurs fils… — Demain, il faut remettre en place les aquarelles, l
264
ices) ». 38. Je n’ai pas suivi le conseil de cet
homme
, et n’ai pas lu le livre. Je lui laisse donc la responsabilité du com
265
de tabac, légumes défraîchis. D’une allée sort un
homme
en espadrilles. Il porte un broc et va le remplir au bord de la chaus
266
tre chose… La femme descend sans se retourner ; l’
homme
déplie un journal que je n’aime pas, qu’il a peut-être acheté tout pa
267
ple, les « artistes » aujourd’hui, sont les seuls
hommes
qui se préoccupent de colorer leur vie. On n’en a pas assez tenu comp
268
s délices du peuple. Je regarde autour de moi ces
hommes
en casquette et leurs femmes. On peut penser : ce sont des ouvriers e
269
leurs classes. On peut aussi penser : ce sont des
hommes
pour qui le Christ est mort. Ils ont chacun en eux ce problème insond
270
près tous ; ce mystère que représente pour chaque
homme
sa propre vie, dès que la question de Dieu s’y pose. L’observation de
271
ki, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la vie des
hommes
« quelconques » sur le fait de l’invraisemblable, de la vérité mystér
272
du Bienheureux Henri Suso : Quand tu es parmi les
hommes
, oublie tout ce que tu vois ou entends, et tiens-toi seulement à ce
273
ntérieur. » Je voyais la laideur et la beauté des
hommes
, mais je me souvenais de cette « révélation » : Tu aimeras ton procha
274
à côté de moi. J’abaisse mon journal : je vois un
homme
plutôt petit, à la tête pointue. Des yeux en lames de canif serrés co
275
urquoi pas ce bonheur-là ? Si c’est celui que ces
hommes
désirent et qui les satisfait ? Pourquoi pas cette vie aux allées dro
276
: il n’y aura plus de tension créatrice chez ces
hommes
grossièrement satisfaits. Qu’est-ce que cela fait s’ils sont enfin he
277
t parce qu’il existe que nous savons encore que l’
homme
est né pour autre chose que ce bonheur 44. Qu’il est né pour un état
278
t parle saint Paul. L’ennui sera la condition des
hommes
qui auront tout sauf la seule chose nécessaire. Craignons qu’ils ne p
279
soi et par comparaison. Il y a dans chaque vie d’
homme
à peu près digne de ce nom un fait qui commande tous les autres et qu
280
3 dans les deux sens. 1933-1935. 44. « Que l’
homme
est né pour le bonheur, certes, toute la nature l’enseigne (Gide).
281
e douleur. « La femme a mal, dit-on, mais c’est l’
homme
qui souffre. » Une semaine auparavant, j’avais écarté l’offre faite p
282
très curieusement ignorées des sociologues et des
hommes
politiques. De même que le roman psychologique, centré sur des héros
283
pu distinguer, jusqu’ici, la pensée véritable des
hommes
avec qui je vais vivre. Comme tous les refoulés, ils ne se trahissent
284
ce assise. Je note la proportion considérable des
hommes
dans l’assemblée. (Mais où sont les jeunes gens ?) Et le recueillemen
285
aï Hartmann : la volonté, le réel, l’orgueil de l’
homme
… Le régime le dégoûte et le repousse. C’est la dictature des butors e
286
. Mais le Führer l’a bien dit, l’autre jour : les
hommes
qui avaient plus de vingt ans en 1933 ne comprendront jamais les temp
287
r lui ! » Et il répète : « Lui au moins, c’est un
homme
sincère, et c’est le seul… » Un « vieux combattant » du régime. —
288
oire. Mais il faut reconnaître que la plupart des
hommes
ne demandent à leur quotidien qu’un feuilleton tragi-comique, non pas
289
des SA, me dit qu’à son avis Hitler était le seul
homme
capable d’assurer des relations équilibrées (?) entre la France et l’
290
travail et les Russes sont les plus paresseux des
hommes
; Mussolini une religion de l’Empire, et c’est à peine si les Italien
291
oix entre deux causes sont simples, parce que des
hommes
n’ont pas hésité un instant à se faire tuer pour l’une ou l’autre de
292
nos forces. Il y a un instinct profond, dans tout
homme
, qui réclame cette épreuve totale de ses forces. Comment le satisfair
293
, elle n’a aucune valeur pour la vie normale de l’
homme
. Et ils le disent bien ! C’est une mutilation. C’est une catastrophe
294
l’utilisation des forces obscures, brutales, de l’
homme
? La préparation à la guerre. Et quand je vous dis que c’est un dange
295
côté cette nécessité du déploiement physique de l’
homme
… Moi. — Nous ne la laissons pas de côté. Nous voulons lui créer un a
296
mbat spirituel est aussi brutal que la bataille d’
hommes
. » Lui. — Et pour ceux qui n’arrivent pas si haut ? Pour la grande m
297
n’arrivent pas si haut ? Pour la grande masse des
hommes
qui ne comprennent la violence que sous ses formes physiques, que fer
298
une question d’éducation. Pour nous, éduquer les
hommes
, ce n’est pas leur bourrer le crâne de notions inutiles, ni même de n
299
ore moins les dresser à la brutalité. Éduquer les
hommes
, c’est leur donner les moyens, justement, de transporter leur violenc
300
ie prétendue provisoire, d’où naîtra peut-être un
homme
neuf, un bonheur neuf, un orgueil mieux fondé ? C’est Goethe le premi
301
au temps des Francs et Wisigoths, où la dignité d’
homme
libre était attestée par le droit de porter une arme à la guerre et d
302
hrer viendra au balcon à 11 heures. D’ici là, ces
hommes
ne bougeront pas. Je me perds dans des labyrinthes de barrages jusqu’
303
houle parvient par les baies ouvertes, cent-mille
hommes
battent les murs de la halle. Quelques femmes s’évanouissent, on les
304
projecteur fait apparaître sur le seuil un petit
homme
en brun, tête nue, au sourire extatique. Quarante mille hommes, quara
305
n, tête nue, au sourire extatique. Quarante mille
hommes
, quarante mille bras se sont levés d’un seul coup. L’homme s’avance t
306
arante mille bras se sont levés d’un seul coup. L’
homme
s’avance très lentement, saluant d’un geste lent, épiscopal, dans un
307
mbre et puissant râle d’une nation possédée par l’
Homme
au sourire extasié, — lui le pur et le simple, l’ami et le libérateur
308
n m’apprend que je suis hitlérien ! C’est que les
hommes
de notre temps ne croient pas au jugement de l’esprit mais seulement
309
Réfléchir ou même délirer. On ne tire pas sur un
homme
qui n’est rien et qui est tout. On ne tire pas sur un petit-bourgeois
310
petit-bourgeois qui est le rêve de 60 millions d’
hommes
. On tire sur un tyran, ou sur un roi, mais les fondateurs de religion
311
arce que sa mission le protège. Il faut croire un
homme
qui dit cela. Qu’il soit un instrument de la Providence comme il l’af
312
(c’est une nuance), son destin ne dépend plus des
hommes
, pas même de l’homme Adolf Hitler. À plus forte raison, notre jugemen
313
n destin ne dépend plus des hommes, pas même de l’
homme
Adolf Hitler. À plus forte raison, notre jugement sur lui doit être a
314
us déplorable espèce si l’œuvre accomplie par cet
homme
— et j’entends bien par cette puissance à travers lui — n’était pas u
315
’il est intelligent. Ne voyez-vous donc pas qu’un
homme
intelligent, qu’il le soit très peu ou follement, si cela compte en l
316
devin, astrologue ou conteur de l’avenir, mais un
homme
qui prononce la Parole absolue, le Jugement intemporel qui tombe sur
317
oilà ce que disent les lèvres du prophète. Et cet
homme
-là, comme l’autre, ne compte pas, car où serait sinon sa puissance ?)
318
lle économique, vous qui exportez vos capitaux, l’
homme
que vous admirez vous ferait décapiter : voici le texte de la loi, je
319
» et « divisées ». Il faut créer « une religion d’
hommes
sans Dieu », disait Naigeon ; « une foi concrète et patriotique », di
320
, qui aurait cru qu’en une vingtaine d’années les
hommes
seraient capables de conduire ces machines en pensant à n’importe quo
321
ct en face des lois de l’Harmonie et du Beau… Les
hommes
qui n’ont pas notre foi, ou ne peuvent l’avoir à cause de leur inféri
322
après quelques minutes de son discours : voici un
homme
qui parle sérieusement. Chacun de ces mots qu’il détache est un témoi
323
ignage rendu à Dieu quand Dieu le veut et que les
hommes
l’interdisent, ah ! ce n’est pas un choix de l’homme ou une école d’é
324
es l’interdisent, ah ! ce n’est pas un choix de l’
homme
ou une école d’énergie, ni rien qui flatte le romantisme du martyre,
325
ien n’empêchera que dans ce lieu où le néant de l’
homme
est déclaré, Dieu n’ait retrouvé des humains. 21 juin 1936, nuit
326
nous délivrera des religions nées de la peur des
hommes
. 46. Il s’agit de Paysan du Danube , paru en 1932, et de Politiq
327
mment, tout de même, c’est possible ; comment des
hommes
, des millions d’hommes, peuvent aimer cela. Je l’ai compris en entend
328
est possible ; comment des hommes, des millions d’
hommes
, peuvent aimer cela. Je l’ai compris en entendant le Führer ; par ce
329
es chefs et les troupes veuillent la guerre ! Les
hommes
ne sont pas si méchants, ni même si bêtes. Mais ce qu’il faut voir, c
330
Mais ce qu’il faut voir, c’est que la volonté des
hommes
n’a jamais pesé si peu que dans les régimes totalitaires. Ce n’est pa
331
e l’examen. Comment se peut-il, en général, qu’un
homme
refuse de voir ce qui est ? Et en particulier : comment se peut-il qu
332
vertit. Dans un monde comme le nôtre, où si peu d’
hommes
connaissent leur vraie croyance et leurs vrais désirs, il est fatal q
333
nition suspects, mais j’admets que la plupart des
hommes
ne pensent, en réalité, que ce qu’on leur dit de penser, et qu’ils on
334
t métaphysique, élèverait la notion unitaire de l’
homme
allemand au rang d’une véritable “totalité”, en sorte que le reproche
335
ignes extérieurs d’une communion tacite entre les
hommes
. Nous sommes là, petits individus, impuissants, isolés, méfiants, pos
336
i à la conscience de l’isolement réel où sont les
hommes
contraints de vivre entassés et sans liens spirituels dans les villes
337
son peuple. Elle n’a pas pour foyer une idée de l’
homme
, mais un homme. Et cet homme n’est pas tel qu’on ait le droit de rêve
338
e n’a pas pour foyer une idée de l’homme, mais un
homme
. Et cet homme n’est pas tel qu’on ait le droit de rêver d’en voir sur
339
foyer une idée de l’homme, mais un homme. Et cet
homme
n’est pas tel qu’on ait le droit de rêver d’en voir surgir d’aussi pu
340
ent parfois difficile de le considérer comme « un
homme
ordinaire »… C’est après avoir vu le Führer magnifié par le culte de
341
, celles d’Hitler gardent l’avantage de flatter l’
homme
au cœur de sa violence, ou pour mieux dire de sa brutalité. L’Église
342
ation unique, mais parce qu’il saurait rendre aux
hommes
le sens intime et personnel de leur appartenance première à l’Esprit
343
itlérien est la réponse la plus puissante que les
hommes
d’aujourd’hui aient inventée pour satisfaire leur faim religieuse. Ma
344
e crois qu’en dehors de cette foi, il n’est pas d’
hommes
qui puissent se vanter d’être à jamais irréductibles aux tentations t
345
la Fenice, Honegger dirige son Nocturne. Voilà l’
homme
avec qui et pour qui je voudrais faire un opéra, un jeu sacré… Chaque
346
de Léon Blum) : « Pour une politique à hauteur d’
homme
. » En 1936, Penser avec les mains traite tout au long des conséquen
347
as que Drieu s’engageait lorsqu’il se livrait à l’
Homme
fort qu’il avait cru voir en Doriot : il ne faisait rien de plus, mai
348
crire que des fragments. Le « journaliste » est l’
homme
sans lendemain. 4 avril 1939 « On peut douter qu’Hitler ait bea
349
différentes, mais non pas l’acheté et le vendu. L’
homme
qui agit (achète ou vend) est défini par son action, revêt un rôle, d
350
revêt un rôle, devient une persona ; tandis que l’
homme
qui subit un acte (qu’il soit acheté ou vendu) se voit assimilé par l
351
tige ». Curieuse dramatisation ! À mesure que les
hommes
perdent leur personnalité, c’est la matière qui s’en voit revêtue.
352
i, l’émigré, l’excité, le belliciste, et pire : l’
homme
dépourvu de tact, que disait-il ? La France aime tant la paix qu’elle
353
ur le soulagement général — ce qui ferait taxer l’
homme
de la rue de cynisme ou de lâcheté. Faut-il penser qu’ils sont plus c
354
e toute réalité, à toute époque de l’histoire des
hommes
, est apparue comme une réalité sans précédent, à ceux du moins qui os
355
seule différence. Et voilà notre chance aussi. L’
homme
n’est pas fait pour vivre en état de guerre, au sens moderne de l’exp
356
e de Kant qui croyait voler mieux dans le vide… L’
homme
n’est pas fait pour vivre sans menaces, sans résistances, sans vigila
357
s grand de la cité, mais les raisons de vivre des
hommes
qui l’habitent. Ce n’est pas la somme de leurs soucis et de leurs pla
358
rien ne dépend de nous. C’est notre liberté. Les
hommes
sont à la soupe. Nous dînerons dans une heure au café du village. Une
359
hargneuse et fouaillée de jurons, précipitant des
hommes
mal réveillés vers des attentes inexplicables sous la pluie. Mangeail
360
perdus, récupérés à la volée, c’est tout ce que l’
homme
dans le rang peut constater, si toutefois la fatigue lui laisse la fa
361
e heures du matin, après l’alarme. La plupart des
hommes
le ressentent ; presque aucun n’oserait l’avouer. On croit que la poé
362
Couché dans l’herbe grasse, écrasé par son sac, l’
homme
observe l’avant-terrain par-dessous la visière d’acier régulièrement
363
. Le vent siffle à travers les trous du casque. L’
homme
tire la toile de tente qui couvre ses épaules et cherche à la caler s
364
de deux sapins pleureurs, et je constate que les
hommes
ont cessé de creuser leur trou de mitrailleuse : ils préfèrent s’enfu
365
icle sur mes joues glacées et sur mon casque. Les
hommes
me regardent sans bouger, ne rient même pas. J’entends cette phrase g
366
it notre vie ? Il faudrait essayer de répondre. L’
homme
n’est pas né pour faire n’importe quoi, sans rien comprendre. À quelq
367
ici commencent les tranchées de la guerre, et des
hommes
meurent. Pourquoi cette guerre, pourquoi ces morts ? D’abord, et tech
368
compte de vos heures et vous découvrirez que tout
homme
rêve une bonne part de sa vie. Mais il arrive aussi que certains rêve
369
ccident au genou — en jouant au football avec mes
hommes
, peu de jours avant mon voyage en Hollande — qui m’interdit encore to
370
ndant faire respecter la littérature à travers un
homme
, cet homme. Lettre de Jean Paulhan (du 22 janvier) : Malraux va e
371
respecter la littérature à travers un homme, cet
homme
. Lettre de Jean Paulhan (du 22 janvier) : Malraux va entrer, me d
372
risent notre opinion. Début de mars 1940 L’
homme
au poignard enguirlandé. — Découvert un autre antidote : l’exposition
373
a fièvre et de sa nouvelle aventure. Pourquoi les
hommes
les plus vivants de cette époque où la vie s’exaspère ont-ils fait à
374
? Mais non, le romantisme est littéraire, et ces
hommes
ont le regard net, accoutumé à taxer le réel avec une dure exactitude
375
orte qui figure à leurs yeux le train normal de l’
homme
. Leur œuvre illustre la vision de l’Ecclésiaste, ce grand maître du v
376
riture : un imaginatif, mais sans excitation ; un
homme
qui prend les choses telles qu’elles sont, ni vulgaires ni belles en
377
l faut pour faire du grand art, pour composer des
hommes
et des paysages dans une architecture théologique, c’est à peu près c
378
et des bateaux, toute une nature à la mesure de l’
homme
, portant les marques de l’usage, et dominée par quelques Alpes qui so
379
s d’Alpe. Ce qu’il peint, lui, c’est la terre des
hommes
, vue par les yeux de qui l’habite et l’utilise, et non point des « pa
380
romantique » ou « aventurier » ou mieux encore «
homme
de la Renaissance ». Rappelons alors que ce guerrier fut bon époux, e
381
isage aigu de malade, peint avec la véracité d’un
homme
qui sait exactement ce que vaut une vie d’homme devant Dieu. 9 mar
382
n homme qui sait exactement ce que vaut une vie d’
homme
devant Dieu. 9 mars 1940 Il nous est né hier une fille que nous
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vis-à-vis de mon peuple ! Je ne suis qu’un petit
homme
du commun ! si je perds mon prestige, je perds tout ! Vous, monsieur
384
près de la frontière Rappelé à la troupe. Les
hommes
gonflés à bloc crient : « À Stuttgart ! » La Hollande écrasée. Je tra
385
conquérant. La confrontation stupéfiante de cet
homme
et de cette ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au
386
sais qu’il peut y apparaître dans un instant des
hommes
qui me tireront dessus. Je n’ai même plus mon pistolet, que je déposa
387
d effort commun. Mais il nous rendra fiers d’être
hommes
, et d’être Suisses. Ce texte va paraître dans soixante-quatorze journ
388
embres du directoire de la Ligue, soit avec notre
homme
de liaison entre la Ligue dans l’armée et la Ligue civile : le sergen
389
un spirituel Anglais de mes amis. Pour combien d’
hommes
le billet du Clipper ou d’un petit paquebot américain n’est-il pas le
390
eut mourir. J’ai vu la France toute pareille à un
homme
qui vient de tomber sur la tête. Il se relève, se tâte, et ne sait pa
391
aradoxe du siècle où tout est fait pour réduire l’
homme
à l’anonyme, pour le priver du sentiment de sa vocation, de sa différ
392
omme elles sont belles dans ce pays ! » Quant aux
hommes
, nègres exceptés, je leur trouve des visages plutôt informes, mal fin
393
Peu ou point de chemins marqués, nulle trace de l’
homme
dès qu’on s’éloigne des grandes pistes cimentées. On m’avait mis en g
394
ble que ce continent, mystérieusement, refuse à l’
homme
son intimité. Rien d’étonnant si l’idéal du paysan américain est de s
395
clamée par une milliardaire au dessert : « Si cet
homme
-là (c’est Franklin D. Roosevelt que les républicains désignent de la
396
e les républicains désignent de la sorte), si cet
homme
-là est réélu, je n’ai plus qu’à remplir ma cave de conserves, car je
397
un découpage de ciel mat, tout est fait de main d’
homme
sur table rase, imbriqué, condensé, superposé, pour un usage massif,
398
à la foule de Times Square. Je n’avais vu tant d’
hommes
ensemble qu’en Allemagne, lors des grands discours du Führer. Nous ét
399
nversations des voisins dans un bar, coudoyer des
hommes
déformés ou épais, des femmes malades ou trop vernies, — Times Square
400
r la sensation directe du monde tel que le crée l’
homme
privé de l’Esprit, l’une des entrées de la Voie Négative et du Désert
401
st retiré. Ce n’étaient pas « les péchés » de ces
hommes
et de ces femmes, ni les miens, dont nul ne peut juger et qui peut-êt
402
. Vous dites et il dit ce qu’il y avait à dire. L’
homme
à lunettes est sûr que tout ira bien, votre plan lui paraît « fascina
403
acte le plus sérieux du monde, le plus digne de l’
homme
, le plus adulte ! 16 janvier 1941 « Highbrow ». — Les critique
404
erez dans la Cinquième Avenue, et vous verrez des
hommes
en bottes. Ce n’est pas le temps de bâtir. C’est le mauvais temps du
405
’est toujours par une crise, par une chute, que l’
homme
se voit jeté dans la réalité de l’existence, c’est-à-dire dans le tem
406
aura sa revanche, comme la Femme sur le monde des
hommes
. ⁂ Suramérique. — Ce terme pourrait désigner le continent américain
407
Unis, la terre soit vierge, et qu’elle impose à l’
homme
tous les vertiges de l’imagination sur table rase. Et le mélange des
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nne qu’aucune autre. Galop d’un cheval invisible…
Homme
infime, ivre d’existence pure et seule, tombé du ciel comme un aéroli
409
u ? Tu as compris simplement que l’existence de l’
homme
qui peut se lever, qui peut marcher, est un miracle. Tu te lèves et t
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Si le détail est laid, voyez l’ensemble. Pour un
homme
qui est seul, Manhattan est sublime. Il n’y a qu’à s’oublier dans l’é
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t. « Florence est folle cette nuit, elle mord les
hommes
», me dit l’hôtesse, comme on offre un cocktail. Voici Florence. Je r
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t-on me servir encore ? Au fond de la salle, deux
hommes
et une femme attablés causent et boivent. L’un des hommes m’ayant rem
413
t une femme attablés causent et boivent. L’un des
hommes
m’ayant remarqué, je l’entends dire : « Voilà le diable ! » Ils se re
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que nous soyons à peu près du même âge, voilà un
homme
plus moderne que moi. 16 mars 1942 Réveillé il y a quelques min
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bre des hautes études. Cela ne fait pas vivre son
homme
plus d’un mois, mais cela fait vivre un peu de culture française — en
416
nt tout leur sens, les problèmes sont à hauteur d’
homme
, les solutions à dimensions de jeu. Des « masses » ne peuvent jouer,
417
ue dès la deuxième phrase : « Quel était donc cet
homme
, qui du fond de la mort, avec la même chaleur humaine, tient encore s
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1. Notre projet n’est plus le même que celui des
hommes
qui avaient posé ou accepté les règles. Elles nous sont donc défavora
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surcroît. Où trouver un pays qui ne harcèle pas l’
homme
, et qui lui laisse le loisir d’être humain, au lieu de le forcer sans
420
connaît d’autres désastres que ceux qu’organise l’
homme
lui-même : la guerre et la révolution. Seul pays dont tous les manuel
421
ture dont ils jouissent est le climat normal de l’
homme
. Ils ont raison, s’ils n’oublient pas toutefois que ce climat « norma
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d’une mission universelle. Pendant des siècles, l’
homme
a pu y consacrer son ingéniosité à faire des arts, des armes et des l
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ensemble du genre humain, des normes idéales de l’
homme
, le luxe même. La France, disposant des énergies que libère une natur
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sant des énergies que libère une nature amie de l’
homme
, se trouve placée par cette nature même au rang de grande puissance d
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vail lui-même est jeu. Tous les prétextes que les
hommes
se donnent pour en sortir, un jour où l’autre, me paraissent hypocrit
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inges établirent la célébrité, ce qui distingue l’
homme
du singe, ce n’est pas l’intelligence mais la mémoire. Faute de mémoi
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a Fondation Rockefeller : c’est l’un des quelques
hommes
qui savent tout ce qu’on invente et tout ce qu’on est en train de rec
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des chiens aux singes — se rapprochant ainsi de l’
homme
. On prend dix singes. On les range dans une chambre le long d’une des
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ure et production. — Une armée de neuf millions d’
hommes
a été formée en moins de deux ans. Soixante millions d’hommes et de f
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formée en moins de deux ans. Soixante millions d’
hommes
et de femmes — près de la moitié de la population — participent à l’e
431
ion. À partir d’un certain moment, la gloire d’un
homme
confère de l’importance à la moindre opinion qu’il exprime par positi
432
e qu’embrasse mon regard, tout est fait de main d’
homme
, sauf les mouettes. Qu’on ne me parle plus des lois économiques et de
433
réalités d’un monde tout artificiel que nous, les
hommes
, avons bâti selon nos caprices, nos passions et nos raisons folles. S
434
armée de 8 ou 9 millions dont au maximum 150 000
hommes
combattent aujourd’hui, sur 2 millions envoyés overseas. Bien sûr, le
435
ors. Dans un fumoir, à droite, en contrebas, deux
hommes
en veste de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whi
436
us sans ralentir. Une femme en jaune, suivie d’un
homme
. Comme ils s’approchent, on voit qu’elle tient la bride d’une main, e
437
ssent, remontent… Paraît dans la porte du fond un
homme
en veste de chasse qui tient des verres de whisky à la main. Deux fem
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sseoir un peu à l’écart de notre groupe. Un autre
homme
apporte un plateau. On le renvoie chercher des verres et des bouteill
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nt. Nous aurons peu pensé, pendant la guerre. Les
hommes
politiques de ce temps ne sont pas plus hardis que leurs prédécesseur
440
uand elle est au contraire l’état dans lequel les
hommes
éprouvent le plus grand mal à pousser leurs efforts au maximum. La gu
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ange et qui l’intimidait : le regard sérieux de l’
homme
et de la femme du peuple, ce jugement précis et humain, bien plus ins
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n peut bien dire que Ford, par exemple, qui est l’
homme
le plus riche d’Amérique, est loin d’être le plus puissant puisque to
443
ins : — Vos jugements m’étonnent, dit-elle, car l’
homme
que je respecte le plus au monde est un Juif. — Qui donc ? Voyons, ma
444
ui, dis-je, mais tout dépend des vrais désirs des
hommes
: c’est cela qu’il s’agit de savoir et d’assumer. Le reste est beauco
445
de. Politicien rusé autant qu’honnête, gros petit
homme
à la face de clown, Fiorello, la Fleurette ou le Chapeau, comme le pe
446
es se préparent à parler du message de Noël aux «
hommes
de bonne volonté », répétant sans scrupules avec M. Romains une grave
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sur la terre, bonne volonté (de Dieu) envers les
hommes
. » Est-il besoin de la bombe, et des grèves, et de la famine européen
448
me de l’Europe, pour que nous comprenions que les
hommes
ont fort peu de bonne volonté ? La plupart sont involontaires. Ils ne
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a rapidité des transports, par exemple. Combien d’
hommes
d’aujourd’hui vivent leur temps et se trouvent pratiquement en mesure
450
évrier 1946 Vers le milieu du xxe siècle, les
hommes
firent en sorte de réduire à peu de chose les avantages que la machin
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eux que l’Europe, si j’y reviendrai jamais ! Et l’
homme
est né pour circuler, non pour s’enraciner comme une victime des dieu
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sa pleine mesure, toute la Terre promise à tout l’
homme
! 75e rue, 30 mars 1946, sept heures du matin Une dernière fois
453
son auto, et le bric-à-brac empilé tout autour. L’
homme
porte une chemise rose bâillant sur sa poitrine velue, et un large ch
454
ons aux appareils plus délicats que les sens de l’
homme
. Cette belle crise radio-poétique s’étant heureusement dénouée dans l
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turiers, mais je voudrais pouvoir compter sur des
hommes
prêts à maîtriser l’aventure désormais probable, face à la démesure u
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de lui comme un défi manifestant la vocation de l’
homme
: le fond de la réalité n’est pas l’ordre mais le chaos. Voilà qui ét
457
ise les Européens, la police politique traque les
hommes
libres sans que personne ose dire pour quoi ni protester, et ce n’est
458
’il y en a, seront maintenues ou reposées par les
hommes
qui auront su, pour leur compte, s’équilibrer dans le chaos, aussi lo