1
prince Bernhard des Pays-Bas. Dans quel esprit l’
homme
politique que fut essentiellement Robert Schuman jugeait-il la foncti
2
va librement à l’aventure — et peut s’y perdre. L’
homme
qui chemine invente son itinéraire, balise l’inconnu, dépose des mess
3
hait à définir cette conception fondamentale de l’
homme
que l’on baptisait la personne — l’homme « à la fois libre et respons
4
ale de l’homme que l’on baptisait la personne — l’
homme
« à la fois libre et responsable » que l’on opposait d’une part à l’i
5
rt à l’individu sans devoirs, et d’autre part à l’
homme
collectiviste, au soldat politique sans droits. Mais puisqu’il s’agis
6
tre par les États, nous n’étions qu’une poignée d’
hommes
de bonne volonté, remarquablement dépourvus de moyens matériels, pres
7
conseil classique : augmenter les exportations. L’
homme
de la rue s’étonne de voir cette farce rééditée chaque jour avec tant
8
’elle a pu réunir, sous le signe de l’Europe, des
hommes
aussi divers que le dirigiste André Philip, le libéral Giscard d’Esta
9
que. Il n’est point d’ordre politique qui serve l’
homme
, s’il n’est orienté dès le départ par une vision libératrice et fasci
10
ite des affaires extérieures comme intérieures, l’
homme
de science comme l’artiste, comme le littérateur, représente, pour le
11
er une avance technique sur ses rivaux. Seuls des
hommes
de science politiquement “engagés” — et engagés dans la ligne que sou
12
e techniques ésotériques, qui ne concernent pas l’
homme
de la rue, ni l’industriel ou le banquier. Jadis centrale, la situati
13
sant pendant quelques jours sous le même toit des
hommes
venus de différents pays et intéressés par un même problème. Les cont
14
pas, contre cette barbarie modernisée, le cri des
hommes
. Conclusions Pour quelles fins réelles voulons-nous ces moyens
15
Europe doit signifier encore cité ouverte, où les
hommes
, les idées et les biens peuvent circuler en liberté. Toutes les entra
16
ue nous voulons est celle qui lie tacitement deux
hommes
qui dialoguent. Elle n’est pas l’unanimité dans la clameur discipliné
17
tions fédérales vers lesquelles tend l’espoir des
hommes
libres. ⁂ Si nous exerçons, à Lausanne, cette action de vigilance pu
18
’est qu’il y ait en Europe un lieu de plus où des
hommes
en équipes consacrent leurs efforts, sans relâche, à l’union de l’Eur
19
e cause qui se confond aujourd’hui avec celle des
hommes
libres. 7. Fragments d’un discours pour l’inauguration du Centre eu
20
elui d’une fondation à l’échelle européenne — des
hommes
qui s’étaient signalés dans leur sphère d’influence par leur intérêt
21
quinzaine de personnes — industriels, banquiers,
hommes
politiques, dirigeants d’organisations internationales et intellectue
22
du texte suivant : habeas animam Situation de l’
homme
au xxe siècle Le totalitarisme règne aujourd’hui sur un tiers de
23
dentale, parce qu’elle s’attaque à la notion de l’
homme
qui fut l’origine décisive de cette civilisation, et qui en restera l
24
iècle, mais déjà son identité, le droit de chaque
homme
à son âme, l’habeas animam, comme l’a dit Ignazio Silone. La tyrannie
25
sentiments, et jusqu’au sens de la vérité chez un
homme
. La mise en esclavage mental d’une grande partie de l’humanité n’est
26
i par des textes juridiques. Elle se fera par les
hommes
qui comprennent que son destin dépend de leur action d’abord. Il faut
27
ulture a toujours désigné l’action créatrice de l’
homme
, sur les choses ou sur l’homme lui-même. Dès notre Antiquité gréco-ro
28
ion créatrice de l’homme, sur les choses ou sur l’
homme
lui-même. Dès notre Antiquité gréco-romaine, « cultiver » la terre ou
29
ion, résultent d’actes culturels — artificiels. L’
homme
est cet animal qui tire de la Nature tout ce qui, sans lui, serait de
30
econd degré. Culture, en somme, égale nature plus
homme
. Dès la seconde moitié du xviiie siècle, en France et en Allemagne —
31
pe initial : fédérer à partir du neuf, former des
hommes
nouveaux pour la Cité fédérale. Mais qu’en est-il de l’avenir du Cent
32
ntravant dangereusement la circulation vitale des
hommes
, des capitaux et des marchandises ; enfin ses idéaux modernes de prog
33
ut principe d’intégration11. L’insécurité de l’
homme
européen Pour illustrer ce diagnostic, voyons comment l’Européen m
34
ns l’instabilité qui la caractérise. Voici donc l’
homme
des villes livré à l’anxiété, à l’insécurité matérielle et morale, me
35
t frappé d’hypocrisie. C’est à cette anxiété de l’
homme
déraciné, isolé et désorienté qu’ont répondu les passions collectives
36
le nationalisme bourgeois eût échoué à donner à l’
homme
des masses une règle de vie, une discipline d’action et de pensée, si
37
le génie de comprendre les premiers, c’est que l’
homme
des masses vit dans l’angoisse de l’arbitraire, et qu’il en est rédui
38
point par méchanceté ou par perversité que tant d’
hommes
en Europe sont devenus fascistes et deviennent aujourd’hui communiste
39
prix seulement qu’elle pourrait redevenir, pour l’
homme
européen, une raison de vivre, d’espérer, et par suite, de résister.
40
s remèdes ? Il serait naïf de supposer que les
hommes
politiques européens tiennent en réserve des remèdes à cette situatio
41
, aux yeux de ses collègues, c’est-à-dire pour un
homme
dépourvu de « réalisme ». On aurait tort de le lui reprocher. La tech
42
une chose, la direction morale et spirituelle des
hommes
une autre chose. Les dictateurs totalitaires ont prétendu confondre c
43
enser l’époque, et encore moins la situation de l’
homme
en elle. La philosophie de leur politique, quand elle n’est pas en fa
44
théorique et pratique, une juste conception de l’
homme
, d’où découleraient des conséquences nécessaires que les experts saur
45
, les économistes, les militants des partis, et l’
homme
des masses ne les lisent pas et ne les comprendraient guère s’ils les
46
ons vu grouper dans un même mouvement général des
hommes
de tous les partis (sauf les staliniens), de tous les pays, de toutes
47
use à éliminer, reste par excellence la terre des
hommes
. J’entends qu’elle reste le lieu du monde où, vertueux ou vicieux, le
48
ste le lieu du monde où, vertueux ou vicieux, les
hommes
sont malgré tout les plus différenciés, les plus avides d’expérimente
49
oient. Nous attendons que vous trouviez comment l’
homme
peut demeurer humain, demeurer une personne responsable, malgré la té
50
plus audacieuses, et dont plusieurs laisseront l’
homme
enrichi de nouveaux styles, de nouvelles techniques d’expression, et
51
ues problématiques. Troisième raison : jamais les
hommes
n’avaient été aussi conscients d’une menace immédiate et totale sur l
52
ue ce n’est pas seulement de la Bombe. Jamais les
hommes
, et particulièrement les créateurs, ne s’étaient sentis visés aussi p
53
riposte. Écoutez-nous, non pas du tout comme des
hommes
qui essaieraient de briller sur la scène, mais comme des hommes qui o
54
aieraient de briller sur la scène, mais comme des
hommes
qui ont à vous dire ceci : c’est qu’ils sont prêts à accepter leur rô
55
les conditions d’une communion nouvelle entre les
hommes
. C’est précisément sur ce thème capital de la communion que je voudra
56
quand elle est établie par la police au prix d’un
homme
sur dix dans les camps sibériens ? Que vaut la communion des neuf qui
57
robablement sont des mouchards, et que le dixième
homme
est dans un camp ? Pitié pour eux ! Car ils ignorent sans doute l’éte
58
crifice individuel, autour d’un seul, autour d’un
homme
qui est mort dans l’isolement total, dans la révolte la plus intransi
59
tre le mal et l’injustice du monde, abandonné des
hommes
— et ce serait peu — abandonné de Dieu lui-même. N’oublions pas que l
60
ci : « À l’ouest du rideau de fer, 330 millions d’
hommes
vivent dans la peur de 190 millions et de la charité de 160 millions.
61
de l’Europe l’a confiée à un petit groupe de six
hommes
, dont la composition me paraît tout à fait remarquable. L’on y trouve
62
mais rompus aux disciplines de l’esprit ; et des
hommes
de pensée dans la rigueur du terme, mais riches d’une expérience inti
63
et à votre imagination. Vous avez devant vous un
homme
qui sort à peine depuis quelques instants d’un bain presque ininterro
64
s familles intellectuelles qui les composent. Cet
homme
, de plus, étant un écrivain qui n’est pas absolument sans idées sur l
65
qu’ils regardent ensemble, qui peuvent rendre les
hommes
fraternels. Devant l’opposition en apparence irréductible de la foi r
66
iversité qui soit digne de ce nom. Vers quoi va l’
homme
? une mutation tant physique que spirituelle ? R. — Je n’en sais rien
67
i, par les nationalismes, à la guerre de 1914. Un
homme
politique français a déclaré : « Le pouvoir personnel finit toujours
68
le suis en ce qui concerne les effets de ce que l’
homme
, indépendamment de la nature, a développé dans cette civilisation. Je
69
pé dans cette civilisation. Je ne crois pas que l’
homme
devient esclave des machines ; il est esclave de certaines de ses ten
70
machines comme paravent ou cible de projection. L’
homme
n’est pas esclave de sa voiture, il est esclave de sa vanité sociale.
71
ciété elle-même, mais la personne, c’est-à-dire l’
homme
, à la fois libre et responsable, traduction simple de cette phrase my
72
et sur leur liaison nécessaire. Juridiquement, un
homme
ne peut être tenu pour responsable que si l’on peut démontrer qu’il é
73
nt invoqués devant les tribunaux. Inversement, un
homme
ne saurait se sentir et ne saurait être vraiment libre, si ce n’était
74
collectivisme tyrannique. Dans le premier cas, l’
homme
renonce à être responsable, dans le second, il est privé de sa libert
75
et du non-conformisme — dialectique qui définit l’
homme
européen, dynamique et progressif, par contraste avec l’homme des civ
76
en, dynamique et progressif, par contraste avec l’
homme
des civilisations sacrées ou avec l’homme des civilisations totalitai
77
avec l’homme des civilisations sacrées ou avec l’
homme
des civilisations totalitaires, dans lesquelles il s’agit avant tout
78
ligatoire. Et de même, dans nos démocraties, tout
homme
peut être un citoyen. Pourquoi l’art serait-il seul à rester une spéc
79
, est un moyen de s’exprimer librement en tant qu’
homme
responsable — selon la formule européenne. Voilà pourquoi notre Campa
80
ie, art et science des équilibres vivants entre l’
homme
et son milieu (tant social et urbain que rural), est le plus grand pr
81
Les déséquilibres qui éclatent désormais entre l’
homme
et son milieu font apparaître la nécessité vitale pour l’humanité act
82
s enfants.) 3. Il serait faux d’en conclure que l’
homme
a de la haine pour la nature. Simplement : il ne fait pas attention,
83
alement faux de penser que la nature est bonne, l’
homme
mauvais. Toute une série de catastrophes dans les six premiers mois d
84
de l’Europe, par une Année de la protection de l’
homme
! Il faut « faire la paix avec la nature », dit le rapport Nixon sur
85
n sur l’environnement. Mais en réalité, c’est à l’
homme
de prendre toutes les décisions, et de comprendre que la guerre qu’il
86
e qu’il fait à la nature est faite en réalité à l’
homme
lui-même. Si un homme n’a pas de respect pour la nature, il n’en a pa
87
re est faite en réalité à l’homme lui-même. Si un
homme
n’a pas de respect pour la nature, il n’en a pas non plus pour autrui
88
e. Protection de la nature, c’est protection de l’
homme
. L’éducation civique commence avec le respect des forêts. Notre campa
89
re communautés régionales et locales. Libre à des
hommes
politiques nationalistes de « refuser toute supranationalité », cela
90
s une attitude fondamentale quant à la place de l’
homme
dans la société, et à l’opposition d’intérêts et de responsabilités q
91
re à la parole évangélique : « Que servirait à un
homme
de gagner le monde s’il perdait son âme ? » 17. Introduction à un s
92
Qu’est-ce qu’une nouvelle ? — Admettons-le avec l’
homme
de la rue et le dernier speaker de la Radio française avant la grève
93
it pas non plus de nouvelles, et qu’aux yeux de l’
homme
de la rue, il ne se passerait plus rien dans le monde. En termes très
94
latin savoureux, cela donne à peu près ceci : L’
homme
entreprit, dans son cœur incurable, de dépasser par ses artifices non
95
oblème beaucoup plus général de ce qui divise les
hommes
depuis l’aube des temps : les langues certes, mais aussi les distance
96
Les races, qui s’ignoraient jadis au point qu’un
homme
de couleur différente ne semblait pas vraiment humain, se reconnaisse
97
s’évanouir — j’entends par là, sa conception de l’
homme
universel, cet idéal capable d’inspirer et d’orienter la pensée, le s
98
urs, et de la jeunesse européenne, mais aussi des
hommes
d’outre-mer qui viennent chez nous en pèlerinage aux sources vives de
99
quel dieu servent-ils encore ? À quelle idée de l’
homme
, divine ou idéale, correspond aujourd’hui l’entreprise de l’Universit
100
reprise de l’Université occidentale ? Quel type d’
homme
a-t-elle en vue ? Il est devenu presque impossible de répondre à de t
101
e européenne. Mais c’est par l’Université que les
hommes
d’outre-mer viennent au contact de la culture européenne, et c’est là
102
perdue de vue ou remise en question. Et quand les
hommes
nourris de cultures différentes viennent nous poser leurs grandes que
103
ise de ce genre, c’est la qualité personnelle des
hommes
qui s’y livrent : sinon une bonne machine électronique, convenablemen
104
nous faut enfin, ce qui nous manque, ce sont des
hommes
de synthèse, un type nouveau d’hommes de pensée en qui s’incarne une
105
ce sont des hommes de synthèse, un type nouveau d’
hommes
de pensée en qui s’incarne une conscience conjoncturelle de l’évoluti
106
es et de la fécondité de leurs interférences. Ces
hommes
seront d’abord des spécialistes, et qui prouveront leur excellence en
107
déral de l’Europe intellectuelle. Là vivent ces «
hommes
de synthèse » dont je parlais : professeurs de tous âges et de toutes
108
rait se réclamer de beaucoup de noms illustres, d’
hommes
qui ont rêvé l’Académie européenne comme Tommaso Campanella et Comeni
109
péenne comme Tommaso Campanella et Comenius, ou d’
hommes
qui méditaient sur la nécessité d’un langage commun aux sciences exac
110
qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire des
hommes
. 20. « Discours solennel » prononcé à l’Université de Göttingen pou
111
cherche en soi, il paraît facile de répondre : un
homme
qui cherche, c’est qu’il n’est pas satisfait de ce qu’il a. Mais cett
112
e marque le but extrême de toute la recherche des
hommes
. La baleine voulait l’absolu, le tout, la réponse globale et définiti
113
e, non par leur être tout entier. Et le reste des
hommes
s’arrête en chemin, plus ou moins loin, cherchant selon les cas, qui
114
Ce qu’ils ont en commun, du fait même qu’ils sont
hommes
et non pas simples animaux, c’est le besoin profond de dépasser leur
115
urd’hui, la Russie soviétique offre ou impose à l’
homme
des masses plus de sécurité et beaucoup moins de problèmes que nos li
116
’une manière assez simple. Prenons l’exemple de l’
homme
chrétien. Il peut lire dans les Écritures « qu’il n’y a pas un juste,
117
être séparé de la Vérité vivante, et que tous les
hommes
sont pécheurs. Il cherche donc. Il cherche à se rapprocher de la véri
118
par sa certitude. Prenons ensuite l’exemple de l’
homme
scientifique. Celui-ci lit l’histoire des sciences. Elle lui fait voi
119
n inquiète de vérifier sans cesse le pouvoir de l’
homme
sur la nature qui est à l’origine des expériences physiologiques, phy
120
e conduit donc, en fait, vers une libération de l’
homme
. Mais cet homme libéré du travail, que va-t-il faire de ses loisirs,
121
en fait, vers une libération de l’homme. Mais cet
homme
libéré du travail, que va-t-il faire de ses loisirs, qui deviendront
122
e chez lui, les mains vides, je me dis ceci : cet
homme
tire sa puissance de la turbine, mais après tout ce n’est pas lui qui
123
e ne devait pas l’empêcher de se rendre utile aux
hommes
. Aussi dessina-t-il, à temps perdu, les plans d’une machine d’un type
124
he prochain des robots, la mise en esclavage de l’
homme
par ses machines. Toutes ces contradictions définissent notre drame,
125
ns un livre intitulé L’Aventure occidentale de l’
homme
, et je me suis vu amené à établir une chaîne continue, sinon de caus
126
choisit de se rendre connaissable dans un corps d’
homme
. Il en résulte que le corps physique, et la matière du même coup, se
127
dira Kepler, bien plus, d’être transformés par l’
homme
spirituel et sauvés, ainsi que l’avait déjà dit saint Paul, dont je r
128
grandiose d’action sur le cosmos, qui s’offre à l’
homme
en tant que spirituel, précisément. Programme pratiquement infini, ou
129
nalement sauver. Ce que la Nature « attend » de l’
homme
, c’est une action qui maîtrise et libère, non pas une révérence dévot
130
judéo-chrétienne d’un Dieu incarné, qui appelle l’
homme
à la liberté dans sa condition concrète et non dans l’évasion mystiqu
131
lieu artificiel, au service des fins propres de l’
homme
. Genèse onirique des inventions L’histoire des grandes inventio
132
is au contraire des rêves les plus constants de l’
homme
, rêves qui déterminent dans nos vies ce qu’on nomme les hasards, les
133
cteurs des créations de notre culture. Pourquoi l’
homme
fabrique-t-il des outils ? Quels sont donc les motifs profonds de la
134
ue ? Tout le xixe siècle répond en chœur : que l’
homme
invente pour des motifs utilitaires. Et presque tous les historiens d
135
ériels. Quelques-uns cependant nous disent : si l’
homme
invente, c’est par défi aux dieux, c’est pour ravir le feu du ciel, c
136
ont sourire l’économiste, l’homme d’affaires et l’
homme
politique. Exemple : Adolphe Thiers, historien et ministre français,
137
que ces lois expriment les besoins matériels de l’
homme
des masses. La vérité est simplement inverse : l’homme moyen n’éprouv
138
des masses. La vérité est simplement inverse : l’
homme
moyen n’éprouve le besoin de prendre le train, l’avion, ou son auto,
139
rmis l’ultime croisade pour délivrer Jérusalem… L’
homme
primitif crée des outils pour jouer avec les démons cachés dans le fe
140
uplée de dieux et leurs intentions malicieuses. L’
homme
moderne est-il très différent ? Prenons quelques exemples de ses inve
141
Icare est le récit d’un rêve que presque tous les
hommes
ont fait une nuit ou l’autre, y compris Léonard de Vinci qui décrit,
142
éonard de Vinci qui décrit, dessine et calcule un
homme
volant et de grands oiseaux mécaniques, et c’est ce rêve qui animait
143
chnique n’est pas une puissance indépendante de l’
homme
et qui pourrait se tourner subitement contre lui. La technique n’est
144
lui. La technique n’est pas matérialiste, seul l’
homme
peut l’être, quand il se laisse aller à ses instincts abâtardis ou qu
145
sa genèse, elle n’est pas même utilitaire ! L’
homme
esclave des machines ? Dans la première moitié du xxe siècle, nou
146
rs spirituelles, et sur la mise en esclavage de l’
homme
par les machines, bientôt par les robots et les cerveaux électronique
147
tre mise au service des passions meurtrières de l’
homme
: le couteau de cuisine a sûrement fait plus de victimes dans notre h
148
gaçant, ce sont nos passions, nos manies, c’est l’
homme
lui-même qui reste responsable, et non pas la machine, parfaitement i
149
ue qui l’a produite. Dire que la machine domine l’
homme
n’est donc qu’une manière de parler, non seulement excessive mais err
150
chinisme dès le premier tiers du xixe siècle : l’
homme
attaché au service des machines jusqu’à seize heures par jour, dès sa
151
’à seize heures par jour, dès sa jeunesse, puis l’
homme
taylorisé, travaillant à la chaîne. Et certes ce n’étaient pas non pl
152
i forçaient l’ouvrier à les servir, mais d’autres
hommes
conduits par leur passion de produire sans tenir compte du facteur hu
153
C’est alors véritablement, qu’on peut parler de l’
homme
esclave de la machine. Mais déjà l’on voit s’approcher la fin de cett
154
soin d’être servi, mais seulement surveillé par l’
homme
. L’exemple de l’automation n’est qu’un symbole : il illustre à peu pr
155
craindre alors que cette technique n’asservisse l’
homme
et tue la vraie culture ; mais nous voyons que les progrès techniques
156
’abord à concevoir les vrais buts spirituels de l’
homme
, la technique sera donnée par-dessus. 3. Ne perdons jamais de vue le
157
et assez souple pour servir de modèle à tous les
hommes
. Il appartient donc conjointement à la culture et à l’économie, qui t
158
aies fins de notre vie et de la vraie nature de l’
homme
. Ne serait-ce pas là, peut-être, son plus grand miracle ? 25. La c
159
a découvert la Terre, puis toute l’histoire de l’
Homme
et de ses créations, et qu’elle en a collectionné les témoignages, il
160
reille et l’intelligence d’un très petit groupe d’
hommes
connaissant toute l’histoire des techniques musicales. Mais il y a pl
161
t née du complexe physico-spirituel qui a formé l’
homme
européen et qui le définit le mieux, quand on le compare à l’homme d’
162
qui le définit le mieux, quand on le compare à l’
homme
d’autres cultures et civilisations. De cette affinité d’essence et d’
163
s et constituants de toute culture. Dialogue de l’
homme
avec la Nature et ses puissances : c’est l’origine de nos magies, pui
164
nos sciences et de nos techniques. Dialogue de l’
homme
avec sa condition ou son destin : c’est l’origine de la pensée, laque
165
ntatives de saisir en retour. Dialogue enfin de l’
homme
avec les autres hommes : Socrate dans Platon en a donné le type, pour
166
retour. Dialogue enfin de l’homme avec les autres
hommes
: Socrate dans Platon en a donné le type, pour toute une civilisation
167
ous les peuples de la Terre. Or, j’y reviens, un
homme
ou une culture ne prend conscience de soi que dans le dialogue, dans
168
reuses qu’il devient difficile de trouver assez d’
hommes
qui aient encore le temps d’y participer. En admettant que ces activi
169
ui opposer des idéaux nouveaux ; les notions de l’
homme
, de la liberté ou de l’amour, spécifiques de chacun de ces ensembles
170
vertes de la science dans une vision globale de l’
homme
; que sais-je encore ? Pourquoi ne pas réfléchir ensemble sur le prob
171
— nous serons six milliards dans quarante ans, un
homme
par mètre carré vers l’an 2400 ! — et il est clair qu’aucun de nos pa
172
moyen de faire communiquer les âmes sans que les
hommes
se rencontrent — et que les rencontres souhaitables demandent à être
173
s points d’appui d’un réseau mondial d’échanges d’
hommes
, d’idées et d’informations. Mais toutes ces réalisations d’ordre prat
174
c’est seulement l’ensemble des moyens offerts aux
hommes
qui relèvent d’elle, pour s’approcher de la Vérité. Je crois que la V
175
nne véritable, plus de sens dans la vie de plus d’
hommes
et de femmes, par plus de possibilités offertes à chacun. C’est le ri
176
anète dans des problèmes qui intéressent tous les
hommes
. Une unité continentale est à cet égard indispensable. La région
177
ien de son époque, la révolte contre elle de tout
homme
qui se veut tel, et l’annonce admirable d’un monde équilibré — dans s