1
t qu’avant la fin du siècle quatre cinquièmes des
hommes
s’y seront entassés ; quand nos richesses s’accroissent aux dépens de
2
le-même, pour la première fois dans l’histoire, l’
homme
se voit contraint de choisir librement son avenir et celui de l’espèc
3
ble, tout comme il va de ces « nécessités » que l’
homme
invente quand il ne veut plus assumer sa liberté. Si nous ne choisiss
4
commencement de l’histoire des vrais désirs de l’
homme
dans toutes les dimensions de sa réalité — de son devenir ! Tout est
5
agriculture au paradoxe » On peut penser que l’
homme
, depuis le singe ou depuis le jardin mythique des origines, durant qu
6
isation, c’est-à-dire le premier dialogue entre l’
homme
et la Terre interrogée — labourée, fécondée, cultivée — l’initiative
7
a nature lui ménageait, ont finalement permis à l’
homme
de notre siècle une première prise de conscience et une première form
8
sées, le mouvement civilisateur se retourne sur l’
homme
lui-même et se met à créer la société. Alors surgissent les questions
9
ement de survivre aux menaces naturelles contre l’
homme
, désormais il s’agit de survivre aux menaces que notre industrie fait
10
que soient les dommages infligés, mais non pas l’
homme
. « Désormais » signifie concrètement : depuis le milieu du xxe siècl
11
eure de formuler et de vouloir une politique de l’
homme
et de l’humanité. C’est notre folle croissance qui affame le tiers-mo
12
que là où comptent les chiffres seuls et non les
hommes
. Au reste, il n’est pas sûr qu’à la fin de ce siècle, il y ait autant
13
que la nature a pu créer de plus affreux, si les
hommes
ne veillent pas à la forme et à la structure de la ville mondiale de
14
e la voix d’un citoyen criant sur l’agora. Mais l’
homme
ou la femme habitant un quartier de New York ou de Paris, même dispos
15
que l’agora ne peut plus contenir l’assemblée des
hommes
libres et responsables, les citadins prennent l’habitude de laisser l
16
ppe aux prises des sens et de l’intelligence de l’
homme
moyen. Et puisqu’elle n’est plus son affaire, alors, chacun pour soi
17
ue que constatée — entre dégradation urbaine de l’
homme
et dégradation de la Terre par la pollution et l’épuisement des resso
18
encore trouble la circulation matérielle entre l’
homme
et la terre, en rendant de plus en plus difficile la restitution de s
19
eul de son temps, c’est que le mal qu’on fait à l’
homme
des villes, on le fait aussi nécessairement à l’agriculteur et à sa t
20
ruinant aussi « la circulation matérielle entre l’
homme
et la terre » dans les campagnes. Je trouve un raisonnement de même f
21
qui nous dit avoir observé que la manière dont l’
homme
traite les animaux, annonce la manière dont il va traiter les hommes
22
nimaux, annonce la manière dont il va traiter les
hommes
: camps pour cages et destructions d’espèces animales pour « nouvelle
23
s les deux cas, il ne s’agit que d’attitudes de l’
homme
et de leurs suites : tout en dépend, et d’abord notre avenir. Si nous
24
t : car elle est née d’une mauvaise attitude de l’
homme
vis-à-vis de la nature, résultant d’un mauvais régime des relations e
25
ltant d’un mauvais régime des relations entre les
hommes
dans la cité. Tout cela se tient, organiquement, profondément. La des
26
s savent qu’ils luttent pour l’avenir des bébés d’
hommes
. L’épuisement des ressources « au rythme actuel » Sur les délai
27
endant quarante ans les besoins de 10 milliards d’
hommes
ayant un niveau de consommation double de celui actuellement atteint
28
À cette œuvre du diable faite par les mains de l’
homme
tout collabore dans notre société, où toute chose même excellente dev
29
lité incontrôlée, que le pape bénit. Et, enfin, l’
homme
lui-même, polluant majeur pour l’homme, par le détour de la nature ou
30
, enfin, l’homme lui-même, polluant majeur pour l’
homme
, par le détour de la nature ou sans détour, l’homme qui vous souffle
31
mme, par le détour de la nature ou sans détour, l’
homme
qui vous souffle sa fumée en plein visage, qui refuse d’abaisser sa «
32
raboles des atteintes combien plus durables que l’
homme
peut désormais porter à l’homme au moyen de la radio, de la TV et du
33
us durables que l’homme peut désormais porter à l’
homme
au moyen de la radio, de la TV et du conditionnement délibéré qui ent
34
s de la vie, non de l’économie ; et du Désir de l’
homme
, non de votre profit. L’homme qui se laisse manipuler système nerveux
35
; et du Désir de l’homme, non de votre profit. L’
homme
qui se laisse manipuler système nerveux, moelle et néocortex, atteint
36
tes les plus grandes villes du globe. Voilà notre
homme
de l’An 2000 : sans eau potable, sans pain, sans vin, et privé même d
37
sans dommages, au contraire, pour le bonheur des
hommes
, mais la faune d’une rivière ne peut survivre si les rejets d’une cen
38
urs, elle n’en reste pas moins une invention de l’
homme
. Or, dès son origine, dans sa genèse mythique, je la vois liée à l’ag
39
ol », comme disait Marx. Voilà qui signifie que l’
homme
a ressenti ses premières réussites techniques comme dérangeant à son
40
Et plus elle est puissante sur la nature, moins l’
homme
connaît les répercussions à long terme des effets qu’elle produit auj
41
e caractéristique des effets de la technologie… L’
homme
creux peut très bien exister ; une société d’hommes creux est tout à
42
omme creux peut très bien exister ; une société d’
hommes
creux est tout à fait concevable : elle pourrait même être assez bien
43
s managers ont un ordinateur. Le flair était de l’
homme
en l’homme et tenait compte de tout ce que l’homme avait acquis : sou
44
ont un ordinateur. Le flair était de l’homme en l’
homme
et tenait compte de tout ce que l’homme avait acquis : souvenirs d’éc
45
omme en l’homme et tenait compte de tout ce que l’
homme
avait acquis : souvenirs d’échecs et de succès vécus, culture, éthiqu
46
et coups de génie. L’ordinateur est extérieur à l’
homme
et ne tient compte de rien, hors du programme : il est radicalement d
47
La technique naît du rêve, donc du désir de l’
homme
La technique naît du rêve, il est vrai. Rêve de voler. Rêve d’agir
48
i seraient capables de détruire sélectivement les
hommes
d’une certaine ethnie (s’alimentant d’une certaine manière) ou de sté
49
es manipulateurs, capables de vous vendre copie d’
homme
et pilules de savoir, de mémoire, de plaisir — et celle des manipulés
50
titudes et les choix plus ou moins conscients des
hommes
qui déterminent une société, choix d’où celle-ci tire ses vertus comm
51
n à des appareillages automatiques, déchargeant l’
homme
non seulement de l’effort mais de certaines responsabilités, dont cel
52
qui est arrivé déjà. Prométhée crée les premiers
hommes
qui ne sont pas simplement issus du sol comme des légumes, ainsi que
53
me de Prométhée, son entreprise tournera mal. Les
hommes
qu’il forme de l’argile et dote d’une âme aventureuse ne pourront qu’
54
conséquences selon Hésiode et selon la Genèse : l’
homme
se voit condamné désormais à gagner son pain à la sueur de son front,
55
es dieux estiment que ce n’est pas l’affaire d’un
homme
— fût-il de la race des Titans, ou de fonction cosmique dominante28,
56
é la stratégie générale du cosmos et du rôle de l’
homme
dans le cosmos. Il sait que si l’homme s’empare des clés de l’action
57
rôle de l’homme dans le cosmos. Il sait que si l’
homme
s’empare des clés de l’action sur la matière et sur la vie, il n’en f
58
lois de la matière inanimée. Mais n’est-ce pas l’
homme
lui-même, bénéficiaire — croit-il — du rapt du feu, qui se condamne a
59
e est née des succès mêmes de la technique. Car l’
homme
qui veut agir sur la nature, au lieu d’en faire innocemment partie co
60
, celle de l’herbe, des arbres, des bêtes et de l’
homme
, et l’accroissement quantitatif dans la production, les échanges, l’é
61
de ce dont elle se nourrit, rien d’étonnant si l’
homme
d’aujourd’hui répugne à la concevoir dans sa réalité : elle répond, e
62
reprendre en main les commandes tient à ce que l’
homme
moderne est de moins en moins capable de se limiter volontairement pa
63
ue l’économie n’a rien à voir avec le bonheur des
hommes
. Elle a beaucoup à voir avec leur malheur, si j’en crois Engels, ou p
64
ues. 25. Cf. dans mon Aventure occidentale de l’
homme
, Albin Michel, Paris, 1957, le chapitre sur la machine-outil comme c
65
Rascher Verlag, Zurich, 1963. 28. « Dieu créa l’
homme
à son image, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit et leur dit
66
. 28. « Dieu créa l’homme à son image, il créa l’
homme
et la femme. Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez,
67
ires d’opposés citée par Robert Jungk, Pari sur l’
homme
, Laffont, Paris, 1975, p. 61-62. 31. Limits to Growth est le titre
68
. Ils dépendent au contraire des conceptions de l’
homme
et de son rôle sur la Terre qui nous animent en vérité. Non pas que n
69
ous animent en vérité. Non pas que nos idées de l’
homme
et de ses fins soient toujours bien conscientes chez la plupart. Mais
70
, et nous sommes tenus d’y faire face. Au reste l’
homme
n’a jamais rien entrepris sans risque. Négligeant de vérifier ce « fa
71
st tout à fait inadmissible dans ce contexte. Les
hommes
ne se trouvent pas devant une simple question de profit ou de bien-êt
72
miste américain « le plus sale de tous ceux que l’
homme
a jamais fabriqués » ? La « propreté » des réacteurs et de leurs déch
73
croissance absolue, comme vrai référentiel d’un «
homme
moderne » conforme aux ambitions de l’industrie d’hier et de l’État-n
74
alle un danger de mort atroce pour des millions d’
hommes
dans les deux Amériques. 12. « Le nucléaire assurera l’indépendanc
75
e mensonges en service commandé, proférés par des
hommes
non moins intelligents ni moins respectables que les promoteurs du nu
76
truisent à la fois la nature et la communauté des
hommes
, au nom du prestige de l’État — vanité collective et surprofits privé
77
attitudes opposées face à la vie, au destin de l’
homme
sur la Terre ; il y a deux morales incompatibles en théorie, si elles
78
s le nucléaire. Chercher l’énergie qui est dans l’
homme
au lieu de sacrifier l’homme à l’énergie dispensée par l’État, je dis
79
ergie qui est dans l’homme au lieu de sacrifier l’
homme
à l’énergie dispensée par l’État, je dis que c’est une révolution par
80
ues, sources de la puissance et de la sécurité. L’
homme
est en train de faire mourir la Terre sensible. C’est une sombre hist
81
ise codée qui ramène tout à la nation et rien à l’
homme
. Le péché originel de l’État-nation a consisté à se rendre propriétai
82
la souveraineté sur un territoire donné, sur les
hommes
qui l’habitent, sur leur environnement, leur vie, leur mort, et sur t
83
la diversité de l’Univers et la destination de l’
homme
à un jeu de signes monétaires au moins localement homogènes. Pour fon
84
des éléments radioactifs, naturels ou créés par l’
homme
dans les centrales nucléaires, comme le plutonium et le thorium. Sur
85
es « périodes », et là seulement, la volonté de l’
homme
et toute sa science sont d’effet rigoureusement nul. Je n’ai trouvé n
86
État-nation se voit progressivement dessaisi. Des
hommes
et des groupes d’hommes décident de reprendre en main leurs destins,
87
ressivement dessaisi. Des hommes et des groupes d’
hommes
décident de reprendre en main leurs destins, à l’échelon local et rég
88
rien. Mais sans lui ? Presque tout ce que peut un
homme
. Et malgré lui ? Le reste peut-être — ce que peut un homme avec d’aut
89
malgré lui ? Le reste peut-être — ce que peut un
homme
avec d’autres… Ce qu’il nous faut revoir maintenant, c’est la véritab
90
des origines pour « faire leur unité » — comme l’
homme
émerge de l’enfance pour « faire sa puberté » — et ils accèdent à la
91
torien contemporain63, à savoir « le contrôle des
hommes
, l’enracinement au sol ». Cette « conquête de l’espace et des hommes
92
ent au sol ». Cette « conquête de l’espace et des
hommes
par l’État n’est pas allée sans peine », ajoute-t-il. Mais ce n’est p
93
aîtresse : la « conquête » puis « le contrôle des
hommes
par l’État », c’est-à-dire, au fait et au prendre, par des corporatio
94
ste » : ces qualificatifs courants révèlent que l’
homme
d’aujourd’hui voit le gouvernement à l’image du Prince qui a conquis
95
’Obrigkeit (l’autorité) dans les Allemagnes, de l’
homme
fort en Italie, de l’ascète astucieux en Espagne, de la bonne moyenne
96
mule des États totalitaires. L’administration des
hommes
et des choses y est plus mécanisée que dans n’importe quelle société
97
e verra la guerre elle-même se retourner contre l’
homme
et peut-être l’éliminer. Dès aujourd’hui les grands ordinateurs des d
98
ce. On m’assure que les USA peuvent tuer tous les
hommes
existants environ 32 000 fois ; l’URSS seulement 29 000. Tout va donc
99
e pouvoir le plus grand jamais détenu par un seul
homme
, le phénomène de la guerre pousse-bouton peut marquer le seuil de l’a
100
nt de transmission d’une décision prise hors de l’
homme
et contre lui, par la mégamachine — qu’il a conçue. l) La guerre va
101
oyens de destruction, des centaines de millions d’
hommes
seraient victimes, et notre civilisation. m) L’interaction toujours
102
demeure donc de savoir en quel point du système l’
homme
peut intervenir. Comment sortir du système : vers l’autogestion ré
103
i le premier texte formulant cette critique : « L’
homme
n’est pas fait à l’échelle de ces immenses conglomérats politiques qu
104
avec la chair et la terre qui est nécessaire à l’
homme
. » (Alexandre Marc, dans L’Ordre nouveau , n° 15, 1934.) L’argument
105
ccupant » soit-il, qui n’ait été fabriqué par ces
hommes
et qui ne reflète à l’évidence les intérêts de deux groupes concurren
106
itre d’« hommes d’État », ne sont en fait que des
hommes
de l’État, lequel n’existerait pas sans eux, réduit à son essence abs
107
e dans les codes et les actes fondateurs. Or, ces
hommes
de l’État se défendront. Rompus à l’art de la déclaration autoritaire
108
de l’État ; ou bien il fait confiance à quelque «
homme
fort » et s’en remet pratiquement à l’État pour régler « ces problème
109
ques — qu’il paraît maintenant excuser ! Jamais l’
homme
ne s’était senti plus impuissant, mieux vidé de ses responsabilités e
110
u-delà d’une prochaine guerre générale. Ce sera l’
homme
ou l’État-nation, avant longtemps. Si l’État-nation s’écroulait, ce s
111
upposer maintenant que dans quelques lustres, les
hommes
cessent de trouver amusant d’aller plus vite, et donc commencent à se
112
nique déjà n’est plus dans la matière mais dans l’
homme
. Notre existence sur la planète n’est plus menacée par les éléments,
113
communs moraux se désintègrent. Il reste assez d’
hommes
vivants, de livres, de machines-outils et de connaissances techniques
114
est devenue nécessité vitale pour une époque où l’
homme
se voit contraint de choisir ses fins et les voies vers ces fins, sou
115
— annonce l’avenir global tant du Monde que de l’
homme
. Entre l’alpha et l’omega du temps, les Écritures déroulent sous nos
116
», les monstres cuirassés qui tuent le tiers des
hommes
, et les montagnes qui s’effondrent dans la mer, telle est la Catastro
117
sera jugulé, ce qui signifie l’exploitation de l’
homme
par l’homme et surtout par l’État (la Grande Bête), abolie ? Mais fau
118
, ce qui signifie l’exploitation de l’homme par l’
homme
et surtout par l’État (la Grande Bête), abolie ? Mais faute de croire
119
faute du saut de la foi dans la vie éternelle, l’
homme
reste prisonnier du temps sempiternel87. Ainsi le millenium, qui n’es
120
ience de plus en plus précise et même chiffrée, l’
homme
a senti qu’il pourrait bien n’avoir plus d’avenir — du moins plus d’a
121
’avenir qui ait un sens ? L’aventure globale de l’
homme
à la recherche de l’état bienheureux se ramène, pour le xixe siècle,
122
d’aucune sorte de fatalité, car elle procède de l’
homme
seul et non de ses besoins vitaux, mais de ses rêves, c’est-à-dire de
123
nce de « l’impossible », c’est-à-dire de ce que l’
homme
a fait (et rien ne peut plus empêcher qu’il l’ait fait88), mais aussi
124
êcher qu’il l’ait fait88), mais aussi de ce que l’
homme
n’a pu faire — jusqu’ici. L’avenir ou domaine du possible, se définit
125
: « ça s’arrangera ! », car « l’ingéniosité de l’
homme
est infinie ». La constatation de la crise actuelle, due à la technol
126
ra aux approches de l’an 2000, gouverné par « des
hommes
compétents et rationnels ». Sa Découverte du futur date de 1902, mais
127
gie nucléaire aurait réponse à tout, et bientôt l’
homme
ne se poserait plus d’autres problèmes que ceux que la technique peut
128
vient bientôt, mais en même temps il appelle les
hommes
: « Et l’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Et que celui qui a soif v
129
ontre l’entropie, dans les limites du destin de l’
homme
sur la Terre. Une seule chose est certaine, c’est la mort, non sa dat
130
ale, il est fatal qu’elles se retournent contre l’
homme
à plus long terme : toute la technologie actuelle vient de la guerre
131
prévisions quantitatives mesure la démission de l’
homme
devant l’État. D’où l’on déduit que l’économie de guerre, qui est le
132
itude volontaire mais non moins humiliante pour l’
homme
, la futurologie prétendue scientifique bride l’imagination au lieu de
133
tion. Car dans la mesure même où il est vivant, l’
homme
est imprévisible à lui-même. Tout ce qui prétend prévoir pour lui le
134
ent être évaluées : il faudrait tout savoir sur l’
homme
, ses régularités et ses folies ; tout savoir sur les ressources terre
135
. En 1974, je lis dans le Rapport de Tokyo sur l’
homme
et la croissance, publié par le club de Rome : « En vérité, nous somm
136
tiques. Mais c’est surtout dans la mentalité de l’
homme
de leur temps, dans les contradictions qu’ils y décelaient entre vale
137
st bien vrai que le secret de l’avenir est dans l’
homme
, au cœur de l’homme d’aujourd’hui ; et que de là, et de nulle part ai
138
secret de l’avenir est dans l’homme, au cœur de l’
homme
d’aujourd’hui ; et que de là, et de nulle part ailleurs, ni de la for
139
va se passer dans le monde s’annonce au cœur de l’
homme
et peut s’y lire d’abord, car c’est là que l’histoire se noue. De mê
140
ée subjective, puisqu’elle prend son appui dans l’
homme
sujet de l’histoire. La futurologie serait alors « objective » parce
141
à-dire de l’histoire déjà faite. Elle tient que l’
homme
, fait par l’histoire, est son objet, un objet parmi d’autres, soumis
142
d’être si l’on ne croyait plus à la liberté de l’
homme
. Elle existe et n’a d’intérêt qu’à seule fin d’orienter une politique
143
vec Astra. »), car elle tendrait alors à rendre l’
homme
prisonnier des rythmes du passé ou de fins étrangères à sa vocation :
144
mais nécessaires, de cette action morale. « Si un
homme
était vu quittant l’usine une fois son travail terminé le sourire aux
145
oit au contraire philanthrope. Il veut protéger l’
homme
en général (mais d’abord le paysan et l’ouvrier parmi lesquels il a s
146
nt de construire des autos, mais de fabriquer des
hommes
selon son idéal. Ce qui est proprement effrayant, c’est de constater
147
qu’il va changer la nature même des besoins de l’
homme
occidental et surtout de la conscience que l’homme a de ses besoins,
148
omme occidental et surtout de la conscience que l’
homme
a de ses besoins, en faisant passer au premier rang le plus artificie
149
, qui à leur tour peuvent anéantir des millions d’
hommes
. Ces enchaînements irrationnels et désastreux pour de très larges pan
150
effets de “l’explosion démographique” (2 500 000
hommes
au km2 en l’an 2400 selon le rapport Nixon paru fin 1969), exercent d
151
de cette mécanique n’est pas inscrit au cœur de l’
homme
, n’y est pas lisible, et que sa production en masse n’était réponse à
152
açait de léser pour longtemps au plus intime de l’
homme
moderne : à savoir ses besoins réels, ses désirs et ses finalités. Je
153
nsensible et que la fatigue semble disparaître, l’
homme
s’abandonne à des lois géométriques. Un jeu de chiffres d’horlogerie
154
prière106. » Cela s’appelle encore vivre. Mais l’
homme
qui était un membre vivant dans le corps de la nature, lié par les li
155
l’humanité quand on ignore à ce point ce qu’est l’
homme
? Quand on le réduit à des fonctions de main-d’œuvre et de consommati
156
ues et religieux, mais aussi aux avis de quelques
hommes
sensibles. (En formulant maintenant ces critères d’exclusion, je pens
157
« Supposons qu’au lieu de tourner en dérision les
hommes
les plus sensibles, nous les utilisions comme des “indicateurs” enreg
158
isé. Il nous faut une prospective au service de l’
homme
, non de l’État. Quant aux grands événements qui font l’histoire, et q
159
en soi, phénomène d’envergure mondiale, tel fut l’
homme
, tel demeure son mystère. Les effets fracassants déclenchés dans le s
160
e et son magnétisme psychotique, ce quasi-néant d’
homme
, ridicule et tragique, a été le prophète du Néant collectif, où il a
161
gles façades… La confrontation stupéfiante de cet
homme
et de cette ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au
162
astrophe prévue. Et devant le cadavre gisant de l’
homme
qui fit trembler tout l’univers, voici que nous nous écrions avec une
163
vis-à-vis de mon peuple ! Je ne suis qu’un petit
homme
du commun ! Si je perds mon prestige, je perds tout ! Vous, Monsieur
164
rolétaire ! » Ce prolétaire en uniforme, ce petit
homme
du commun, Charlot soldat l’avait représenté d’avance — gesticulation
165
e second rang qui peuvent déchoir dans un corps d’
homme
et l’occuper. Je l’ai entendu prononcer l’un de ses grands discours,
166
léchir ou même délirer… » « On ne tire pas sur un
homme
qui n’est rien et qui est tout. On ne tire pas sur un petit-bourgeois
167
-bourgeois qui est le rêve de soixante millions d’
hommes
. On tire sur un tyran, ou sur un roi, mais les fondateurs de religion
168
rce que ma mission me protège.” Il faut croire un
homme
qui dit cela… D’où lui vient le pouvoir surhumain qu’il développe pen
169
emande s’il est intelligent. Ne voit-on pas qu’un
homme
intelligent, si cela compte en lui le moins du monde, il ne vaut rien
170
ns rien détruire de ce qui s’est fait par lui. Un
homme
quelconque, transfiguré par sa ténébreuse “mission”, Schickelgruber h
171
ns tous les pays, pas seulement en Allemagne, des
hommes
subissent la contagion de ce mal, changent subitement de visage, se r
172
général — l’universel — mais aussi contre chaque
homme
en particulier — le personnel — tel fut le péché constitutif du parti
173
même pour une collectivité, mais il faut que des
hommes
, qu’un homme parle pour elle, soit selon sa folie et ce sera Hitler,
174
collectivité, mais il faut que des hommes, qu’un
homme
parle pour elle, soit selon sa folie et ce sera Hitler, soit selon la
175
agiques, indépendantes de toute intervention d’un
homme
, mais auxquelles il confère leur vrai sens, en tant qu’il va détermin
176
oses que de rappeler à ses finalités l’action des
hommes
. Les choses ne font rien par elles-mêmes ; elles ne peuvent pas désob
177
ndre dégât. Le seul ennemi de l’humanité, c’est l’
homme
, seul à pouvoir mentir à sa nature, désobéir à son programme génétiqu
178
13 Prophétiser, c’est agir par des mots sur l’
homme
, qui agira par ses mains et sur les choses. L’homme réagit à l’appel
179
mme, qui agira par ses mains et sur les choses. L’
homme
réagit à l’appel de son nom, la chose non. Il n’y a pas de magie. Je
180
tériel », seul sens auquel l’immense majorité des
hommes
de ce siècle croit vraiment. Les temps sont proches quand les finalit
181
— le grand réveil, la réconciliation avec Dieu, l’
homme
et la nature, et la cité nouvelle dont ils donnent les mesures114. Il
182
créativité. Dès ici, l’avenir est notre affaire d’
hommes
libres, de créateurs libres et responsables. À nous tous de prophétis
183
ve normative et globale, partant de l’intime de l’
homme
et de sa vocation, c’est-à-dire de ses finalités, par opposition à to
184
de tous les monstres froids » que la majorité des
hommes
d’aujourd’hui tient encore malgré tout pour le dernier recours contre
185
r, ce capitalisme-là, c’est vous et moi ; c’est l’
homme
occidental et son désir, l’homme soviétique et son espoir, l’homme du
186
et moi ; c’est l’homme occidental et son désir, l’
homme
soviétique et son espoir, l’homme du tiers-monde et son rêve d’égaler
187
et son désir, l’homme soviétique et son espoir, l’
homme
du tiers-monde et son rêve d’égaler… Et quand vous en souffrez, vous
188
: « Les machines se multiplient plus vite que les
hommes
. » « La route vient encore de faire 432 morts pendant le week-end. »
189
. Les machines ne se multiplient pas, ce sont des
hommes
seulement qui les ont assemblées, vendues, achetées. Quant aux « impé
190
nce irréversible de ce qui limite la liberté de l’
homme
. Si l’on me demande : — Serons-nous assez nombreux à croire cela ? (o
191
naissance d’un nouvel esprit communautaire… Que l’
homme
rencontre dans le monde actuel des contraintes partout multipliées et
192
eur temps à vouloir l’en convaincre. En vérité, l’
homme
reste libre pour l’essentiel seulement, qui est le choix de ses fins
193
on nomme prophétie. Mais si l’on veut retrouver l’
homme
et non l’esclave ou le robot au terme de l’évolution, il faut partir
194
obot au terme de l’évolution, il faut partir de l’
homme
tel qu’il peut devenir, et chercher les voies et moyens de son progrè
195
i est le progrès vers sa personne. Partir de l’
homme
L’homme d’aujourd’hui prend conscience de sa condition d’homme en
196
ogrès vers sa personne. Partir de l’homme L’
homme
d’aujourd’hui prend conscience de sa condition d’homme en regimbant c
197
d’aujourd’hui prend conscience de sa condition d’
homme
en regimbant contre ce qui la nie. Il se découvre par ce qui le bless
198
cette falsification introduite au cœur même de l’
homme
, dans ses désirs et dans ses rêves. Elle est devenue en un demi-siècl
199
ressions désintégrantes contre le noyau même de l’
homme
, que pratiquent jour et nuit les pouvoirs, la publicité et les grande
200
g d’art politique par excellence, il y a ceci : l’
homme
des grandes villes, des longues avenues qui asphyxient ou tuent qu’el
201
nt embouteillées ou qu’on y circule rapidement, l’
homme
des HLM, des pavillons de banlieue ou des quartiers résidentiels, est
202
rustration n’est pas ressenti par la majorité des
hommes
et des femmes de ce temps. De fait, ils ne savent pas le dire aux enq
203
e qui est tué en nous, ça ne se voit pas 118. » L’
homme
des villes d’aujourd’hui ne parvient plus à être ni solitaire ni soli
204
e ferme, on ne peut plus vicieux. Ce qui aliène l’
homme
d’aujourd’hui c’est aussi ce qui détruit les bases de toute communaut
205
e pose la question décisive : qu’est-ce donc en l’
homme
, qui est aliéné ? Je réponds que c’est la personne, ce qui fait qu’il
206
aison d’être. Je dis personne pour distinguer cet
homme
de l’individu sans visage ou simple exemplaire de l’espèce, pareil à
207
importe qui d’autre que lui. La personne est en l’
homme
ce qui souffre de l’absence de communauté, mais aussi de l’excès de p
208
ondent à la limite. Car où serait la liberté d’un
homme
qui ne pourrait la manifester par un exercice responsable ? Et commen
209
réalité. Et cette relation définit la santé de l’
homme
occidental. Tout ce qui la fausse est donc morbide et mène au totalit
210
dans les rues de Francfort étaient portés par des
hommes
aux chemises brunes qui chantaient le « Horst Wessel Lied ». L’hom
211
nes qui chantaient le « Horst Wessel Lied ». L’
homme
antinomique « Toute politique implique une idée de l’homme », aima
212
mique « Toute politique implique une idée de l’
homme
», aimait à rappeler Valéry. Mais nous voyons dans notre société plus
213
é plusieurs politiques en conflit. Les idées de l’
homme
qui ont permis la crise actuelle — l’homme économique, le bourgeois,
214
s de l’homme qui ont permis la crise actuelle — l’
homme
économique, le bourgeois, l’individu rationaliste, mais aussi le sold
215
dée contraire que la cité, étant construite par l’
homme
, n’est pas nécessairement au-dessus des citoyens. Avec le christianis
216
end lui imposer. Non pas un modèle idéal, mais un
homme
qui se fait en allant vers ses fins, homo viator et non statique et s
217
n calculable ni contrôlable. La personne est cet
homme
antinomique que l’on réduit à l’apathie quand on le force à n’être pl
218
ger sans perdre son identité profonde — tel est l’
homme
personnel dans sa vitalité. Il trouve sa réalité dans le conflit comm
219
s sont uniques Les chances mathématiques que deux
hommes
soient pareils sont évaluées à une sur 250 milliards. Pratiquement nu
220
ais de leur solidarité dans l’espérance. Que cet
homme
du conflit, en tension dialectique, soit aussi « la mesure de toutes
221
, des villes, des cultures, des paysages… Enfin l’
homme
, en tant que personne, est la source de toutes les valeurs d’une soci
222
isages, ce n’est rien qu’une image en nous119. L’
homme
qui prétend ne pas être là La philosophie contemporaine, en France, e
223
r ses tenants. Tout son effort vise à supprimer l’
homme
, l’identité du sujet homme, la personne, et à faire rentrer « ça » da
224
ort vise à supprimer l’homme, l’identité du sujet
homme
, la personne, et à faire rentrer « ça » dans la nature, ou la matière
225
arti pris constant d’aller contre tout ce que les
hommes
ont jusqu’ici pensé « naturellement », contre tout ce qu’ils ont jusq
226
« nature humaine ». Il se trompait sans doute : l’
homme
n’est rien que nature, nous dit-on. Il faudra donc en venir à identif
227
faudra donc en venir à identifier et spécifier l’
homme
: — comme le seul animal qui éprouve le besoin de déclarer qu’il fait
228
uns de ses individus, de se déclarer illusoire. L’
homme
serait le seul animal capable de se renier, de nier les évidences, et
229
sonne ». Derrière tout cela, la peur panique de l’
homme
moderne : s’avouer responsable du monde qu’il a fait. Comme Adam lors
230
plus personne, il n’est plus là… Mais chez les
hommes
de chair et sang, la personne est toujours instante, c’est une virtua
231
, et qui est la preuve de son existence. Or, tout
homme
est capable d’une œuvre, et presque tout homme en fait une, en condui
232
ut homme est capable d’une œuvre, et presque tout
homme
en fait une, en conduit même plusieurs de front, le plus souvent à so
233
la société ne sera pas reconstruite en vue de cet
homme
créateur. 116. Werde was du bist, deviens qui tu es. C’était l’un
234
ble : c’est l’aliénation primordiale, qui livre l’
homme
à toutes les manipulations par la publicité, la mode, les partis poli
235
progrès seul authentique qui est le progrès de l’
homme
même, non du nombre des choses autour de lui. Plus simplement : c’est
236
Elles n’auront pas pour but de modeler un type d’
homme
, comme l’école napoléonienne, qui passait l’uniforme aux élèves et vo
237
hensibles. Gouverner, c’est en somme conduire les
hommes
collectivement dans des voies et vers des objectifs qui ne leur sont
238
ernement est au service de l’État-roi, et non des
hommes
, de sa puissance et non de leurs libertés. La devise « gouverner c’es
239
e n’est pas leur affaire. Tel est le dilemme de l’
homme
politique d’aujourd’hui. Il s’agit de savoir si l’État, dans la pours
240
tes fins polémiques : à savoir que je tiendrais l’
homme
pour bon, en tout cas pour meilleur qu’il n’est (et qu’eux ne sont, a
241
les renforcer sans cesse. Or, je ne tiens pas les
hommes
pour meilleurs en moyenne que ceux qui les mènent au désastre. Je pro
242
nations. Que toute communauté s’origine dans l’
homme
— et réciproquement Vu dans l’ensemble de son évolution du milieu
243
e : elle prend racine dans la condition même de l’
homme
et pas ailleurs, dans ses besoins fondamentaux et ses fins les plus p
244
de sa vocation unique vécue parmi les autres. Nul
homme
ne naît de soi, ni ne peut vivre seul, sans l’aide qu’il reçoit et qu
245
e, sans l’amour qu’il reçoit et qu’il donne. Tout
homme
est par sa condition en communauté symbiotique, tout homme est « symb
246
par sa condition en communauté symbiotique, tout
homme
est « symbiote » (selon le grec) ou « convive » (selon le latin), par
247
ature, selon Althusius, ne pousse pas seulement l’
homme
à l’acte procréateur, mais à « la solidarité intime, étroite et const
248
f — Classe, Race, Parti ou Dictateur — contre les
hommes
différents, les hommes réels. L’État qui se prétend de tous, pour tou
249
ou Dictateur — contre les hommes différents, les
hommes
réels. L’État qui se prétend de tous, pour tous — et qui est fait con
250
e « le résultat d’une conquête de l’espace et des
hommes
(sic) par l’État ». « L’État classique exerce son pouvoir (…) au prof
251
tifié, et tôt après personnifié. Un consensus des
hommes
de l’État et de l’Université tend à faire entrer ce concept dans le d
252
onfèrent à l’État une existence indépendante de l’
homme
concret, et qui, nécessairement, l’opprime. Et les uns voudraient que
253
e résistances civiques. Et cela durera tant que l’
homme
occidental restera médusé, c’est-à-dire aveuglé par le besoin de sécu
254
celui qui ne sait pas qu’il s’agit de religion. L’
homme
d’aujourd’hui est convaincu que le pouvoir sacré des rois s’est vu «
255
Or, cette majesté stato-royale rejaillit sur les
hommes
de l’État, qu’ils soient président de la République, ministres, grand
256
ster qu’en un recours aux valeurs créatrices de l’
homme
européen. Situer au centre de l’homme le centre de la société A
257
ces de l’homme européen. Situer au centre de l’
homme
le centre de la société Althusius contre Jean Bodin, c’est la pers
258
. Althusius, c’est aussi la société fondée dans l’
homme
, contre l’État dressé hors de l’homme, face à lui. Dès mes premiers é
259
ndée dans l’homme, contre l’État dressé hors de l’
homme
, face à lui. Dès mes premiers écrits sur la chose politique, j’ai res
260
ti le besoin fondamental de situer au centre de l’
homme
le centre de la société. Car autrement, me disais-je, l’homme est un
261
tre de la société. Car autrement, me disais-je, l’
homme
est un aliéné. S’il dépend d’autre chose que de sa vocation — d’une c
262
ique de la personne : Une politique à hauteur d’
homme
, c’est une politique dont le principe de cohérence s’appelle responsa
263
ividualiste ; elle s’oppose à l’exploitation de l’
homme
par ses créations, par l’État… Elle refuse la dictature parce que le
264
un pas de plus dans le concret en situant dans l’
homme
qui pense en puissance d’acte le lieu de la nouvelle mesure communaut
265
e ou qu’il échoue — pour situer en ce centre de l’
homme
le centre de la société, préfigurent dès maintenant la conquête et l’
266
pas été jusqu’au bout de son individuation que l’
homme
moderne a perdu le sens communautaire131. On ne le lui rendra pas par
267
ques marginaux », mais un besoin fondamental de l’
homme
. La frustration systématique de ce besoin a commencé avec l’urbanisat
268
t se faire entendre. Recréer une communauté où l’
homme
puisse recouvrer la dimension civique sans laquelle il n’est pas une
269
houle parvient par les baies ouvertes, cent-mille
hommes
battent les murs de la halle. Quelques femmes s’évanouissent, on les
270
projecteur fait apparaître sur le seuil un petit
homme
en brun, tête nue, au sourire extatique. Quarante mille hommes, quara
271
n, tête nue, au sourire extatique. Quarante mille
hommes
, quarante mille bras se sont levés d’un seul coup. L’homme s’avance t
272
arante mille bras se sont levés d’un seul coup. L’
homme
s’avance très lentement, saluant d’un geste lent, dans un tonnerre as
273
autaire. Je la résume en trois évidences. 1. Les
hommes
ne peuvent vivre seuls qu’en régime d’exception pour peu de temps, da
274
celui de la dernière génération de l’humanité. L’
homme
vit par groupes. Tout est couplé dans l’Univers, tout est pôles contr
275
calviniste, soucieuse d’organiser la société des
hommes
pécheurs, afin qu’ils puissent y devenir responsables de leur vocatio
276
cle : ils suivent par monts et vaux quelque saint
homme
, comme Robert d’Arbrissel, moine vagabond133 et ils sont facilement r
277
re notre patrie spirituelle — pour la plupart des
hommes
de ce temps et pour leur société désorientée, les ordres, surtout rel
278
régimes totalitaires au sens actuel ? Non, car l’
homme
et la femme y entrent librement, peuvent en sortir de même ou s’en tr
279
e dont le sigle, à défaut de devise, est HLM. Les
hommes
, les femmes et les enfants des « grands ensembles » vivent côte à côt
280
nt tout, des buts d’action. Rien n’unit mieux les
hommes
que leurs efforts communs : qu’ils aient abouti ou raté, ce seront le
281
et le clan, il a fallu s’en arracher pour devenir
homme
— c’est l’aventure de l’individu ; et puis il a fallu la recréer, lib
282
réer, librement, à un autre niveau, pour vivre en
homme
, et c’est devenir une personne. Notre temps est celui des ensembles c
283
panouissement ? Est-ce une question de biens ou d’
hommes
? Évidemment, une question d’hommes. Mais les hommes ne peuvent être
284
de biens ou d’hommes ? Évidemment, une question d’
hommes
. Mais les hommes ne peuvent être eux-mêmes que dans de petits groupes
285
mes ? Évidemment, une question d’hommes. Mais les
hommes
ne peuvent être eux-mêmes que dans de petits groupes compréhensibles.
286
mégalopolitaine, qui nous paraît irrémédiable — l’
homme
ne pourra jamais récupérer l’humus perdu, ni faire refluer la marée d
287
blement le salut pour des centaines de millions d’
hommes
, mais le salut n’est pas toujours rentable. Serait-il opportun d’aver
288
a produite, comme on devait l’attendre, là où des
hommes
et des femmes ont pris conscience qu’ils en étaient le plus nécessite
289
ontrol (« pas difficile », dit-il) permettait à l’
homme
« une jouissance accrue », mais qui n’entraînait pas « la terreur d’u
290
’un système économique et financier qui opprime l’
homme
et l’aliène dans toutes ses dimensions et particulièrement dans son c
291
t cela ne serait rien s’il s’agissait de méchants
hommes
: on pourrait les calmer, les remplacer par d’autres. Ce qui est tout
292
lter leurs sujets : c’est la raison pour quoi les
hommes
de l’État et tous ceux qui partagent leurs goûts (qu’ils prennent pou
293
erres nationales, si l’on veut que l’histoire des
hommes
et que la vie simplement continuent. Mais si l’on refuse la guerre at
294
. — La nécessité des régions paraît ancrée dans l’
homme
lui-même, c’est-à-dire dans les exigences de la personne. La personne
295
l’esprit des contemporains : si l’on demande à l’
homme
de la rue de définir les Basques ou les Flamands, les Occitans ou les
296
nt qu’à la pensée et au jugement moral. Dès qu’un
homme
est ému, ou se met à jurer, l’accent de sa première adolescence se dé
297
de sa première adolescence se déclare. Priver un
homme
de son dialecte, c’est-à-dire de cette langue première, c’est en fair
298
ont l’expression de la volonté d’autogestion de l’
homme
en lutte contre l’aliénation statolâtrique, civile ou militaire, fasc
299
tion, autant dire à la destruction prochaine de l’
homme
, et tout d’abord de la nature par l’homme. Pour les années qui vienne
300
ne de l’homme, et tout d’abord de la nature par l’
homme
. Pour les années qui viennent, je ne vois d’autre issue praticable qu
301
ion soit cet espace de participation civique où l’
homme
puisse devenir présent au monde et à soi-même conjointement. La plupa
302
ntement. La plupart des difficultés qu’éprouve un
homme
de notre temps essayant de concevoir une Europe des régions provienne
303
ure d’imposer depuis un siècle, et selon lequel l’
homme
d’aujourd’hui croit sans la moindre discussion en une série de propos
304
ion, c’est-à-dire pratiquement, de l’ensemble des
hommes
vivant sur un territoire délimité par le hasard des guerres et les ca
305
correspond à quelque chose de fondamental chez l’
homme
néolithique, nomade fixé au sol à partir du Xe millénaire avant notre
306
résentation de la société, imposé par l’école à l’
homme
d’aujourd’hui, la région ne saurait apparaître que sous la forme d’un
307
l’autonomie, au nom des fins communes à tous les
hommes
. Il y a là, sans doute, un choix moral, mais plus sûrement et simplem
308
e pouvoir et de prestige. Ce n’est pas un souci d’
homme
réel, de femme réelle, c’est trop loin de la vie quotidienne. En reva
309
ce, mais Pic de la Mirandole et le discours sur l’
homme
. Weimar n’est pas seulement Goethe et Schiller, mais l’Université d’I
310
’évanouissaient, crée dans l’esprit de beaucoup d’
hommes
et de femmes une espèce de vertige insupportable. Leur image du monde
311
n avant d’être en place, par le seul fait que des
hommes
luttent pour l’établir — voilà le remède agissant sur les causes les
312
, le 25 janvier 1974. 171. Cf. Jean Hamburger, L’
Homme
et les hommes, Flammarion, Paris, 1976, et Jacques Ruffié, De la biol
313
er 1974. 171. Cf. Jean Hamburger, L’Homme et les
hommes
, Flammarion, Paris, 1976, et Jacques Ruffié, De la biologie à la cult
314
r fonder une vraie fédération, il faut partir des
hommes
non des États, et pratiquement des communes de base en lesquelles l’h
315
pratiquement des communes de base en lesquelles l’
homme
assume sa vocation, j’entends : devient lui-même avec les autres. Que
316
zaines de petits pays très serrés, très peuplés d’
hommes
très divers et hantés de fantômes historiques auxquels ils tiennent s
317
la société du xxe siècle : celle d’apprendre à l’
homme
, dès qu’il devient adulte, à reconnaître ses besoins réels, et à crit
318
ure » désordonnée, aux propensions mauvaises de l’
homme
, n’opposons plus la seule police, qui aggrave le mal, mais l’éducatio
319
ranches. À tout instant de la société, il y a des
hommes
de tous les âges, inextricablement mêlés, et co-responsables de tout.
320
es et les plus stériles, voire dé-créantes, que l’
homme
ait jamais provoquées. Allons plus loin. On ne cesse de revendiquer,
321
e ramène à ceci, en termes de pouvoir : Comment l’
homme
, dans la société technico-industrielle démesurée et sans cadres, pour
322
Regarder un atome, c’est le changer. Regarder un
homme
, c’est le transformer. Regarder l’avenir c’est le bouleverser. » Et q
323
res à sauvegarder les mouvants équilibres entre l’
homme
, la cité, et la nature, dans l’ensemble de nos pays. Dans le cadre de
324
ant tout chronologique. La plupart des rêves de l’
homme
se sont réalisés au cours des âges — voler, aller sous l’eau, marcher
325
t quantification, c’est-à-dire réduction de tout,
hommes
et choses, à du calculable et manipulable à partir du centre ; espace
326
de notre temps. Et voilà bien pourquoi plusieurs
hommes
politiques, dont quatre ou cinq du premier rang, en Amérique du Nord
327
uisaient. Mais depuis dix mille ans qu’il y a des
hommes
à histoire et qui n’ont pas trouvé mieux que la guerre pour résoudre
328
ar opposition à l’énergie intérieure, celle que l’
homme
tire de son corps, de son âme, de son esprit et ses fins de foi. 200
329
t qu’on ne peut simplement écarter. Je veux que l’
homme
dure à cause de l’espérance. À quoi s’ajoute un raisonnable espoir. L
330
quoi s’ajoute un raisonnable espoir. La fin de l’
homme
, tout à l’heure, serait au moins prématurée. Nous voyons aujourd’hui
331
ais que serait la beauté du Monde sans l’œil de l’
homme
? C’était si beau, la Terre de la Vie, bleue, verte et blanche dans l
332
e prévision d’avenir meilleur qui ne passe par un
homme
meilleur. Car il arrivera… ce que nous sommes. Et quoi d’autre peut-i
333
re. La décadence d’une société commence quand l’
homme
se demande : « Que va-t-il arriver ? » au lieu de se demander : « Que
334
s métaphysiques et religieuses quant au rôle de l’
homme
sur la Terre et quant à ses options de base : la puissance ou la libe
335
té ! Ce ne sera pas encore la fin de la peine des
hommes
, la vie sans poids. Pas encore le Jour éternel. Mais quelque chose co
336
stoire mais d’une rénovation de l’aventure d’être
homme
, si elle prend naissance dans notre cœur. Écoutons maintenant le cr