1
les États-nations sacralisés, entre une nécessité
humaine
des plus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir !
2
s même de notre vie ? Oui, je crois à la personne
humaine
et à sa liberté. Pour surmonter les aliénations actuelles, il faut po
3
ie dans la cité, « l’art d’aménager les relations
humaines
», et en Europe l’art d’équilibrer tous les contraires, toutes les te
4
ont pas arbitraires. Ils expriment des répulsions
humaines
. Supprimez des obstacles extérieurs et vous créez des obstacles intér
5
estion le productivisme sans frein et sans mesure
humaine
; nous affirmions que ce productivisme traduisait une mentalité commu
6
elle du continent. Cette recherche d’un équilibre
humain
est d’ailleurs beaucoup plus révolutionnaire qu’on ne le pense. Elle
7
pense, par la force des choses, par des échanges
humains
, des relations de voisinage, en dépit des capitales, et, un beau jour
8
réation d’une communauté SUI GENERIS, d’un milieu
humain
où l’on se sent heureux de vivre, de travailler ou de ne rien faire,
9
e la nation. Gabriel Marcel, Les Hommes contre l’
humain
Face aux totalitaires de toutes couleurs et aux démocraties plutôt d
10
ge de la liberté, c’est-à-dire de la personnalité
humaine
. L’homme est une personne, ou il n’est rien du tout ; ni race, ni rég
11
profit de l’étatisme. La révolution, comme l’être
humain
, est antiétatiste par essence. C’est la France, la première, qui a dé
12
i bien dans L’Amour et l’Occident sur le couple
humain
— création mutuelle de deux personnes dans le respect de l’autre — qu
13
aux États-Unis, par exemple. La moitié du malheur
humain
, en Occident, tient dans le terme d’adultère. Et cette catastrophe vi
14
er aussi le sens même de nos vies et des rapports
humains
, mariage compris. Car s’il y a aujourd’hui une crise du mariage, il y
15
tion, c’est livrer sans recours toute l’existence
humaine
à la bureaucratie anonyme d’une seule capitale : c’est-à-dire à perso
16
de l’homme , en tant qu’accroissement des risques
humains
, comme le montre la science, qui est à double tranchant. Ou bien, je
17
t de l’histoire interprétée à partir des réalités
humaines
, et non plus des mythes stato-nationaux. (Voir aussi Sur la France de
18
elle est à la fois, par excellence, une « science
humaine
», une « science politique » et une recherche interdisciplinaire ou t
19
, Les Fondements de la musique dans la conscience
humaine
, tome I, p. 200, 188, 178. p. « Souvenirs d’Honegger et de Nicolas d
20
ionnaires), mais plutôt aux besoins de la société
humaine
, de la communauté humaine sous toutes ses formes : municipale, région
21
x besoins de la société humaine, de la communauté
humaine
sous toutes ses formes : municipale, régionale, nationale, continenta
22
ur anarchisant à l’état prétechnique des sociétés
humaines
. Il s’agit au contraire de le calculer, avec autant de soins et de pr
23
saire, inévitable et naturel de toute l’évolution
humaine
. L’école, surtout secondaire — mais l’université n’était pas en reste
24
Ferdinand de Saussure, le père de nos « sciences
humaines
», l’institut Rousseau, Jean Piaget, les Rencontres internationales,
25
ques » monstrueux, qui faisaient abstraction de l’
humain
. 3. Conditionné par le respect de la Science, qui a pris la place qu’
26
on commode. Ce faisant, il se coupe de la mémoire
humaine
, de l’approche familière des symboles, que nous découvrons dans nos r
27
éritage judéo-chrétien) ; — la notion de personne
humaine
, autonome et chargée d’une vocation unique mais fondatrice de communa
28
de l’Histoire, la seule forme pensable de société
humaine
. Et du même coup, elle tend à nous faire croire que cet État-nation a
29
se au profit matériel que l’honneur et le bonheur
humain
, et dont dépendra l’avenir non seulement de l’École, ou de l’Europe,
30
ordées d’arbres : partout s’affirment la présence
humaine
, son activité, sa mesure. Ni toundras, ni pampas, ni déserts. Point d
31
, il n’est pas de pays au monde que le gigantisme
humain
menace dans ses fondements plus que la Suisse. Car la Suisse tire sa
32
pax helvetica », votre contribution à l’aventure
humaine
. ad. « Je rentrais de l’espace… », 24 Heures, Lausanne, n° 121, 27-
33
de la communauté, dans le complexe des relations
humaines
, qu’on peut suivre à la trace les vocations, activées par un appel in
34
nt à ses lois. Mais à mesure que cet impérialisme
humain
se fait moins respectueux des dieux, tourne plus aisément les impérat
35
de la vie, tel est bien le résumé de l’évolution
humaine
— jusqu’à nous. Ayant dépassé la nature, l’homme tente de se dépasser
36
ilement imaginer qu’elle sera l’ère des relations
humaines
de plus en plus indépendantes des contraintes du sol et des définitio
37
té, science ou art de l’aménagement des relations
humaines
dans la cité, au service des finalités soit de la cité elle-même, pou
38
uels dynamismes anonymes, impersonnels, voire non
humains
. Or, dans nos études du futur (et surtout s’agissant de participation
39
culturelle du même ordre. II. Les invariants
humains
La prévision ne prend son sens et sa valeur que pour autant qu’il
40
constamment menacé ou lésé par un autre invariant
humain
, l’égoïsme, qui nous rend insensibles aux désagréments que nous infli
41
d’un territoire défini ou de l’immédiate présence
humaine
, psychosomatique, « globale », il paraît probable que des discordance
42
leur intérêt. Car il est évident qu’une attitude
humaine
arrogante à l’égard de la nature, inconsciente de la finitude de ses
43
ique aux systèmes régnants. La faculté proprement
humaine
de refus des nécessités, de défi au destin, doit être à tout prix pré
44
que, et donner un sens possible, ultime, vraiment
humain
, à la mise en question globale du « siècle ». Point de participation
45
bordées d’arbres : partout s’affirme la présence
humaine
, son activité, sa mesure. Ni toundras, ni pampas, ni déserts. Point d
46
, il n’est pas de pays au monde que le gigantisme
humain
menace dans ses fondements plus que la Suisse. Car la Suisse tire sa
47
tradictoires, toujours à l’œuvre dans toute chose
humaine
, sont ici comme ailleurs la qualité de la vie et les conditions de vi
48
saire, inévitable et naturel de toute l’évolution
humaine
. L’École, surtout secondaire — mais l’Université n’était pas en reste
49
gue une troisième forme de l’existence proprement
humaine
, qui est l’âme. Je ne prends pas ce mot dans le sens noble et vague q