1 choisir librement son avenir et celui de l’espèce humaine  ; et il y est contraint du seul fait qu’il en a, pour la première foi

2 en compte les dangers écologiques et les risques humains autant que les avantages économiques d’un projet, pour établir son co

3 vers visible ne serait plus qu’une sphère d’êtres humains , dont le diamètre s’allongerait à la vitesse de la lumière. Et je fa

4 ls ont calculés, et de se référer à des finalités humaines ou divines qui pourraient seules permettre de récuser les prétendus «

5 orcer à s’intégrer ou à respecter des communautés humaines qu’elles bafouent ouvertement aujourd’hui. Il y en aurait deux : le p

6 anouira un jour en arbre, en éléphant ou en corps humain . Tout cela est bel et bon, la croissance, c’est la vie, la loi de la

7 t un corps sans son programme de vie : l’individu humain passerait ainsi de 30 cm à 1,75 m en vingt ans, puis atteindrait une

8 xponentielles dépassaient toute espèce de réalité humaine praticable et qu’elles monteraient très vite. Qu’elles parviendraient

9 ècle, à des altitudes irrespirables, où tout être humain disparaîtrait, où les ressources de la terre seraient épuisées, dans

10 t qui ait eu un impact comparable sur une société humaine . J’ai eu de vives discussions à Bruxelles il y a quelques mois, avant

11 u revenu par tête d’habitant n’est pas une mesure humaine qui puisse diriger une politique, il faut absolument abandonner ça, e

12 ’appelle « politique » l’aménagement des rapports humains , dans une communauté donnée, l’équilibre entre la hiérarchie des beso

13 comme au temps d’Aristote la gestion des rapports humains dans la cité. Que le Conseil en soit remercié par les Douze, en tant

14 nature, et finalement pour la survie de l’espèce humaine . Qu’il s’agisse de la pollution résultant de la production industriel

15 ma part Rapport sur la dégradation des relations humaines et la dissolution des liens communautaires. On y décrirait le désert

16 être transposée du plan théologique à celui de l’ humain , par Augustin d’abord, lequel estime que l’homme, étant fait à l’imag

17 me », de la Deuxième Personne divine, la personne humaine est devenue la coexistence en tension de l’individu naturel et de ce

18 écessairement entraînerait dans sa perte l’espèce humaine . Car l’homme ne peut rien contre Dieu, tout contre l’homme. Quand on

19 , la patrie n’est ni petite, ni grande : elle est humaine . Ses limites — si limites il y a — ne peuvent être indéfiniment diste

20 s’établissent nécessairement toutes les relations humaines . Cette omnipotence étatique ne paralyse pas seulement les rapports en

21 situation). Par contre, la situation n’a de sens humain qu’en fonction de l’attitude de l’homme. (ON 38) Le Plan sans cont

22 tuel « plan » économique fasse appel aux ressorts humains de l’économie : solidarité, collaboration, initiative, émulation, lut

23 à la fois intelligente et libre — de la personne humaine , créatrice de communautés. (ON 37) L’état totalitaire n’est pas aut

24 haut9, qui concluait qu’une situation n’a de sens humain qu’en fonction de l’attitude de l’homme. Je conclus pour ma part que

25  » 7. Entre-temps Léon Blum a publié À l’Échelle humaine . 8. Je voudrais dédier cette citation aux ouvriers de Lip, qui pours

26 t pas fonction du territoire occupé par le groupe humain qui en est le porteur. Les Suisses sont les dépositaires d’une grand

27 (qui englobe les sciences exactes, naturelles et humaines , et l’urbanisme, aussi bien que la philosophie, les arts, les lettres

28 visages n’existent à vrai dire que pour notre œil humain auquel ils n’apparaissent qu’en vertu d’une opération mal explicable,

29 ère, inversant l’ordre trinitaire comme le miroir humain reflète l’image énigmatique du divin, procèdent authentiquement du mê

30 iques ; et encore moins à perpétrer sur le visage humain une défiguration systématique, délibérément délirante, comme Picasso

31 ue ces arrêts des juges représentent pour un être humain . Le crime que Boukovski paie et qu’il devra continuer de payer est ce

32 nal, et de faire prévaloir l’intérêt général de l’ humain , de la personne, sur celui des États nationaux. Le jeu se rouvre, l’a

33 es, omnivalentes, à tous les ordres de la réalité humaine . Les régions nécessaires ne sont pas ethniques d’abord, et encore moi

34 mmunauté ! Et c’est la nostalgie d’une communauté humaine restaurée, d’un lien de participation réelle, de luttes communes, d’a

35 es. Fédéralisme, seul régime possible d’un avenir humain de l’Europe ! Il est menacé, nous dit-on ? Rien de tel pour tirer un

36 Helveticus sum… : Je suis suisse, je suis un être humain , je suis un pécheur. 17. Nuançons : la culpabilité est aussi un état

37 , celle des plantes, des animaux et de l’individu humain , croissance qui, elle, comporte son programme génétique, ses propres

38 faut que la firme produise toujours plus. La vie humaine se voit dès lors subordonnée au rendement. Opposer à cette notion cel

39 sif, se situe donc dans la définition des besoins humains . La société industrielle, quoi qu’on en dise, n’est pas née pour sat

40 u fondement de tout le respect de chaque personne humaine , là où la société industrielle respectait avant tout le profit, non m

41 incipe de démesure systématique, destructeur de l’ humain autant que de la nature. Dans la nouvelle société, le progrès recherc

42 à la délinquance. Cette dégradation des relations humaines , née des grandes villes, devrait à mon sens faire l’objet d’un nouvea

43 à s’interroger. Et ce n’est qu’au nom de ses buts humains en tant qu’État fédératif qu’elle peut dorénavant justifier ses optio

44 icité », « prostitution spirituelle ») —, l’amour humain devait fatalement devenir une source intarissable de problèmes, tant

45 dèle de société que je récuse radicalement. Car l’ humain s’y voit sacrifié non pas même au Profit (ici très négatif) mais à la

46 ouverte à tous vents de l’esprit et tous échanges humains . Lors du congrès de Vienne, en 1815, les hommes d’État de la Sainte-A

47 roblème de vie ou de mort pour un demi-milliard d’ humains , leur culture (dont l’Université est un élément) et leurs manières de

48 compte. Qu’en est-il dans le domaine des sciences humaines  ? Je serais tenté de revendiquer la qualité de « recherche fondamenta

49 s encore et même d’abord en connaissance des fins humaines auxquelles chaque modèle nous conduit. Deux volontés, deux forces, de

50 Il désigne d’une part l’aménagement des relations humaines dans la communauté (polis, donne politique, civitas donne civisme), d

51 re atomique, c’est-à-dire de la fin de l’histoire humaine . Il est non moins clair que personne n’a jamais osé dire, ni même lai

52 patrie de ce qu’on nomme aujourd’hui les sciences humaines . Ferdinand de Saussure fonde la linguistique, d’où naîtront les doctr

53 ssiste à une dramatique dégradation des relations humaines . Mais ces États que vous dénoncez ont quand même édifié au cours des

54 sa redistribution. Les régions, les collectivités humaines ou professionnelles, les groupes de base doivent se réapproprier le p

55 ’une « nature européenne » (comme on dit « nature humaine  ») que les colonisés auraient raison de haïr. Aujourd’hui, Sartre sig

56 lence ? Dès que l’on se prononce sur les affaires humaines , je pense qu’il vaut mieux être du côté du roi Marcbb, qui symbolise

57 librement notre avenir, il n’y aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les rares survivants ne raconter

58 aclysmes ? La voici : « Il n’y aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les rares survivants ne raconter

59 ent, vous n’êtes pas très optimiste sur la nature humaine . Je dirai que, quoique Suisse, je ne suis pas du tout rousseauiste :

60 cet infatigable défenseur des plus hautes valeurs humaines . S’il adopte dans son livre le ton du prophète, c’est que notre espèc

61 lièrement frappant de la manipulation des besoins humains nous est fourni par le développement de l’automobile. Denis de Rougem

62 voiture ne correspondait au départ à aucun besoin humain existant (les Américains trouvaient ce moyen de locomotion bruyant et

63 gie proviendra des finalités, des buts proprement humains que nous nous fixerons… C’est d’ailleurs à une morale du but que Deni

64 r de créer une société plus amicale, où les êtres humains auraient la possibilité de communiquer, de ne plus vivre comme la « f

65 toutes ses activités. Le sens de la communauté humaine doit renaître Et pourtant ! les occasions ne lui ont pas manqué de

66 À la fois cri d’alarme et désespérance. L’espèce humaine est arrivée à une crise majeure. Si elle ne se ressaisit pas, si elle

67 rticipation, de la communication et des relations humaines . Comment encore être un citoyen ! Nous, nous avons compté sur l

68 onction de l’automobile. On a dépassé les limites humaines et des utopies se sont réalisées pour plaire à l’auto et au pétrole.

69 librement notre avenir, il n’y aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les rares survivants ne se racon

70 e Nature », mais la transfiguration de la société humaine , c’est-à-dire la personne réalisée dans la communauté. 2. Pourquoi

71 ités économiques » des ministres, mais au besoins humains des citoyens, qui constituent l’impératif prioritaire, que les techno