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premiers chez nous, répondons d’une manière plus
humaine
que les totalitaires, plus vraie aussi, et plus réellement totale. Ma
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es doutes, et même de ses devoirs et attachements
humains
. Quelle vocation ? Celle des « frères mendiants » qui s’en vont sur l
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s, l’agrandissement très brusque des possibilités
humaines
. L’invention des machines a brusquement accru nos possibilités d’acti
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ns. Dans ces villes, se sont entassées des masses
humaines
informes et démesurées, là où l’on ne connaissait auparavant que des
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e sait pas du tout comment vont réagir ces masses
humaines
déracinées par l’industrie, et qui déjà menacent et souffrent. Tout c
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tenir compte d’aucune harmonie ni d’aucune mesure
humaine
, ils ne pouvaient créer qu’une vie fausse, une vie mauvaise, antihuma
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e ces capitaux accumulés ou du sort de ces masses
humaines
rassemblées ? Primo : notre esprit est trop distingué et délicat pour
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le chômage, et la grande ville, cette catastrophe
humaine
, l’un des désastres moraux de l’Histoire. Tout cela, faute d’harmonie
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istoire. Tout cela, faute d’harmonie et de mesure
humaine
, faute d’un grand principe directeur, spirituel ou culturel. Tout cel
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ut, dans le monde, échappe aux prises de l’esprit
humain
, il ne reste qu’un seul principe pour mesurer la valeur de nos actes
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t de la théologie, pour d’autres, c’est la raison
humaine
ou l’ensemble de la culture. Pour celui-ci, l’esprit signifiera le lu
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engage quelque chose de son être, c’est l’amitié
humaine
qui se détruit, le fondement même de toute communauté. Alors paraît l
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inconscient appel des masses vers une communauté
humaine
rénovée dans son esprit et dans ses signes, l’appel de toute l’Europe
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, c’est autant dire pour tous les hommes vraiment
humains
. L’appel des peuples reste insatisfait. Il continue à nous poser la p
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l continue à nous poser la plus sérieuse question
humaine
. Et s’il n’est pas encore aussi tragique dans des pays moins menacés
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leine réalité et sa mesure qu’au sein d’un groupe
humain
, ni trop vaste ni trop étroit. Il n’est pas bon que l’homme soit seul
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et transportée abusivement dans les domaines plus
humains
de l’histoire, de la sociologie, et même de la psychologie. Et voici
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ant des systèmes de mesures inventés par l’esprit
humain
. Or si la science elle-même vient nous dire que même dans l’ordre mat
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sinon déjà en fait — aux proportions de l’esprit
humain
et de ses prises. Mais quelles seront alors les directives de cette a
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s sur terre. Nous demanderons simplement un monde
humain
. Non pas un monde d’utopie où toutes les luttes s’apaiseraient par mi
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erre, ils n’ont pas le temps de préparer un monde
humain
. Mais nous qui avons encore su conserver une cité à la mesure de la p
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sans illusion le vrai combat qui nous maintienne
humains
. Tout cela, un jeune poète de génie, Arthur Rimbaud, l’a dit d’un seu
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tient compte du péché. Il sait que les inventions
humaines
peuvent être employées contre l’homme ; que l’aviation n’a nullement
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oilà la base et le point fixe que nulle puissance
humaine
ne saurait ébranler, quand tout le reste, ciel et terre, idéaux et ré
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le de tant de frères. Mais au-delà de l’optimisme
humain
toujours bafoué, au-delà du pessimisme lâche, il y a la foi dans l’ét
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duite à elle-même. Elle n’a plus d’autre garantie
humaine
que son armée, plus d’autre allié que son terrain, plus d’autre espoi
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C’est une question de foi et de maintien, de tact
humain
, de charité. C’est aussi, et c’est avant tout, une question de zèle m
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générale. L’Église visible est aussi une société
humaine
. Comme toute société humaine, elle a besoin de signes extérieurs et d
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st aussi une société humaine. Comme toute société
humaine
, elle a besoin de signes extérieurs et de symboles collectifs qui man
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sans cesse croissants. Nos sciences physiques et
humaines
— médecine, biologie génétique, psychologie, sociologie, ethnologie,
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escriptions et conseils intéressant les conduites
humaines
et naguère désignées par le terme général de morale, me paraît compor
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l. Supposez, dans x années, une forme d’existence
humaine
suffisamment adaptée aux fonctions sociales (dans les rapports avec l
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érer dans l’analyse et l’évaluation des conduites
humaines
. Je pose d’un côté ce que j’appelle les Règles du Jeu, l’ensemble de
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les à toute vie sociale, c’est-à-dire à toute vie
humaine
. Les règles du jeu d’échecs sont des conventions, c’est clair, mais e
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que les règles et préceptes de toutes les morales
humaines
sont conventionnels, et non pas « naturels », sont des normes et non
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qu’il faut l’entendre. Par rapport à la vocation
humaine
et générale de l’amour (sommaire de toute la Loi), il est clair que l
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me-là est au moins aussi onéreux pour l’équilibre
humain
que l’anarchie spiritualiste. Toute vie spirituelle authentique ne s’
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t eux aussi dans la certitude quant à la conduite
humaine
— statistiques, médications, régimes sociaux ou psychosomatiques qu’o