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triomphe ne vaut pour eux la moindre des réalités
humaines
qu’ils ont tuées. « …car ils ne savent ce qu’ils font. » Le 15 juin 1
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gerie des hauteurs ; et ce lieu d’extrême densité
humaine
demeure baigné d’une atmosphère irrévocablement désertique. Les Améri
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manité que revêtent ici le climat et les rapports
humains
. Ils pensent, dans leur ignorance, que c’est une ville trop « europée
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Ce pays-là n’est qu’amitié des tons et des lignes
humaines
, humilité sous la douceur du ciel, retrait des âmes dans leur destin.
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’est pas de jugement politique, mais d’expérience
humaine
, et surtout de souffrance. Vous avez trop souffert la longue horreur
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gue horreur des camps pour croire au sursaut de l’
humain
qui pourrait seul sauver l’Europe. Les autres dorment. Ils n’ont pas
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n procédé de construction. Dans toutes les choses
humaines
, elle est une illusion. Il est vrai que l’Amérique souhaite l’union d
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, au sens le plus large du terme, ce que l’esprit
humain
, le génie créateur dans tous les ordres, vient ajouter à la nature. L
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n dominante, et presque la réalité d’une activité
humaine
quelconque, en l’occurrence l’expression littéraire. Il est exclu de
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stincts, de très vieux mythes. Vous savez, l’être
humain
n’a pas changé dans ses profondeurs, Jung a montré de quelles couches
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ait à dépasser la mesure naturelle par l’artifice
humain
. L’oubli de l’unité Ceci m’évoque d’abord la description de l’Eu
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me de couleur différente ne semblait pas vraiment
humain
, se reconnaissent et s’admettent. Déjà l’intégration est à la mode. D
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evenir infranchissables. Dans l’univers du savoir
humain
, faculté et spécialité sont en train de s’éloigner les unes des autre
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méditer sur la synthèse des facultés de l’esprit
humain
. La juxtaposition de facultés étanches ne fait pas plus une universit
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t de vue de l’esprit, qui est différent. L’esprit
humain
, et particulièrement l’esprit européen, ne peut se résoudre à ce que
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e et quant à la valeur globale, ultime, du savoir
humain
. Dans le Temple même de la Science, il faut bien que les lévites, mêm
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ur que l’espoir de maîtriser l’ensemble du savoir
humain
, d’ailleurs en progression géométrique, ait la moindre chance de succ
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er celui-ci exorbitant : perdre de vue l’ensemble
humain
est une perte absolue, essentielle, que tous les gains partiels, addi
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là seulement elle peut trouver ses significations
humaines
, ses mesures, son utilité au sens le plus élevé du terme. Ce qu’il no
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t des spécialistes. Favoriser ou fomenter ce type
humain
, lui offrir les moyens matériels, l’ambiance de vie, le milieu de vie
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européenne, qui n’est rien d’autre que la mesure
humaine
, le module des relations personnelles, condition de toute existence c
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passer de l’ère technique à l’ère de l’équilibre
humain
? En d’autres termes, comment tirer les bénéfices de bonheur individu
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de pressentir derrière l’œuvre, accident du génie
humain
, et ces accidents telluriques, une même poussée profonde, une même lo
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et les moins calculables dans leur retentissement
humain
, marquant ainsi l’histoire du Nouveau Monde par un éclat « plus clair
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endance par rapport au territoire des communautés
humaines
me paraît l’une des grandes nouveautés du xxe siècle. Je vois l’homm
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ensée. » ⁂ Quittant Ferney-Voltaire, où des êtres
humains
, semblables à des millions d’autres, terminent calmement leur journée
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ire, les recherches interdisciplinaires (sciences
humaines
) sont peu coûteuses, demandent peu d’espace, et peuvent s’organiser n
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, la proximité, le prochain, c’est-à-dire la cité
humaine
, et ce passage était le lieu de l’engagement. Est-il encore praticabl
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d’un certain type de société, ou de toute société
humaine
. On peut contester comme Érasme et Voltaire, ou comme d’Aubigné et Ch
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fiés. C’est livrer sans recours toute l’existence
humaine
aux seules décisions de bureaux installés dans une seule capitale, et
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les États-nations sacralisés, entre une nécessité
humaine
des plus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir.
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notre industrie suisse refuse de calculer le prix
humain
de son essor, ses contrecoups sociologiques et hygiéniques, écologiqu
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l’initiative (« on ne peut pas chasser des frères
humains
») serait-elle encore invoquée si la présence des travailleurs étrang
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Christ avec Dieu, soit à le limiter à son essence
humaine
. Il faut reconnaître que l’existence simultanée du divin et de l’huma
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aître que l’existence simultanée du divin et de l’
humain
dans le même être est difficile, voire impossible à concevoir. Mais c
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tradictoires, toujours à l’œuvre dans toute chose
humaine
, sont ici comme ailleurs la qualité de la vie et les conditions de vi