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n et la psychologie, pour réfuter par des raisons
humaines
ces démons que seule la prière peut délivrer d’eux-mêmes ; en face d’
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le divin au « surhumain » (c’est-à-dire au « trop
humain
»), le transcendant au temporel, il y a lieu et ordre d’attester que
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uvoir nous sauver de l’angoisse en fondant l’être
humain
sur soi-même, sur l’intelligence et la volonté supposées non déchues,
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seul désespoir réel : celui qui dévaste la nature
humaine
jusqu’à ces profondeurs dernières où l’attend l’espoir éclatant de la
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ondition, et que, enfermant les conflits purement
humains
dans le jeu de synthèses successives, il achemine l’espèce vers un éq
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ion du calvinisme dialectique en face de l’action
humaine
. Position, marquons-le tout de suite, intenable in abstracto, intenab
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de la foi. Qu’est-ce donc, en effet, que l’effort
humain
? Sinon l’exercice nécessaire de l’âme, son actualisation, la raison
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c’est-à-dire de contempteurs absolus des mérites
humains
, pourraient-ils, s’ils prennent au sérieux leur foi, participer à un
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t la vie naturelle, mais l’ensemble des relations
humaines
, la foi est ce qui rend la vie impossible (par ses exigences absolues
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s dividendes ; ils réclament aussi des sacrifices
humains
. Le dieu-nation respire la bonne odeur d’onze millions de morts sacri
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’est-à-dire à un effort pour durer par des moyens
humains
, comme à l’abri des touches fulgurantes du Saint-Esprit. La politique
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a recherche d’une harmonie statique des relations
humaines
, d’un visible « principe d’union » (terme de l’encyclique Quadragesim
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possible, entre autres ! Comme si les situations
humaines
comportaient, en général, une solution chrétienne et des solutions hu
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général, une solution chrétienne et des solutions
humaines
, également prévisibles et classées d’avance ! Comme si la foi était u
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tiques, vous n’avez pas compris la gravité du cas
humain
. Nous n’avons à guérir personne, mais à montrer que la maladie est sé
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eriez de la réponse, vous y offrant sans défenses
humaines
. Nous avons aussi, à ce moment, à montrer que les rôles se renversent
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ctée de la dégradation immanente à toute solution
humaine
. Cette sagesse dit oui à toutes les contradictions du monde. Elle les
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e, mais qui tombe perpendiculairement sur le plan
humain
et rien qu’humain où opère la méthode. Accusation qui consiste simple
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perpendiculairement sur le plan humain et rien qu’
humain
où opère la méthode. Accusation qui consiste simplement à rapporter t
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te, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect
humain
de la dialectique dont il est question chez Barth ; et que cela suffi
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un Calvin, ce sont alors ces appréciations toutes
humaines
qui trahissent une vanité, et la vraie joie n’est pas avec ceux qui n
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insister davantage sur ce fait : nos dialectiques
humaines
et la dialectique chrétienne sont séparées par la mort éternelle. Qu’
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yme, tout autant qu’à l’individu atomique. Le vœu
humain
paraît comblé… Mais ce nous est-il autre chose qu’une moyenne entre l
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t ce groupe ne sont plus des hommes véritablement
humains
, puisque l’un des pôles de leur être n’est plus visible ni concret, é
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férence. Et c’est l’histoire de toute association
humaine
: on s’unit par la force d’un principe transcendant, — et tant qu’il
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et c’est en elle seule, qu’ils provoquent un écho
humain
. C’est en elle enfin que s’opère l’acte d’une communion réelle. La pe
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s compte de l’être personnel, ni d’aucune réalité
humaine
. ⁂ Ces considérations peuvent paraître assez arides, et curieusement
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gique d’une analyse qui peut paraître strictement
humaine
. On peut parler en termes de philosophie du rapport d’un je à un tu.
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réfère au rapport primitif qui fonde la personne
humaine
: le rapport de l’homme à son Créateur. Le Droit romain a peut-être r
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fait entendre un langage qui n’est pas celui des
humains
, c’est à la raison seule qu’il se révèle, et ce n’est plus la peur du
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ivers antique, ne pouvait se résoudre sur le plan
humain
et rien qu’humain. Elle devait conduire l’humanité à des impasses mor
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pouvait se résoudre sur le plan humain et rien qu’
humain
. Elle devait conduire l’humanité à des impasses mortelles, celles-là
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e — mais sans comprendre sa question — un ordre «
humain
» — mais sans connaître l’Homme — peut être caractérisé dans ses effe
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f à l’infortuné qu’on a « retranché de la société
humaine
, et qui ne peut plus rien faire ici-bas d’utile et de bon pour autrui
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manche pourtant, prêchent l’exaltation de « l’âme
humaine
» par la religion, et qui définissent volontiers l’Église comme une f
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ibérale », mais aussi, je le répète, notre nature
humaine
irrépressible, dès que la vigilance critique d’une sobre théologie se
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que tout cela n’exprime encore que notre réalité
humaine
. L’important, c’est qu’une instance critique impitoyable domine sans
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périence, et je dis bien une expérience à la fois
humaine
et divine ! — que reste-t-il de la vie chrétienne ? Je vous le demand
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la compléter, la garantir, contre nos faiblesses
humaines
par une assurance humaine, la tradition ? Tout l’effort dogmatique de
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contre nos faiblesses humaines par une assurance
humaine
, la tradition ? Tout l’effort dogmatique des conciles se fonde dans c
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i n’est pas une « autre source », un vain renfort
humain
, mais la suite des témoignages rendus par l’Église historique à son c