1 Les Éléments de la grandeur humaine , par Rudolf Kassner (octobre 1931)a Si l’existence — le degré d’êt

2 exprime un tourment, c’est en tant que la réalité humaine , non sa pensée privée, est tourmentée.) Penser n’est pas non plus s’i

3 liage précieux de hauteur, de rigueur et de pitié humaine , une retenue presque solennelle mais qui sans cesse frôle l’humour, e

4 nan, un France. a. « Les Éléments de la grandeur humaine , par Rudolf Kassner, traduit de l’allemand (Éditions de la NRF) », La

5 normale », ou si l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant son impuissance à susciter dans le monde l’amour dont il a

6 cette confrontation et me persuade de son intérêt humain . Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte

7 on des voies totalement divergentes, une attitude humaine qui me paraît commune. Que Goethe ait pratiqué « le devis des choses

8 extra-terrestre, peut s’intégrer dans l’équilibre humain . Incident décisif qui figure en raccourci tout le drame dialectique d

9 fois que Goethe invoque la catégorie sacrée de l’ humain , comprenons qu’il y va de tout. Mais les anges enfin élèvent Faust au

10 ne des « conditions ». C’est la vision du travail humain , inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L’hallucination est

11 émesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les opposer ? Que signifierait un choix do

12 st d’autres recours, d’autres points de vision qu’ humains . La révélation chrétienne déborde notre condition, si elle la comble

13 alectique autoriserait à des jugements de valeurs humaines . Mais il faudrait mettre en balance une longue fidélité peut-être org

14 e qui revient à faire le vain procès de la bêtise humaine . Ou bien sa réaction de dégoût est véritablement profonde, mais alors

15 rêts réels d’un être aux prises avec la condition humaine  ? Ni pour le mensonge d’hier, ni pour celui de demain nous ne versero

16 est véritablement l’élément décisif de la réalité humaine , toute révolution est vaine qui se fonde sur des faits mortels pour l

17 elles d’Esprit ou de Combat, il réduit l’aventure humaine à un déroulement indéfini de changements, justiciables tout au plus d

18 riompher à la fois des bourgeois, et de la vérité humaine de nos doctrines antibourgeoises. Mais ils ne donnent pas de pain. Ce

19 pittoresque, c’est-à-dire, dans ce cas, de traits humains révélateurs, ce qui est tout de même aller un peu loin, puisque ainsi

20 en déca ou au-delà du désespoir, dans les mesures humaines ou dans la folie divine ? Il semble bien que Saint-Évremond ait jusqu

21 ois, passer outre. Dans ce déchaînement d’orgueil humain , de scientisme primaire, dans cette frénésie de bonne humeur, il y a

22 que seule cette question-là rétablit la communion humaine . n. « Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg », La No

23 ’idéalisme hégélien sous la pression des réalités humaines élémentaires, voilà le fait historique capital sur lequel se fonde l’

24 des synthèses hégéliennes comme constitutive de l’ humain , certains pensent que c’est aujourd’hui l’attitude personnaliste. Les

25 c’est de nous laisser lire dans le jeu d’un être humain  : rien ne flatte mieux notre désir d’ubiquité. À cet égard, le livre

26 uestions dernières (le sens dernier de la liberté humaine , par exemple). Mais si l’on considère l’ampleur du dessein de L’Ordre

27 sérieux de la vérité. Du point de vue du sérieux humain , l’éternité doit apparaître comme une espèce d’ironie cruelle ; mais

28  ; mais du point de vue de l’éternité, le sérieux humain apparaît affecté d’un humour désespéré. La dialectique de Kierkegaard

29 déconsidérer le sérieux et le pathétique purement humains , en les poussant à la limite où se révèle leur impuissance ; puis à m

30 se peuvent soutenir que si rien d’arbitraire ou d’ humain ne vient déranger les calculs, l’on voit qu’en vérité, ce qui nous ru

31 De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (févri

32 érialiste et tyrannique à un mode spirituel, donc humain . Je sais gré à Mounier d’avoir, chemin faisant, démontré que la propr

33 lui accoler un adjectif pléonastique : « personne humaine  ».) En 1932, les marxistes prononçaient ici même — contre les « petit

34 iècle. Parler de la primauté du spirituel et de l’ humain , c’était fasciste ! Mais voici que quatre ans plus tard, le porte-par

35 istes sont les pires adversaires « de la personne humaine , cette grande force spirituelle ». Et aussi « qu’au-dessus de tout, l

36 ac. « De la propriété capitaliste à la propriété humaine (Desclée de Brouwer) ; Manifeste au service du personnalisme (Éd. Mon

37 st entendu, mais bien dans mon désir de sympathie humaine , d’échange direct sur pied d’égalité. Le père Renaud est un ancien ma

38 cer l’Évangile. Qu’importe qu’il n’y ait « à vues humaines  » aucun espoir de se faire entendre, si le seul espoir vrai réside da

39 mesquin, de millénaire dans cette faible activité humaine au ras du sol, sous ce grand soleil… Au nom de quelle « vérité » brut

40 n, dévoration, le tout accompagné de sentiments «  humains  », admiration, répulsion, pitié, etc. En somme, tout se borne à une c

41 ne plus voir le prochain, la situation n’est plus humaine , elle ne pose plus de questions utiles.   2 juillet La sécheresse a é

42 t les vertus et les vices des entraves du respect humain , nous jette dans le grand jeu du péché et de la grâce, et se confond

43 t c’est la patrie. Il a conçu les premiers doutes humains sur la réalité de son empire, sur son pouvoir abstrait et sa démesure

44 Création embrassant tous les arts et les métiers humains , de la magie cérémonielle à l’anatomie, de la géographie à l’acuponct

45 ser son christianisme de toutes les adjonctions «  humaines — trop humaines » du moralisme néo-protestant et du dogmatisme romain

46 nisme de toutes les adjonctions « humaines — trop humaines  » du moralisme néo-protestant et du dogmatisme romain. D’où son horre

47 us typiques de l’Occident (le concept de personne humaine et le développement de la technique, par exemple) une origine ou une

48 e l’Occident au temps cosmique comme au temps des humains , plaçons maintenant ce double fait : le sens de l’Histoire est caract

49 ns archétypiques et mythiques du cours des choses humaines ressenti comme semblable à celui des saisons, de la végétation ou des

50 médiéval, l’état civil des hommes et des actions humaines n’a cessé de se préciser, tandis que la Fin et le Commencement des te

51 ement congénitale entre l’Histoire et la personne humaine . Ceci pose un problème encore neuf. 4. Être ou non dans l’Histoire

52 s parle déjà d’une Histoire « maîtresse de la vie humaine et de la politique ». Il s’agit de préparer le Dauphin, son élève, à

53 de ces plans qui prévoient tout sauf l’essentiel humain , parce qu’on les a conçus non comme des directives, mais comme des ca

54 tes et reliées. D’où la définition de la personne humaine ou du vrai moi, reprise et précisée par toutes les grandes époques de

55 école iranienne Il n’existe plus de communauté humaine , d’unité de civilisation qui s’inspire du mazdéisme de Zarathoustra ;

56 à que s’origine la plus haute fonction de l’amour humain , celle-là même qui assure la coalescence de ce que l’on a désigné his

57 mais prétendu transformer l’ensemble des réalités humaines  : sociales, économiques et politiques, ou même morales. D’une part (e

58 ommunautaires, attaquent l’ensemble des relations humaines et prennent à partie, un à un, tout individu tel qu’il est, décidées