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ersonnalités, ou défenseur d’une certaine dignité
humaine
. Eh bien, je ne vois aucune raison de décevoir une telle attente. Ma
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moins que le mot d’ordre « Défense de la personne
humaine
» est devenu le slogan par excellence des hommes d’État démocratiques
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libre et spontanée, l’Église lui rend sa dignité
humaine
d’individu en même temps que son rôle actif de persona. Spirituelleme
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u d’expériences telles que la dissection du corps
humain
, c’est toujours une profanation que l’on opère. Du moins ces gestes s
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influençât peu à peu toutes les autres relations
humaines
, et en particulier les relations politiques. Toute l’histoire de l’Eu
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méfier. Méfions-nous d’une certaine manière trop
humaine
de prôner ou de laisser prôner le protestantisme créateur de personna
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te de nos vertus utilisées pour des fins purement
humaines
. À force de louer la Réforme d’avoir été, comme on dit, « une pépiniè
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pour l’homme d’abord. À force de louer ses effets
humains
, nous risquons de trahir sa cause divine. N’oublions pas que la perso
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a foi de la Réforme pour ne garder que ses vertus
humaines
et activistes. Et c’est pourquoi l’on a pu dire que le calvinisme éta
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s, l’agrandissement très brusque des possibilités
humaines
. L’invention des machines a brusquement accru nos possibilités d’acti
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ns. Dans ces villes, se sont entassées des masses
humaines
informes et démesurées, là où l’on ne connaissait auparavant que des
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e sait pas du tout comment vont réagir ces masses
humaines
déracinées par l’industrie, et qui déjà menacent et souffrent… Tout c
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tenir compte d’aucune harmonie ni d’aucune mesure
humaine
, ils ne pouvaient créer qu’une vie fausse, une vie mauvaise, antihuma
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e ces capitaux accumulés ou du sort de ces masses
humaines
rassemblées ? Primo : notre esprit est trop distingué et délicat pour
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le chômage, et la grande ville, cette catastrophe
humaine
, l’un des désastres moraux de l’Histoire. Tout cela, faute d’harmonie
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istoire. Tout cela, faute d’harmonie et de mesure
humaine
, faute d’un grand principe directeur, spirituel ou culturel. Tout cel
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ut, dans le monde, échappe aux prises de l’esprit
humain
, il ne reste qu’un seul principe pour mesurer la valeur de nos actes
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t de la théologie, pour d’autres, c’est la raison
humaine
, ou l’ensemble de la culture. Pour celui-ci, l’esprit signifiera le l
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engage quelque chose de son être, c’est l’amitié
humaine
qui se détruit, le fondement même de toute communauté16. Alors paraît
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inconscient appel des masses vers une communauté
humaine
rénovée dans son esprit et dans ses signes extérieurs, l’appel de tou
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, c’est autant dire pour tous les hommes vraiment
humains
. C’était très bien d’essayer de répondre au grand appel des peuples v
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l continue à nous poser la plus sérieuse question
humaine
. Et s’il n’est pas encore aussi tragique dans des pays moins menacés
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leine réalité et sa mesure qu’au sein d’un groupe
humain
, ni trop vaste ni trop étroit. Il n’est pas bon que l’homme soit seul
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et transportée abusivement dans les domaines plus
humains
de l’histoire, de la sociologie et même de la psychologie. Et voici q
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ant des systèmes de mesures inventés par l’esprit
humain
. Or si la science elle-même vient nous dire que même dans l’ordre mat
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sinon déjà en fait — aux proportions de l’esprit
humain
, à la capacité de ses prises immédiates. Mais quelles seront alors le
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urnissent les techniciens, mais de donner un sens
humain
aux efforts de la production ; et cela, l’esprit seul peut le faire.
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s sur terre. Nous demanderons simplement un monde
humain
. Non pas un monde d’utopie où toutes les luttes s’apaiseraient par mi
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erre, ils n’ont pas le temps de préparer un monde
humain
. Mais nous qui avons encore su conserver une cité à la mesure de la p
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sans illusion le vrai combat qui nous maintienne
humains
. Tout cela, un jeune poète de génie, Arthur Rimbaud, l’a dit d’un seu
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erions beaucoup plus respectueux de la complexité
humaine
, parce que nous saurions beaucoup mieux ce que c’est qu’une vocation,
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té à celui de la liberté. Cet acte seul nous rend
humains
et nous maintient à hauteur d’homme. (Pas question de monter jusqu’à
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er non seulement la chèvre et le chou, ce qui est
humain
, mais encore l’agneau… et le loup, ce qui est moins impartial qu’il n
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pouvoir de décréter « l’éternité » d’une décision
humaine
? Apprenons donc à qui de droit que nul État humain n’est éternel ; q
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aine ? Apprenons donc à qui de droit que nul État
humain
n’est éternel ; que la Suisse est un État humain ; et que par conséqu
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humain n’est éternel ; que la Suisse est un État
humain
; et que par conséquent l’épithète « éternelle » ne saurait désigner