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ésistances et des coups bas. Toutes les personnes
humaines
sont équivoques, inadéquates et dramatiques. Mais alors la personne a
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attribuer à ces actes des déterminations purement
humaines
. Mais si notre personne reste à nos propres yeux un mystère et une pr
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1. Rudolf Kassner : Les Éléments de la grandeur
humaine
(trad. française, Gallimard 1932).
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ette confrontation, et me persuade de son intérêt
humain
. Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte
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réalisèrent dans des styles opposés, une attitude
humaine
qui me paraît commune. ⁂ Que Goethe ait pratiqué « le devis des chose
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que spéculation, peut s’intégrer dans l’équilibre
humain
. Incident décisif qui figure en raccourci tout le drame dialectique d
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Goethe invoque la catégorie pour lui sacrée de l’
humain
, comprenons qu’il y va de tout. Mais les anges enfin élèvent Faust au
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ne des « conditions ». C’est la vision du travail
humain
, inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L’hallucination est
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émesurée de Rimbaud qui nous juge, et la grandeur
humaine
de Goethe. Et qui voudrait les opposer ? Que signifierait un choix do
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st d’autres recours, d’autres points de vision qu’
humains
. La révélation chrétienne déborde notre condition, si elle la comble
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ialectique autoriserait à des jugements de valeur
humains
. Mais il faudrait alors mettre en balance une longue fidélité peut-êt
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’un homme. Alors il vaudrait bien la peine d’être
humain
. 5. Celui qui toujours fait effort. Celui-là nous pouvons le sauve
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ement lorsque Faust, à la dernière scène du drame
humain
, aveuglé par son effort rédempteur, meurt dans le renoncement total,
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éduction du désordre ; mais ce sont des principes
humains
, et par là même soumis au jugement humain. Ils peuvent dominer toute
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ncipes humains, et par là même soumis au jugement
humain
. Ils peuvent dominer toute une vie et lui conférer un grand style. Ma
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d’être soi-même ? L’échec final de toute grandeur
humaine
est prévisible dès l’instant où l’homme s’élance vers un destin qu’il
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extérieur, et menacer tout le désordre et l’ordre
humains
avec un sérieux décisif. Une seule réalité pour nous menacer de grand
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pport unique, celui-là même qui fonde la personne
humaine
. Aucun autre principe d’unité n’existe, au sens actif où Kierkegaard
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te ; mais dans cette mesure même, il cesse d’être
humain
. Car l’homme n’a d’existence proprement humaine que lorsqu’il partici
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re humain. Car l’homme n’a d’existence proprement
humaine
que lorsqu’il participe à la transformation du monde. Autrement, il e
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re ces deux exigences : l’abîme entre les mérites
humains
et la grâce, l’abîme entre l’imitation et l’acte, l’abîme entre la re
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de l’éternité ! Il suffit d’un courage purement
humain
pour renoncer le temps afin de gagner l’éternité : car je la gagne et
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arole reçue d’ailleurs, une rupture de tout drame
humain
que nous puissions prévoir, désirer et décrire ; une rupture et une v
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n voie de triompher, et ce serait aux dépens de l’
humain
. Au sein de cette crise, qu’on dit sans précédent, que fait l’individ
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us, elle n’est encore qu’une forme de l’agitation
humaine
. Pour le chrétien elle signifie une transformation effective. Ou mieu
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trad. française dans les Éléments de la grandeur
humaine
(NRF). 31. « Le prophète se lève et tombe avec sa mission » (Karl Ba
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nflexible, à la conscience la plus sobre de notre
humaine
condition. On dirait qu’il incite ses héros à pratiquer contre la vie
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le gouvernement de Dieu qui dirige les destinées
humaines
(le « village »), la vertu des hasards et des délibérations mystérieu
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’angoisse transcendentale par des moyens purement
humains
, ne saurait aboutir ailleurs que dans l’éthique de l’immanence, qui e
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nt pour n’être pas rejeté de la commune condition
humaine
. Il imitera les philistins dans tous leurs gestes, conscient de récup
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gation des motifs derniers, voilà le seul critère
humain
qui nous autoriserait à distinguer chez Goethe, chez Kierkegaard et c
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ient à celle d’un christianisme mitigé de respect
humain
, et d’un christianisme absolu, qu’on déclare volontiers « inhumain »
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me ce Retour éternel paraît exclure toute liberté
humaine
, il se met à prêcher l’amor fati, l’adhésion volontaire et joyeuse à
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ser son christianisme de toutes les adjonctions «
humaines
— trop humaines » du moralisme néo-protestant et du dogmatisme romain
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nisme de toutes les adjonctions « humaines — trop
humaines
» du moralisme néo-protestant et du dogmatisme romain. D’où son horre
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uels pourront s’avouer des régions nouvelles de l’
humain
… À cette sincérité qui entend décrire sans parti pris, et qui n’admet
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ce qui n’est pas du tout la même chose. La forme
humaine
, si l’homme est authentique, est microcosme d’un pays, d’un paysage e
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agît-il même du profond mystère de la liberté des
humains
en présence de « l’arbitraire » du Tout-Puissant. Entre deux mots pos
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Taille de l’homme une signification et une portée
humaine
dont les bourgeois eussent dû concevoir plus de crainte que de satisf
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de Ramuz : comme une introduction nécessaire à l’
humain
. (Si l’on veut voir dans l’auteur d’Adam et Ève une sorte de folklori
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nes élémentaires. C’est limiter l’ampleur du fait
humain
, mais aussi garantir son unité concrète, esprit et corps. Les niveaux
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ce contact le plus nu et cette condition la plus
humaine
: le contact avec la matière résistante et le risque de l’homme créat
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le plus dur effort, parce que l’homme est le plus
humain
là où les choses et les êtres attendent tout de son pouvoir restaurat
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leur emploi. Parce que le sens dernier de l’acte
humain
, c’est le retour au Paradis perdu. Il faut citer ici une page des Sou
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tion et la mort du monde des formes et du langage
humain
, la négation et la mort du divers, du moi distinct et agissant. C’est
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ce fait le plus singulier dans la vie de l’esprit
humain
, qui est l’engagement sur la via mystica ? S’il est permis — comme on
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ues proprement dits, tout au moins sur les causes
humaines
du sentiment d’exil où leur passion s’éveille. Prenons l’exemple de K
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rivée de la grâce, réduite à ses aspects purement
humains
?) Le point de départ paraît bien être une blessure qu’il reçut de la