1 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
1 charme qu’elle fait régner. Des lois adroites et humaines ne suffiront jamais à l’assurer : il y faut ce climat sentimental, ce
2 ut, dans nos cœurs, ce droit d’aimer, cette bonté humaine , plus inutile que jamais, dominatrice et bafouée.
2 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
3 r le champ d’un gros ouvrage projeté. Toute œuvre humaine , tout acte humain, et même parfois les plus élémentaires, exigent et
4 s ouvrage projeté. Toute œuvre humaine, tout acte humain , et même parfois les plus élémentaires, exigent et supposent un aveni
5 liberté et un danger, une révélation totale de l’ humain dans tous ses risques matériels et spirituels, impossible ailleurs de
3 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
6 extinction des lumières, — de toutes les lumières humaines . J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet
7 é créatrice qui n’ont jamais perdu la mesure de l’ humain . Point de coupure ici, point de Révolution, point de scission de l’Hi
8 litaire va devenir le grand fabricant. Ces masses humaines ne peuvent pas supporter éternellement leur misère et leur envie. Un
9 Ce pays-là n’est qu’amitié des tons et des lignes humaines , humilité sous la douceur du ciel, retrait des âmes dans leur destin.
4 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
10 l’Apostat contre les chrétiens, quand tout espoir humain semblait perdu, tout horizon bouché, Athanase prononça ces mots : nub
11 triomphe ne vaut pour eux la moindre des réalités humaines qu’ils ont tuées. « …car ils ne savent ce qu’ils font. » Lundi 17
5 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
12 gerie des hauteurs ; et ce lieu d’extrême densité humaine demeure baigné dans une atmosphère irrémédiablement désertique. Les A
13 le et verticale, intensité suprême de la présence humaine jusqu’à trois-cents mètres du sol. Pour la première fois, je vois une
6 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
14 is d’un malheur consommé ? Il y a dans tout échec humain une part inavouable de libération. Avouons-la, et couchons-nous. 2
15 u Sud, et l’Argentine, portant une faible densité humaine . Dans l’ensemble du monde, le Nord domine, et ses coutumes font la no
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
16 tions naturelles tolèrent la subsistance des vies humaines , c’est au prix d’un effort épuisant d’adaptation, de protection, de r
17 e pas l’homme, et qui lui laisse le loisir d’être humain , au lieu de le forcer sans trêve à défendre sa vie d’animal ? J’en vo
18 ues. La France au climat tempéré, avec son type d’ humains normalement adaptés à une nature jugée normale, est une réussite haut
19 es fées, comme point de départ d’une vie vraiment humaine . Wesport (Connecticut), 25 août 1942 Huit jours de vacances à l
20 s d’ici, toutes les « carrières » sont des échecs humains . « Contribuer au progrès collectif », mais la fin du progrès ne peut
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
21 hose de plus fondamental qui définit la condition humaine . S’agirait-il d’une sorte de méfiance ? Disons plutôt d’une sobriété
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
22 ue l’or n’a pas le pouvoir de dessécher tout être humain , ou animal, ou végétal, qui s’en approche trop longtemps ? Est-ce que
23 nt pour les temps à venir les éléments d’un ordre humain . À cet appel, le peuple s’imagine que les événements vont répondre d’
24 e et de la femme du peuple, ce jugement précis et humain , bien plus insupportable que tous les cris de haine. Ils ne savaient
10 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
25 naître parmi nous, c’est un amour plus large de l’ humain , une conception de la fidélité qui ne soit plus exclusive de la curio
26 f de la démence nationaliste dénature le problème humain . Lançons une campagne mondiale pour la suppression des visas, de ces
27 u monde se charge bien de rétablir un équilibre «  humain  », sur les modèles récemment présentés par MM. Hitler et Staline. Je