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cations et de contradictions, définit l’équilibre
humain
qu’on nomme Europe. Il conditionne aussi notre culture. Et nous allon
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ce de trente ans, et sans retour possible, à vues
humaines
. Que nous reste-t-il donc en propre ? Un monopole unique : celui de l
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cipe de critique permanente, un certain équilibre
humain
résultant de tensions innombrables. Cela on nous le laisse encore, et
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tain sens de la vie, une certaine conscience de l’
humain
, oui, l’âme d’une civilisation qui serait perdue, perdue pour tous et
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nscience. Cependant que notre sens de l’équilibre
humain
nous invite à remettre à leur place ces prétentions divinisées, et à
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stater qu’ils ont contre eux beaucoup de réalités
humaines
, qui gênent l’exécution de leurs plans rationnels. Il faut bien const
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e et reproduit les plus vieux documents des races
humaines
, et non seulement dans les musées et bibliothèques mais dans les mœur
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tudes du langage et dans l’intimité des relations
humaines
. Voilà pourquoi l’Europe a toutes les chances de rester la patrie de
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pirituelles de leur incarnation dans les réalités
humaines
. J’essaierai donc de définir l’esprit fédéraliste d’une manière indir
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c’est la personne. Voilà donc définis trois types
humains
, qui favorisent trois types différents de régimes politiques, et sont
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s de garder un contact attentif avec les réalités
humaines
et naturelles du pays. La Suisse est formée d’une multitude de groupe
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, que deux camps, deux politiques, deux attitudes
humaines
possibles. Ce ne sont pas la gauche et la droite, devenues presque in
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st d’inventer un régime neuf, plus souple et plus
humain
que la dictature russe, mais guéri de l’obsession de l’argent qui dén
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rer une certaine notion de l’homme et des risques
humains
dont, malgré toutes ses infidélités, elle reste aux yeux du monde ent
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ploie ici le mot culture au sens le plus large et
humain
, celui qu’illustre justement, aux yeux du monde entier, notre existen
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u contraire, c’est la culture qui exprime le sens
humain
de la vie politique et de l’économie ; c’est elle qui vise à les infl
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de nos révolutions : c’est l’idéal de la personne
humaine
. Cette notion d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’humani
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effectif des droits et des devoirs de la personne
humaine
, tels que les comprend l’Occident. La conception européenne de l’homm
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de nos révolutions : c’est l’idéal de la personne
humaine
. Cette notion d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l’humanis
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ra sa place dans l’Union s’il respecte les droits
humains
qui appartiennent à la personne, comme l’habeas corpus, le droit de c
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stration des droits et des devoirs de la personne
humaine
, dont, malgré toutes ses infidélités, l’Europe demeure aux yeux du mo