1
rope comme unité non seulement géographique, mais
humaine
, et des « Européens » qui la défendent, ne remonte qu’au viiie siècl
2
aureaux ; un esprit intelligent l’anime, comme un
humain
; il ne lui manque que la parole. » Elle dit, et elle s’assit sur le
3
dire qu’il prit une forme corporelle en prenant l’
humaine
chair. Comme l’un de nous il vint demeurer en ce monde terrestre plei
4
sous terre, dans l’obscurité absolue des fantômes
humains
et des condamnations éternelles. Du point de vue historique, tout ce
5
mprunts. Tel est néanmoins le pouvoir de l’esprit
humain
. Cette région, que la nature n’avait ornée que de forêts immenses, s’
6
on la comparait à un dragon ; Camoëns, à un corps
humain
dont la péninsule ibérique serait la tête avec le Portugal pour front
7
ces pays. Et comme la souche primitive de la race
humaine
fut plantée aux rivages de l’Orient, et que de là notre race s’est pr
8
, des nobles et de nos docteurs en droit divin et
humain
, à cet acte d’alliance, de paix, de fraternité et de concorde destiné
9
es, l’Europe s’y trouve décrite comme un ensemble
humain
et historique, non plus seulement géographique. Il est malheureusemen
10
ussés par la nécessité ou par toute autre passion
humaine
. Ainsi l’Asie ne compte que peu d’hommes illustres. Cette immense con
11
die funeste, est à ce point inhérente à la nature
humaine
que nul ne puisse subsister sans elle, pourquoi les chrétiens ne déch
12
entend pas avec le Français. Ô cruelle perversité
humaine
! La diversité des noms qu’ils portent suffit à elle seule à les divi
13
tendent et se communiquent à toutes les activités
humaines
. Du côté calviniste enfin, les conceptions du catholique Vives et de
14
nte, autant que de compassion, veu que la société
humaine
est un corps, dont tous les membres ont une sympathie, de manière qu’
15
de du naturel, vray fondement d’amitié et société
humaine
. Pourquoy moy qui suis François voudray-je du mal à un Anglois, Hespa
16
nfants, ma patrie et toutes autres considérations
humaines
. Or, j’ai reconnu que le pape, l’empereur, le roi d’Espagne, les arch
17
ibération universelle sur la réforme des affaires
humaines
. La Panegersia, ou Réveil Universel que Comenius écrivit à Elbing en
18
es de l’ignorance ou des erreurs dans les esprits
humains
. Il faut adjoindre également des gardiens aux Prêtres, pour chasser,
19
haute entreprise qui puisse tomber dans l’esprit
humain
. Je ne sais où j’irai, mais je sais ce que disait Socrate : Que l’on
20
ine ; disons enfin qu’à ne s’en tenir qu’aux fins
humaines
, la religion chrétienne apparaît comme supérieure à toutes les autres
21
es insociables corrompent l’instinct de la nature
humaine
. C. — Ainsi l’homme, déguisé sous la laine des moutons ou sous l’exc
22
ors il aura rempli toute l’étendue de la carrière
humaine
, supposé que les organes du Brésilien soient assez forts et assez sou
23
rand, plus beau, ni plus utile, n’occupa l’esprit
humain
, que celui d’une paix perpétuelle et universelle entre tous les peupl
24
e d’un tableau historique des progrès de l’esprit
humain
. Il fut le précurseur des assurances sociales « par le calcul des pro
25
miliation, ni appauvrissement ? … Enfin, l’espèce
humaine
doit-elle s’améliorer, soit par des nouvelles découvertes dans les sc
26
sur l’Atlantide, ou efforts combinés de l’Espèce
humaine
pour le Progrès des Sciences. 140. Les Ruines, par C. F. de Volney,
27
nt assuré que tous les animaux, ainsi que la race
humaine
, dégénéraient en Amérique ; que les chiens même perdaient la faculté
28
éens. C’est à nous à relever l’honneur de la race
humaine
et à faire connaître la modération à ces frères usurpateurs. L’Union
29
isera le vœu de la philosophie, absoudra l’espèce
humaine
du crime de la guerre et proclamera la paix universelle ; alors le bo
30
[…] Quand on considère la méchanceté de la nature
humaine
, qui se montre à nu dans les libres relations des peuples entre eux (
31
ne de compte pour ce qui est de la perfectibilité
humaine
. Je ne puis que difficilement concevoir que toutes ces nations et en
32
éparation et la division d’une seule grande masse
humaine
, faiblement unie. Ainsi les divers États de l’Europe chrétienne sont
33
de la Science par la puissance réunie de l’espèce
humaine
, avance même ces fins terrestres particulières. Les trésors des litté
34
gina hominum » ? Quelle est l’origine de l’espèce
humaine
, des inventions, des arts et des religions ? Faut-il croire que le ge
35
emporains une Vue générale de l’Histoire du Genre
Humain
(1797) dont le succès fut immense à l’époque. Quoique centrée sur l’E
36
les bourgeois, enfin le développement de l’esprit
humain
. Toutes les religions sont venues de l’Orient ; le sentiment y est pl
37
heureuse qu’elle puisse l’être, et par la nature
humaine
, et par l’état de ses lumières. Le grand parlement permettra l’entièr
38
ons sans cesse, c’est là que le cours de l’esprit
humain
nous emporte ! mais lequel est le plus digne de la prudence de l’homm
39
otestantisme deux besoins complémentaires du cœur
humain
, et lui ne voit dans la Réforme que l’ennemi juré de l’unité. Ne sera
40
qui est aussi œcuménique : Il y a dans l’esprit
humain
deux forces très distinctes : l’une inspire le besoin de croire, l’au
41
tantisme et le catholicisme existent dans le cœur
humain
; ce sont des puissances morales qui se développent dans les nations,
42
hommes qui ne désespèrent pas encore de la racine
humaine
, et veulent lui conserver l’empire de la pensée.170 Il n’y a pas de
43
ne langue à l’autre les chefs-d’œuvre de l’esprit
humain
. Il existe si peu de productions du premier rang ; le génie, dans que
44
irritation devant la complexité de nos relations
humaines
et leur absence de cordialité ; ainsi : Du reste, nous autres vieux
45
pour pouvoir au moins une fois goûter l’existence
humaine
dans sa pureté, sans aucun arrière-goût frelaté.180 Et l’on connaît
46
droit aux empiètements insolents des institutions
humaines
quand elles lésaient les privilèges sacrés de l’esprit, ainsi qu’aux
47
it été généreusement laissé à la malheureuse race
humaine
et rendu obligatoire pour chacun de ses actionnaires, comme la pierre
48
toyer de toute poésie la nature, le sol, les âmes
humaines
et les sciences à détruire toutes les traces du divin, à déshonorer p
49
concitoyens, la fierté de vérités universellement
humaines
et valables, le goût du droit individuel et de la propriété collectiv
50
magnifique ni cet ample développement de l’esprit
humain
au sein de ces nouvelles nations. Et cependant c’est justement cette
51
ord la véritable marche fondamentale des sociétés
humaines
que par la considération exclusive de l’évolution la plus complète et
52
s la recherche des lois réelles de la sociabilité
humaine
, dont la marche fondamentale et toutes les modifications diverses dev
53
cultivé est victime d’une grave erreur sur la vie
humaine
et sur les conditions de son évolution éclairée, lorsqu’il se met à c
54
iversité est l’un des biens suprêmes de la nature
humaine
… En dépit de cela, le siècle dernier a considéré que l’excellence de
55
re berger avec une houlette en fer et un troupeau
humain
tondu uniformément et bêlant sur le même ton. Des temps sombres et fé
56
ime but terrestre d’unifier la grande famille des
humains
, suggéra l’idée dialectique de nation, qui est, si l’on peut dire, la
57
ire qui n’en ait tremblé ou croulé, pas une fibre
humaine
dans tout l’univers qui n’y ait participé par le bien, par le mal, pa
58
artificiel, c’est-à-dire de moins fatal, de plus
humain
et de plus libre dans le monde, c’est l’Europe, de plus Européen, c’e
59
la France se transfigurera et deviendra le monde
humain
. La révolution de France s’appellera l’évolution des peuples. Pourquo
60
, parce qu’elle représente toute la bonne volonté
humaine
, parce que là où les autres nations sont seulement des sœurs, elle es
61
e sous toutes ses formes, inviolabilité de la vue
humaine
. Comme les glaciers, qui ont on ne sait quelle chasteté grandiose, et
62
nant uniquement de sa combinaison avec la liberté
humaine
, le véritable progrès aurait consisté à assujettir l’élément humain q
63
le progrès aurait consisté à assujettir l’élément
humain
qui la corrompt à l’élément divin qui la purifie. La société a suivi
64
er l’indépendance et la souveraineté de l’élément
humain
… Du reste ce grand retour en arrière était dans la loi sage, et mysté
65
me suffit de considérer l’ensemble des événements
humains
de leur seul et vrai point de vue, je veux dire des hauteurs catholiq
66
fs d’État ont perdu le don de conseil ; la raison
humaine
subit des éclipses, les institutions subissent des bouleversements, e
67
acrifié aux deux autres, l’ordonnance des travaux
humains
pour atteindre cette solution pèche radicalement ; Convaincus : Que
68
incipes généraux qui doivent diriger les familles
humaines
dans leur voyage vers ce but, sont identiques, mille voies cependant
69
la loi morale universelle appliquée aux sociétés
humaines
, sera préparée et signée concordément par les trois associations nati
70
st pas une révolution locale, c’est la révolution
humaine
; ce n’est pas le cri égoïste d’un peuple, c’est la revendication de
71
on, du despotisme sous tous les noms, du supplice
humain
sous toutes les formes, la proclamation auguste des droits de l’homme
72
pas versé une seule idée dans la masse des idées
humaines
; nous n’avons en rien contribué au progrès de l’esprit humain, et to
73
n’avons en rien contribué au progrès de l’esprit
humain
, et tout ce qui nous est revenu de ce progrès, nous l’avons défiguré.
74
s ; et cette frontière se rit de tous les efforts
humains
, se rit de la mesquinerie du temporel face au droit suprême et seigne
75
nc toujours perdant de son importance. L’histoire
humaine
diffère essentiellement de la zoologie. La race n’y est pas tout, com
76
ire doit devenir un fabricant en gros. Ces amas d’
humains
dans les usines ne doivent pas éternellement être abandonnés à leur m
77
l’abaissement de l’homme — de la bête de troupeau
humain
, habile, laborieuse, utile et utilisable de façon multiple, — ces con
78
d’une année, pour les autres la moitié d’une vie
humaine
, selon la rapidité de leurs facultés d’assimilation et de renouvellem
79
dans ses cahiers inédits (à l’époque où il écrit
Humain
, trop humain) : La diversité des langues, surtout, empêche de voir c
80
iers inédits (à l’époque où il écrit Humain, trop
humain
) : La diversité des langues, surtout, empêche de voir ce qui se pass
81
de l’état psychique primaire d’éternelle enfance
humaine
, forme issue de l’informe, limite et caducité sorties de l’infini et
82
et sociales fondées sur la valeur de la personne
humaine
. L’Europe, cependant, est-il trop tard pour l’Europe ? Avec l’Europe
83
s de notre drame dans la relativité de l’Histoire
humaine
: … Comparés aux milliards d’années sur lesquelles s’étend l’histoir
84
re de la terre, les six-mille ans de la tradition
humaine
sont comme les premières secondes d’une nouvelle période de transform
85
i détermine inexorablement le cours de l’histoire
humaine
tout entière ? Ne consommons-nous pas lentement une substance qui nou
86
n se précisant. Comme il arrive pour les poussées
humaines
profondes, tout ce qu’on fera pour l’entraver ne réussira qu’à l’affe
87
ortels et se dresser contre elle, en libérant les
humains
des vaines terreurs de l’Achéron et du Tartare. » Aux yeux de l’un d
88
re Père céleste », mais aussi en ce que la misère
humaine
y est exposée, et cela chez un être divin en même temps qu’humain. Le
89
osée, et cela chez un être divin en même temps qu’
humain
. Les récits de la Passion montrent qu’un esprit divin, uni à la chair
90
des hommes et de Dieu. Le sentiment de la misère
humaine
leur donne cet accent de simplicité qui est la marque du génie grec,
91
uns et les autres soustraits à la commune misère
humaine
, les premiers en tant que nation choisie par le destin pour être la m
92
ntès, Molière, et une fois dans Racine. La misère
humaine
est mise à nu, à propos de l’amour, dans l’École des Femmes, dans Phè
93
ur la terre, chemine en compagnie de la diversité
humaine
qu’elle accepte, qu’elle protège et qu’elle suit. L’idéal politique d
94
de renier sa doctrine, Socrate a délivré l’esprit
humain
du mensonge ; en acceptant de mourir sur la croix, pour expier les pé
95
te. À son tour, le christianisme pose des limites
humaines
à la neutralité inhumaine de la recherche socratique. Instruisons-nou
96
rches soient, en fin de compte, utiles à l’esprit
humain
, et à ce que nous n’oublions jamais que nous n’avons pas le droit de
97
que nous n’avons pas le droit de faire d’un être
humain
un simple outil, sans son consentement. Les enquêtes faites par les m
98
tration pour découvrir la limite de la résistance
humaine
étaient socratiques, mais n’étaient pas chrétiennes. Elles étaient do
99
aine nation ou dans certains individus et groupes
humains
de cette nation. C’est l’antique nation grecque des viie et vie siè
100
, du feu couvant de la désespérance en la mission
humaine
de l’Occident, des cendres de la grande fatigue, renaîtra le phénix d
101
e à la critique et qui représente pour la société
humaine
le point autour duquel, dans les fréquents déséquilibres, dans les co
102
tte présupposition ? De l’intuition de « l’esprit
humain
» dans lequel sont intégrées toutes les facultés humaines dans ce qu’
103
» dans lequel sont intégrées toutes les facultés
humaines
dans ce qu’elles ont de plus puissant et de meilleur. Nous pouvons im
104
t de meilleur. Nous pouvons imaginer cet « esprit
humain
» comme une sphère symbolique dont chaque rayon représente une force
105
symbolique dont chaque rayon représente une force
humaine
; en poésie, la sphère aurait pour mesure Shakespeare ; en musique, B
106
expliquent l’abondance, la variété et la richesse
humaine
de nombreux types d’Européens, depuis les Irlandais jusqu’aux Grecs e
107
i pourtant ne font que recomposer la vie de l’âme
humaine
décomposée par l’esprit humain. (D’ailleurs, les romantiques ont-ils
108
r la vie de l’âme humaine décomposée par l’esprit
humain
. (D’ailleurs, les romantiques ont-ils fait autrement ?) Parallèlement
109
arallèlement l’Européen, en isolant la conscience
humaine
de ses rapports avec ce qui est en dehors du Moi, a permis à l’homme,
110
er la dignité de la conscience de tout autre être
humain
. Voici l’une des raisons qui nous ont contraint à rechercher, par-del
111
ce de trente ans, et sans retour possible, à vues
humaines
. Que nous reste-t-il donc en propre ? Un monopole unique : celui de l
112
cipe de critique permanente, un certain équilibre
humain
résultant de tensions innombrables. Cela, on nous le laisse encore, e
113
il irait. Et nous ne pouvons fonder une attitude
humaine
que sur le tragique parce que l’homme ne sait pas où il va, et sur l’
114
eil cette objection : Nous Occidentaux, parce qu’
humains
, avons tendance à croire que tout ce que nous avons fait dans le mond
115
urant quelque temps, être différents du reste des
humains
… Au iie siècle avant Jésus-Christ, les Grecs conquirent toute l’Inde
116
depuis le xve siècle de notre ère. Et la nature
humaine
n’ayant guère changé depuis cette époque, il n’y a rien d’étonnant à
117
étroite entre ce que j’appellerais la « constante
humaine
» et les circonstances extérieures éternellement mouvantes ; parce qu
118
’autres cultures, mettrait fin à toute continuité
humaine
. … Que l’on compare seulement la situation actuelle avec celle qui ré
119
que le Christ proclama la valeur infinie de l’âme
humaine
et enseigna qu’aucun gain temporel ne compense le dommage subi par l’
120
sous nos yeux une période nouvelle de l’évolution
humaine
, faisant suite à la période gréco-romaine-européenne, mais à vrai dir
121
» vivante se forme comme membre de l’œcuménicité
humaine
. Chez tous les esprits dirigeants elle existe déjà en tant que réalit
122
espèce de système formé d’une certaine diversité
humaine
et d’une localité particulièrement favorable ; façonnée enfin par une
123
era plus l’Europe, mais une foule amorphe d’êtres
humains
parlant différentes langues. Ajoutons que ces êtres humains n’auront
124
rlant différentes langues. Ajoutons que ces êtres
humains
n’auront plus de raison valable de parler des langues différentes, pa
125
vastes territoires des masses tremblantes d’êtres
humains
tourmentés et angoissés, affamés, rongés de soucis et se sentant perd
126
stration des droits et des devoirs de la personne
humaine
, dont malgré toute ses infidélités, l’Europe demeure aux yeux du mond