1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 rope comme unité non seulement géographique, mais humaine , et des « Européens » qui la défendent, ne remonte qu’au viiie siècl
2 aureaux ; un esprit intelligent l’anime, comme un humain  ; il ne lui manque que la parole. » Elle dit, et elle s’assit sur le
3 dire qu’il prit une forme corporelle en prenant l’ humaine chair. Comme l’un de nous il vint demeurer en ce monde terrestre plei
4 sous terre, dans l’obscurité absolue des fantômes humains et des condamnations éternelles. Du point de vue historique, tout ce
5 mprunts. Tel est néanmoins le pouvoir de l’esprit humain . Cette région, que la nature n’avait ornée que de forêts immenses, s’
6 on la comparait à un dragon ; Camoëns, à un corps humain dont la péninsule ibérique serait la tête avec le Portugal pour front
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
7 ces pays. Et comme la souche primitive de la race humaine fut plantée aux rivages de l’Orient, et que de là notre race s’est pr
8 , des nobles et de nos docteurs en droit divin et humain , à cet acte d’alliance, de paix, de fraternité et de concorde destiné
9 es, l’Europe s’y trouve décrite comme un ensemble humain et historique, non plus seulement géographique. Il est malheureusemen
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
10 ussés par la nécessité ou par toute autre passion humaine . Ainsi l’Asie ne compte que peu d’hommes illustres. Cette immense con
11 die funeste, est à ce point inhérente à la nature humaine que nul ne puisse subsister sans elle, pourquoi les chrétiens ne déch
12 entend pas avec le Français. Ô cruelle perversité humaine  ! La diversité des noms qu’ils portent suffit à elle seule à les divi
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
13 tendent et se communiquent à toutes les activités humaines . Du côté calviniste enfin, les conceptions du catholique Vives et de
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
14 nte, autant que de compassion, veu que la société humaine est un corps, dont tous les membres ont une sympathie, de manière qu’
15 de du naturel, vray fondement d’amitié et société humaine . Pourquoy moy qui suis François voudray-je du mal à un Anglois, Hespa
16 nfants, ma patrie et toutes autres considérations humaines . Or, j’ai reconnu que le pape, l’empereur, le roi d’Espagne, les arch
17 ibération universelle sur la réforme des affaires humaines . La Panegersia, ou Réveil Universel que Comenius écrivit à Elbing en
18 es de l’ignorance ou des erreurs dans les esprits humains . Il faut adjoindre également des gardiens aux Prêtres, pour chasser,
19 haute entreprise qui puisse tomber dans l’esprit humain . Je ne sais où j’irai, mais je sais ce que disait Socrate : Que l’on
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
20 ine ; disons enfin qu’à ne s’en tenir qu’aux fins humaines , la religion chrétienne apparaît comme supérieure à toutes les autres
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
21 es insociables corrompent l’instinct de la nature humaine . C. — Ainsi l’homme, déguisé sous la laine des moutons ou sous l’exc
22 ors il aura rempli toute l’étendue de la carrière humaine , supposé que les organes du Brésilien soient assez forts et assez sou
23 rand, plus beau, ni plus utile, n’occupa l’esprit humain , que celui d’une paix perpétuelle et universelle entre tous les peupl
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
24 e d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain . Il fut le précurseur des assurances sociales « par le calcul des pro
25 miliation, ni appauvrissement ? … Enfin, l’espèce humaine doit-elle s’améliorer, soit par des nouvelles découvertes dans les sc
26 sur l’Atlantide, ou efforts combinés de l’Espèce humaine pour le Progrès des Sciences. 140. Les Ruines, par C. F. de Volney,
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
27 nt assuré que tous les animaux, ainsi que la race humaine , dégénéraient en Amérique ; que les chiens même perdaient la faculté
28 éens. C’est à nous à relever l’honneur de la race humaine et à faire connaître la modération à ces frères usurpateurs. L’Union
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
29 isera le vœu de la philosophie, absoudra l’espèce humaine du crime de la guerre et proclamera la paix universelle ; alors le bo
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
30 […] Quand on considère la méchanceté de la nature humaine , qui se montre à nu dans les libres relations des peuples entre eux (
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
31 ne de compte pour ce qui est de la perfectibilité humaine . Je ne puis que difficilement concevoir que toutes ces nations et en
32 éparation et la division d’une seule grande masse humaine , faiblement unie. Ainsi les divers États de l’Europe chrétienne sont
33 de la Science par la puissance réunie de l’espèce humaine , avance même ces fins terrestres particulières. Les trésors des litté
34 gina hominum » ? Quelle est l’origine de l’espèce humaine , des inventions, des arts et des religions ? Faut-il croire que le ge
35 emporains une Vue générale de l’Histoire du Genre Humain (1797) dont le succès fut immense à l’époque. Quoique centrée sur l’E
36 les bourgeois, enfin le développement de l’esprit humain . Toutes les religions sont venues de l’Orient ; le sentiment y est pl
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
37 heureuse qu’elle puisse l’être, et par la nature humaine , et par l’état de ses lumières. Le grand parlement permettra l’entièr
38 ons sans cesse, c’est là que le cours de l’esprit humain nous emporte ! mais lequel est le plus digne de la prudence de l’homm
39 otestantisme deux besoins complémentaires du cœur humain , et lui ne voit dans la Réforme que l’ennemi juré de l’unité. Ne sera
40 qui est aussi œcuménique : Il y a dans l’esprit humain deux forces très distinctes : l’une inspire le besoin de croire, l’au
41 tantisme et le catholicisme existent dans le cœur humain  ; ce sont des puissances morales qui se développent dans les nations,
42 hommes qui ne désespèrent pas encore de la racine humaine , et veulent lui conserver l’empire de la pensée.170 Il n’y a pas de
43 ne langue à l’autre les chefs-d’œuvre de l’esprit humain . Il existe si peu de productions du premier rang ; le génie, dans que
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
44 irritation devant la complexité de nos relations humaines et leur absence de cordialité ; ainsi : Du reste, nous autres vieux
45 pour pouvoir au moins une fois goûter l’existence humaine dans sa pureté, sans aucun arrière-goût frelaté.180 Et l’on connaît
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
46 droit aux empiètements insolents des institutions humaines quand elles lésaient les privilèges sacrés de l’esprit, ainsi qu’aux
47 it été généreusement laissé à la malheureuse race humaine et rendu obligatoire pour chacun de ses actionnaires, comme la pierre
48 toyer de toute poésie la nature, le sol, les âmes humaines et les sciences à détruire toutes les traces du divin, à déshonorer p
49 concitoyens, la fierté de vérités universellement humaines et valables, le goût du droit individuel et de la propriété collectiv
50 magnifique ni cet ample développement de l’esprit humain au sein de ces nouvelles nations. Et cependant c’est justement cette
51 ord la véritable marche fondamentale des sociétés humaines que par la considération exclusive de l’évolution la plus complète et
52 s la recherche des lois réelles de la sociabilité humaine , dont la marche fondamentale et toutes les modifications diverses dev
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
53 cultivé est victime d’une grave erreur sur la vie humaine et sur les conditions de son évolution éclairée, lorsqu’il se met à c
54 iversité est l’un des biens suprêmes de la nature humaine … En dépit de cela, le siècle dernier a considéré que l’excellence de
55 re berger avec une houlette en fer et un troupeau humain tondu uniformément et bêlant sur le même ton. Des temps sombres et fé
56 ime but terrestre d’unifier la grande famille des humains , suggéra l’idée dialectique de nation, qui est, si l’on peut dire, la
57 ire qui n’en ait tremblé ou croulé, pas une fibre humaine dans tout l’univers qui n’y ait participé par le bien, par le mal, pa
58 artificiel, c’est-à-dire de moins fatal, de plus humain et de plus libre dans le monde, c’est l’Europe, de plus Européen, c’e
59 la France se transfigurera et deviendra le monde humain . La révolution de France s’appellera l’évolution des peuples. Pourquo
60 , parce qu’elle représente toute la bonne volonté humaine , parce que là où les autres nations sont seulement des sœurs, elle es
61 e sous toutes ses formes, inviolabilité de la vue humaine . Comme les glaciers, qui ont on ne sait quelle chasteté grandiose, et
62 nant uniquement de sa combinaison avec la liberté humaine , le véritable progrès aurait consisté à assujettir l’élément humain q
63 le progrès aurait consisté à assujettir l’élément humain qui la corrompt à l’élément divin qui la purifie. La société a suivi
64 er l’indépendance et la souveraineté de l’élément humain … Du reste ce grand retour en arrière était dans la loi sage, et mysté
65 me suffit de considérer l’ensemble des événements humains de leur seul et vrai point de vue, je veux dire des hauteurs catholiq
66 fs d’État ont perdu le don de conseil ; la raison humaine subit des éclipses, les institutions subissent des bouleversements, e
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
67 acrifié aux deux autres, l’ordonnance des travaux humains pour atteindre cette solution pèche radicalement ; Convaincus : Que
68 incipes généraux qui doivent diriger les familles humaines dans leur voyage vers ce but, sont identiques, mille voies cependant
69 la loi morale universelle appliquée aux sociétés humaines , sera préparée et signée concordément par les trois associations nati
70 st pas une révolution locale, c’est la révolution humaine  ; ce n’est pas le cri égoïste d’un peuple, c’est la revendication de
71 on, du despotisme sous tous les noms, du supplice humain sous toutes les formes, la proclamation auguste des droits de l’homme
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
72 pas versé une seule idée dans la masse des idées humaines  ; nous n’avons en rien contribué au progrès de l’esprit humain, et to
73 n’avons en rien contribué au progrès de l’esprit humain , et tout ce qui nous est revenu de ce progrès, nous l’avons défiguré.
74 s ; et cette frontière se rit de tous les efforts humains , se rit de la mesquinerie du temporel face au droit suprême et seigne
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
75 nc toujours perdant de son importance. L’histoire humaine diffère essentiellement de la zoologie. La race n’y est pas tout, com
76 ire doit devenir un fabricant en gros. Ces amas d’ humains dans les usines ne doivent pas éternellement être abandonnés à leur m
77 l’abaissement de l’homme — de la bête de troupeau humain , habile, laborieuse, utile et utilisable de façon multiple, — ces con
78 d’une année, pour les autres la moitié d’une vie humaine , selon la rapidité de leurs facultés d’assimilation et de renouvellem
79 dans ses cahiers inédits (à l’époque où il écrit Humain , trop humain) : La diversité des langues, surtout, empêche de voir c
80 iers inédits (à l’époque où il écrit Humain, trop humain ) : La diversité des langues, surtout, empêche de voir ce qui se pass
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
81 de l’état psychique primaire d’éternelle enfance humaine , forme issue de l’informe, limite et caducité sorties de l’infini et
82 et sociales fondées sur la valeur de la personne humaine . L’Europe, cependant, est-il trop tard pour l’Europe ? Avec l’Europe
83 s de notre drame dans la relativité de l’Histoire humaine  : … Comparés aux milliards d’années sur lesquelles s’étend l’histoir
84 re de la terre, les six-mille ans de la tradition humaine sont comme les premières secondes d’une nouvelle période de transform
85 i détermine inexorablement le cours de l’histoire humaine tout entière ? Ne consommons-nous pas lentement une substance qui nou
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
86 n se précisant. Comme il arrive pour les poussées humaines profondes, tout ce qu’on fera pour l’entraver ne réussira qu’à l’affe
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
87 ortels et se dresser contre elle, en libérant les humains des vaines terreurs de l’Achéron et du Tartare. » Aux yeux de l’un d
88 re Père céleste », mais aussi en ce que la misère humaine y est exposée, et cela chez un être divin en même temps qu’humain. Le
89 osée, et cela chez un être divin en même temps qu’ humain . Les récits de la Passion montrent qu’un esprit divin, uni à la chair
90 des hommes et de Dieu. Le sentiment de la misère humaine leur donne cet accent de simplicité qui est la marque du génie grec,
91 uns et les autres soustraits à la commune misère humaine , les premiers en tant que nation choisie par le destin pour être la m
92 ntès, Molière, et une fois dans Racine. La misère humaine est mise à nu, à propos de l’amour, dans l’École des Femmes, dans Phè
93 ur la terre, chemine en compagnie de la diversité humaine qu’elle accepte, qu’elle protège et qu’elle suit. L’idéal politique d
94 de renier sa doctrine, Socrate a délivré l’esprit humain du mensonge ; en acceptant de mourir sur la croix, pour expier les pé
95 te. À son tour, le christianisme pose des limites humaines à la neutralité inhumaine de la recherche socratique. Instruisons-nou
96 rches soient, en fin de compte, utiles à l’esprit humain , et à ce que nous n’oublions jamais que nous n’avons pas le droit de
97 que nous n’avons pas le droit de faire d’un être humain un simple outil, sans son consentement. Les enquêtes faites par les m
98 tration pour découvrir la limite de la résistance humaine étaient socratiques, mais n’étaient pas chrétiennes. Elles étaient do
99 aine nation ou dans certains individus et groupes humains de cette nation. C’est l’antique nation grecque des viie et vie siè
100 , du feu couvant de la désespérance en la mission humaine de l’Occident, des cendres de la grande fatigue, renaîtra le phénix d
101 e à la critique et qui représente pour la société humaine le point autour duquel, dans les fréquents déséquilibres, dans les co
102 tte présupposition ? De l’intuition de « l’esprit humain  » dans lequel sont intégrées toutes les facultés humaines dans ce qu’
103  » dans lequel sont intégrées toutes les facultés humaines dans ce qu’elles ont de plus puissant et de meilleur. Nous pouvons im
104 t de meilleur. Nous pouvons imaginer cet « esprit humain  » comme une sphère symbolique dont chaque rayon représente une force
105 symbolique dont chaque rayon représente une force humaine  ; en poésie, la sphère aurait pour mesure Shakespeare ; en musique, B
106 expliquent l’abondance, la variété et la richesse humaine de nombreux types d’Européens, depuis les Irlandais jusqu’aux Grecs e
107 i pourtant ne font que recomposer la vie de l’âme humaine décomposée par l’esprit humain. (D’ailleurs, les romantiques ont-ils
108 r la vie de l’âme humaine décomposée par l’esprit humain . (D’ailleurs, les romantiques ont-ils fait autrement ?) Parallèlement
109 arallèlement l’Européen, en isolant la conscience humaine de ses rapports avec ce qui est en dehors du Moi, a permis à l’homme,
110 er la dignité de la conscience de tout autre être humain . Voici l’une des raisons qui nous ont contraint à rechercher, par-del
111 ce de trente ans, et sans retour possible, à vues humaines . Que nous reste-t-il donc en propre ? Un monopole unique : celui de l
112 cipe de critique permanente, un certain équilibre humain résultant de tensions innombrables. Cela, on nous le laisse encore, e
113 il irait. Et nous ne pouvons fonder une attitude humaine que sur le tragique parce que l’homme ne sait pas où il va, et sur l’
114 eil cette objection : Nous Occidentaux, parce qu’ humains , avons tendance à croire que tout ce que nous avons fait dans le mond
115 urant quelque temps, être différents du reste des humains … Au iie siècle avant Jésus-Christ, les Grecs conquirent toute l’Inde
116 depuis le xve siècle de notre ère. Et la nature humaine n’ayant guère changé depuis cette époque, il n’y a rien d’étonnant à
117 étroite entre ce que j’appellerais la « constante humaine  » et les circonstances extérieures éternellement mouvantes ; parce qu
118 ’autres cultures, mettrait fin à toute continuité humaine . … Que l’on compare seulement la situation actuelle avec celle qui ré
119 que le Christ proclama la valeur infinie de l’âme humaine et enseigna qu’aucun gain temporel ne compense le dommage subi par l’
120 sous nos yeux une période nouvelle de l’évolution humaine , faisant suite à la période gréco-romaine-européenne, mais à vrai dir
121  » vivante se forme comme membre de l’œcuménicité humaine . Chez tous les esprits dirigeants elle existe déjà en tant que réalit
122 espèce de système formé d’une certaine diversité humaine et d’une localité particulièrement favorable ; façonnée enfin par une
123 era plus l’Europe, mais une foule amorphe d’êtres humains parlant différentes langues. Ajoutons que ces êtres humains n’auront
124 rlant différentes langues. Ajoutons que ces êtres humains n’auront plus de raison valable de parler des langues différentes, pa
23 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
125 vastes territoires des masses tremblantes d’êtres humains tourmentés et angoissés, affamés, rongés de soucis et se sentant perd
126 stration des droits et des devoirs de la personne humaine , dont malgré toute ses infidélités, l’Europe demeure aux yeux du mond