1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 ormer une entité reconnaissable à certains traits humains déterminants. Là-dessus, j’observerai que nos diversités sont en effe
2 ité dans son ensemble, mais un certain groupement humain que nous avons nommé société. » L’Europe ne peut être comprise global
3 commune. L’option fondamentale de toute recherche humaine conditionne non seulement les découvertes futures, mais encore la nat
4 en résulte que l’étude de la matière et du corps humain , matériel, fait partie de la vocation du chrétien. Elle devient possi
5 Dieu et vrai homme » —, notre idée de la personne humaine  : elle désigne l’individu naturel chargé d’une vocation qui est socia
6 enir la vraie source du droit nouveau, du respect humain , de l’éthique occidentale et des institutions typiques de l’Europe, c
7 t naturelles ; technique ; respect de la personne humaine et toutes les institutions civiques, sociales, juridiques qui en déco
8 on permanente, révolution menée par la conscience humaine contre toutes les puissances qui oppriment ou qui nient le moi respon
9 est la notion de la valeur absolue de la personne humaine — de chaque personne humaine. Pour beaucoup d’entre nous, l’expressio
10 solue de la personne humaine — de chaque personne humaine . Pour beaucoup d’entre nous, l’expression est passée au rang de clich
11 jourd’hui sur l’Europe, que dis-je : sur l’espoir humain . Ma thèse est simple. Elle consiste à rappeler que la plupart de nos
12 e humain13 », c’est au seul « pouvoir de l’esprit humain  » qu’elle le doit de toute évidence. Obéissant à cette force des chos
13 era toujours l’Europe dans l’histoire de l’esprit humain . Ô maîtres tout-puissants du degré secondaire ! montrer cela sans rel
14 politique de l’Europe, et même le rendre, à vues humaines , définitif. Au surplus, les nouveaux empires et les peuples émancipés
15 utres, qui n’étaient pas vraiment et complètement humains . Ces très hautes civilisations devaient donc nécessairement demeurer
16 ue pour ceux de l’OTAN, la dignité de la personne humaine et les fondements de tout progrès social ; et non pas le système des
17 plat ne serait guère plus dangereux que la bêtise humaine en général, s’il n’avait pour effet de détendre les ressorts créateur
18 litaire va devenir le Grand Fabricant. Ces masses humaines dans les grandes usines ne peuvent pas être éternellement abandonnées
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
19 ituation dans laquelle s’affrontent deux réalités humaines antinomiques, mais également valables et vitales, de telle sorte que
20 e posé par le concile de Chalcédoine. La personne humaine , notion déduite des dogmes relatifs aux trois Personnes divines, et s
21 a deuxième, va nous servir de module. La personne humaine , c’est l’homme considéré dans sa double réalité d’individu distinct e
22 ’une conception beaucoup plus large des relations humaines dans la cité, des relations publiques en général. C’est ce qu’avait b
23 que méthode générale d’aménagement des relations humaines , le fédéralisme tel que je viens de le définir ne fait que commencer.
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
24 fiés. C’est livrer sans recours toute l’existence humaine aux seules décisions de bureaux installés dans une seule capitale, et
25 ue l’indépendance nationale est la suprême valeur humaine , puisque en fait on lui sacrifie la santé d’un peuple et son niveau d
26 les États-nations sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir.
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
27 rop grands pour être encore de vraies communautés humaines  : et cela, c’est la plus grave maladie qui puisse miner un corps poli
28 uction proprement insensée de toutes les réalités humaines (spirituelles et physiques, culturelles et économiques) à une seule e
29 serait à aucun titre un modèle neuf de relations humaines et de structure du pouvoir. Elle ne représenterait aucune révolution,
30 allégeances conforme à la pluralité des activités humaines , aux dimensions variées des tâches entreprises et des cadres sociaux
31 demande seulement qu’il corresponde aux réalités humaines et qu’il les serve, au lieu de prétendre à les régir en souverain. Je
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
32 par humanité dans son ensemble, j’entends la race humaine dans l’espace et le temps, non seulement dans l’actuelle extension de
33 cohérence s’appelle responsabilité de la personne humaine . C’est une politique dont chaque temps et chaque but se trouvent subo
34 cas, une minorité. Il y a peu d’hommes réellement humains  : mais c’est à eux que le pouvoir doit revenir, c’est par eux qu’il p