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l’homme. Multitude des problèmes Les choses
humaines
ne comportent pas cette alternative absolue. Ni totalement souveraine
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e s’arrête pas pour si peu.) La nature des choses
humaines
permet qu’au sein de l’ordre le plus ferme, notre esprit trouve lieu
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’impuissance. « Une aussi sotte race que l’espèce
humaine
» (Renan) ne mérite pas le sacrifice de l’esprit pur. Sacrifice inuti
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te de s’être montrée « à la hauteur » d’une tâche
humaine
, elle a voulu se hisser au sublime, où le siècle, bien trop heureux d
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à tout ce qui se fonde sur le mystère (créateur,
humain
ou cosmique), cette raison du rationalisme, qui n’est pas celle de Pl
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ans la mesure où elle s’ordonne à un idéal plus «
humain
», j’entends plus favorable au développement normal de la personne11.
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utte contre la mort. Imposer l’ordre et la mesure
humaine
à l’anarchie des forces naturelles, voilà l’affirmation, ou pour mieu
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déterminée et implacable contre laquelle l’esprit
humain
reste sans force. En fin de compte, elles opposent pareillement le De
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plus aucune action réelle sur le cours des choses
humaines
. Ils paraissent avoir pris à cœur de justifier le jugement de Marx su
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mission. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole
humaine
.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire », que je nommerais plutôt
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ure » qui permet d’estimer la conduite des choses
humaines
, en tant que les hommes sont porteurs d’une tradition culturelle comm
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engage quelque chose de son être, c’est l’amitié
humaine
qui se détruit. ⁂ Telle est l’inquiétude des masses. Elle n’est pas m
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lle règne innommée et panique partout où l’amitié
humaine
n’a jamais rien noué, rien engagé, rien sacrifié, là où elle n’a pas
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t arbitraire, ou s’il ne mise que sur l’indignité
humaine
? Et si la propagande et la publicité qui ont pris la place des lieux
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la critique passionnée des meilleurs et des plus
humains
des hommes, qui s’y seront d’abord sacrifiés, de gré ou de force ? Le
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d’abord un certain esprit, une certaine ambition
humaine
, une certaine religion fanatique ; et tout cela ne va pas sans doctri
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final, suffisent-ils à animer toutes les facultés
humaines
de création, d’espérance, d’amour ? Pour nous borner à un exemple : l
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conflit du calcul et du rêve, du matériel et de l’
humain
, de la nécessité et de l’orgueil46 : l’apparition d’un homme nouveau
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dre. Le peuple… est le seul but de toute activité
humaine
et de toute institution publique. » — « L’empire est un État socialis
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sitivisme jacobin, et d’autre part les ressources
humaines
colossales et jamais exploitées dont dispose l’URSS ; la pression des
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ce mot n’est pas le dernier mot de notre vocation
humaine
. Ce qui est d’un parti est partiel. Ce qui est partiel n’a pas le dro
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in n’est ici qu’un symbole de l’action proprement
humaine
, qui est celle qu’initie le cerveau lorsqu’il a su en concevoir la fi
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affectation de vie simple et son mépris des fins
humaines
du crédit, et de la jouissance actuelle des biens terrestres. Une seu
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d’une certaine lâcheté, d’un certain refus d’être
humain
, voilà ce qu’il faut expliquer maintenant. L’appareil intellectuel
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on le laisse aller — le signe d’une angoisse très
humaine
, je le sais, et d’ailleurs plus bourgeoise qu’hamlétique, mais qui en
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tilité. Maladresse dans l’action et les relations
humaines
quotidiennes, subtilité excessive dans la tractation de problèmes qui
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pas seule responsable d’un divorce que la nature
humaine
désire en permanence de toute sa lâcheté. Mais l’exemple de Descartes
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rtent assez peu. Cette particularité de la nature
humaine
me paraît avoir été négligée par les penseurs du xixe siècle au cour
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ages discontinus des vraies personnes. L’histoire
humaine
, ce sont les annales de l’homme. Mais l’histoire sérieuse d’aujourd’h
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ienne. Mais cette revendication ne sera justement
humaine
que si on la fonde sur les besoins concrets de la personne, alors que
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fit. Loi démentie pourtant par toute l’expérience
humaine
. La justice n’est pas si facile. Elle ne sort pas d’une mécanique. El
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’État totalitaire menace de provoquer le désastre
humain
le plus grandiose de l’histoire, c’est parce que, dans l’ensemble de
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r le salut de la pensée et pour que l’homme reste
humain
, ou le devienne. Certes, quand nous parlons d’une durée de l’histoire
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s, dans l’un et l’autre cas non créatrices et non
humaines
. Car ce qui est proprement humain résulte d’un choix, d’un acte de fo
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trices et non humaines. Car ce qui est proprement
humain
résulte d’un choix, d’un acte de foi à quoi ne peuvent conduire et ob
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est qu’elle oublie — nécessairement — une « loi »
humaine
fondamentale : la violence ne profite qu’aux violents, et quant aux a
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d’ailleurs cette permanence en soi, ni la bêtise
humaine
en général : toutes les deux relèvent du péché, c’est-à-dire de la ch
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continu : nous ne sommes que par instant vraiment
humains
. Et nous avons à conquérir sans cesse le propre, le concret, l’origin
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ables, c’est une des exigences constitutives de l’
humain
. L’homme l’étend même à tout ce qui l’entoure, dans la mesure où il v
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ard des habitudes et mécanismes inhumains ou trop
humains
; tension qui se résout en acte, et tout acte, nous l’avons vu, est à
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n intégrité. Je tiens cette ascèse à la fois pour
humaine
et pour conforme à l’ordre christique tel que cet ordre nous est adre
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n soi, mais seulement dans l’acte rédempteur de l’
humain
. Appelons ascèse antihumaine toute lutte contre certains effets du pé
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pas l’unité restaurée, il y a seulement l’esprit
humain
désincarné, livré à son orgueil, c’est-à-dire à ses illusions. ⁂ Mais
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ormir, deux mouvements de fuite devant le conflit
humain
tel qu’il se joue dans nos limites charnelles. Mais ce qui est sûr, c
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eur de la pensée. Pour l’homme créateur, vraiment
humain
, et que j’appelle la personne, penser ce sera toujours tendre concrèt
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. Ainsi le « style » militaire contredit les fins
humaines
alléguées par l’État et entraîne forcément cet État à des actions qu’
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t être faite que par et pour ce qu’il y a de plus
humain
dans l’homme, la personne libre mais responsable…) Un style soumis à
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yme, tout autant qu’à l’individu atomique. Le vœu
humain
paraît comblé… Et l’on croirait qu’il l’est à les entendre, si certai
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nt ce groupe ne sont plus des hommes totalement «
humains
» puisque l’un des pôles de leur être n’est plus visible ni concret,
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t en elle qu’ils provoquent un écho véritablement
humain
. C’est en elle enfin que s’opère la communion réelle de l’acte. La pe
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er sur la Croix, qui est le signe de la condition
humaine
déchirée entre le temps et l’éternité. Enchaînement des valeurs
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cret par excellence, acte qui part de limitations
humaines
, individuelles, mais pour les transcender, acte qui, dans l’instant f
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c’est que l’humanité a perdu la vision du rapport
humain
authentique, celui qu’ici l’on nomme la Personne, celui que l’Évangil
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ion décisive : quel est le sens dernier de l’acte
humain
? Pourquoi la liberté ? Et pourquoi tous les hommes la désirent-ils o
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sur la croix. Mais Christ est Dieu. Le caractère
humain
de l’acte est d’aller contre quelque chose — Dieu seul agit et crée d
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sa rédemption. Cette limitation voue l’entreprise
humaine
à un échec final ; au jugement dernier. En même temps, elle est le re
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entral, le foyer rayonnant, le cœur de la réalité
humaine
où vient retentir l’appel des fins les plus lointaines. Et c’est l’ac
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s auxquels pourra jamais prétendre une révolution
humaine
. Leur succès serait le terme absolu de la vocation occidentale. 1933-
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t pas d’acte possible sans résistance sur le plan
humain
. Ne nous plaignons jamais des résistances, mais seulement de leur mau
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e auxquels pourra jamais prétendre une révolution
humaine
. IIProblème de l’État-nation, peu changé Cette continuité pour