1 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). I. Alpbach : le trentième anniversaire du Forum européen
1 vre, de sentir le monde, et de juger les rapports humains — donc une culture, au sens le plus large du terme. Il serait vain de
2 usion, « constituée » au xviiie siècle. Le sujet humain se voit proprement évacué. Il n’y a donc plus rien du tout, ni Dieu,
2 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
3 omme au temps d’Aristote, la gestion des rapports humains dans la cité. Que le Conseil en soit remercié par les Douze en tant q
4 Nature, et finalement pour la survie de l’espèce humaine . Qu’il s’agisse de la pollution résultant de la production industriel
5 ma part Rapport sur la dégradation des relations humaines et la dissolution des liens communautaires. On y décrirait le désert
6 être transposée du plan théologique à celui de l’ humain , par Augustin d’abord, lequel estime que l’homme, étant fait à l’imag
7 me », de la Deuxième Personne divine, la personne humaine est devenue la coexistence en tension de l’individu naturel et de ce
8 écessairement entraînerait dans sa perte l’espèce humaine . Car l’homme ne peut rien contre Dieu, tout contre l’homme. Quand on
3 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
9 ondorcet dans son Tableau des progrès de l’esprit humain , il y a de cela tout juste 180 ans, et nous sommes encore loin du but
10 tonium, la plus durable de toutes les productions humaines . Ces pays et ces villes énormes, ces mines de sel, ces fonds océaniqu
11 lui demandons : « Qu’as-tu fait de la communauté humaine  ? » et qu’il n’ose même plus dire : une Armée, ou le Parti de la Révo
12 nal, et de faire prévaloir l’intérêt général de l’ humain , de la personne, sur celui des États nationaux. Le jeu se rouvre, l’a
13 stration des choses et d’aménagement des rapports humains dans la cité au sens antique du terme ; puis de rendre ces formules o