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mentent, pour ainsi dire, le moteur de l’histoire
humaine
. Mais la Crise qui nous menace aujourd’hui est d’une autre nature. El
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? C’est contre cet irréalisme, destructeur de l’
humain
, que Denis de Rougemont engagea, dès sa jeunesse, un combat sans merc
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ont préfère réserver le terme d’individu à l’être
humain
qui s’arrache à la pesanteur de la masse, de la tribu ; à l’homme cap
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ciation. En simplifiant les données de l’histoire
humaine
, en les schématisant d’une manière que les historiens universitaires
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concrète, unique et non réitérable, de tout être
humain
. C’est du reste le seul concret véritable — l’autre n’étant qu’un con
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s’agit de recréer des possibilités de communauté
humaine
définie maintenant, non plus comme la nation ancienne, par les fronti
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la Grèce. C’est la destruction de la possibilité
humaine
de participer à l’administration des choses publiques, c’est la destr
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t toute l’explication de la société et des motifs
humains
, soit à l’argent, soit au sexe, Marx et Freud ont produit un effet d’
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trice 9 décembre 1966 Dans l’univers du savoir
humain
, facultés et spécialités sont en train de s’éloigner les unes des aut
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du but commun, des fins dernières de l’entreprise
humaine
, qui se perdent dans les nuées de l’inconcevable. Cependant, si on di
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nie entre les hommes, cette harmonie des libertés
humaines
qui avait été la nostalgie des plus grands penseurs grecs et aussi de
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D’autre part, il a livré la cité et les relations
humaines
à un étatisme organisateur, géométrique, aux idéologies des jacobins
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és. C’est livrer, sans recours, toute l’existence
humaine
aux seules décisions de bureaux installés dans une seule capitale, et
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ple, ont estimé que c’est le sommet de l’histoire
humaine
. Ou on peut aussi lui faire les reproches les plus virulents, ce que
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je définis la nation comme un type de communauté
humaine
, un idéal ; tandis que je définis l’État comme un appareil institutio
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Les quatre éléments d’étatisation de l’existence
humaine
au xixe siècle étaient l’armée, l’école, la presse et la technique.
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posant les mêmes frontières à toutes les facultés
humaines
et à tous les domaines de l’activité humaine, que ce soit économie, é
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tés humaines et à tous les domaines de l’activité
humaine
, que ce soit économie, état civil, culture, langue, religion ou idéol
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les États-nations sacralisés, entre une nécessité
humaine
des plus concrètes et le culte prolongé d’un mythe, il faut choisir.
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ituation dans laquelle s’affrontent deux réalités
humaines
antinomiques, mais également valables et vitales, de telle sorte que
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abstraite, et imposé comme un carcan aux réalités
humaines
qui sont toujours récalcitrantes, insuffisantes et illogiques (qui ne
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des relations entre n’importe quelles communautés
humaines
, ou même entités économiques. 20 mai 1966 Si nous considérons, dans l
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isir leur avenir, de choisir l’avenir de l’espèce
humaine
, et voilà le paradoxe : pour la première fois dans l’histoire, l’huma
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ionnaires), mais plutôt aux besoins de la société
humaine
, de la communauté humaine sous toutes ses formes : municipale, région
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x besoins de la société humaine, de la communauté
humaine
sous toutes ses formes : municipale, régionale, nationale, continenta
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voir d’abord quels étaient ou quels sont ses buts
humains
— sont-ils bons ou mauvais en tant que tels ? — et après, de se poser
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n sert est un certain équilibre entre les groupes
humains
et entre l’homme et la nature, ou seulement la croissance indéfinie d
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pelé les « droits imprescriptibles de la personne
humaine
» ; c’est une phrase qui revient dans tous les grands discours et dan
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e moment-là, la formule de la nouvelle communauté
humaine
va être donnée non plus par les cadres administratifs ou par les fonc
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nit en raison de son objectif qui est la personne
humaine
. Il se réalise à travers des moyens qui sont fort divers : en Occiden
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e 18 février 1966 La personne, dans l’individu
humain
, c’est la partie de nous-mêmes qui peut dire « je », qui prend consci
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on de l’individu. Dans le monde romain, la notion
humaine
qui est apparue comme nouveauté était la notion de citoyen, d’homme d
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onne 5 décembre 1969 L’histoire de la personne
humaine
prend son départ seulement au vie siècle, au moment où les trois tra
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nt Thomas, qui ont fait la théorie de la personne
humaine
— c’est de là qu’on répète encore souvent aujourd’hui « la personne h
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n répète encore souvent aujourd’hui « la personne
humaine
», ce qui a l’air d’un pléonasme, parce qu’il n’existe pas de personn
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plus physique, plus matériel, dans la communauté
humaine
. Cet homme est responsable devant la cité ou l’empereur d’une part, e
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’art ou la science de l’aménagement des relations
humaines
dans la cité, conformément à une certaine idée de la vie humaine et d
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cité, conformément à une certaine idée de la vie
humaine
et de la destination de l’homme, on voit qu’il y a eu, qu’il y a enco
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tira, au xxe siècle, au totalitarisme et au type
humain
qui y correspond, que l’on appelait sous Hitler le soldat politique.