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une résultante qui est la civilisation. Appelons
humanisme
l’art de composer pour la défense de l’homme et son illustration des
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de nature inhumaine. Nous pourrons définir un tel
humanisme
: l’organe d’équilibre de la civilisation. Nous tenions de l’Antiquit
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maître de la redresser. C’est qu’il n’y a plus d’
humanisme
, s’il subsiste des humanités. L’humanisme est compromis virtuellement
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plus d’humanisme, s’il subsiste des humanités. L’
humanisme
est compromis virtuellement dès lors que la science proclame son auto
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inéraliser l’esprit. La tâche urgente d’un nouvel
humanisme
sera de nous dégager des fatalités dont nous voyons l’empire s’étendr
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les sources de notre foi. Qui parlait donc d’un «
humanisme
scientifique » ? Nous avons été pris de vitesse par nos inventions ma
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tenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’
humanisme
moderne sera ce parti pris, spiritualiste — ou ne méritera pas son no
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té qui est le signe du monde matériel. Je vois l’
humanisme
nouveau sous l’aspect d’une culture des facultés mystiques ; d’une te
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i qu’il en soit d’ailleurs du contenu d’un nouvel
humanisme
, il est assez aisé de prévoir et de décrire une tentation qui le guet
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re une tentation qui le guette et à laquelle tout
humanisme
paraît enclin : celle de créer un modèle de l’homme. Peut-être a-t-il
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u corps. Il est possible que ce mythe ait animé l’
humanisme
de nos humanités. Il est certain qu’il a perdu son ascendant. D’aille
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me : c’était un dieu. N’attendons pas d’un nouvel
humanisme
qu’il nous désigne un but, ni même une direction : il y réussirait tr
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c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’
humanisme
« chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianisme est du no
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. Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L’
humanisme
est de l’homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme
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homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout
humanisme
véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lui demander de pl
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ties les plus actives de la pensée. b. « Pour un
humanisme
nouveau », Cahiers de « Foi et Vie », Paris, numéro spécial, 1930, p.