1 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
1 « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)b Deux menaces mortelles a
2 une résultante qui est la civilisation. Appelons humanisme l’art de composer pour la défense de l’homme et son illustration des
3 de nature inhumaine. Nous pourrons définir un tel humanisme  : l’organe d’équilibre de la civilisation. Nous tenions de l’Antiquit
4 maître de la redresser. C’est qu’il n’y a plus d’ humanisme , s’il subsiste des humanités. L’humanisme est compromis virtuellement
5 plus d’humanisme, s’il subsiste des humanités. L’ humanisme est compromis virtuellement dès lors que la science proclame son auto
6 inéraliser l’esprit. La tâche urgente d’un nouvel humanisme sera de nous dégager des fatalités dont nous voyons l’empire s’étendr
7 les sources de notre foi. Qui parlait donc d’un «  humanisme scientifique » ? Nous avons été pris de vitesse par nos inventions ma
8 tenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’ humanisme moderne sera ce parti pris, spiritualiste — ou ne méritera pas son no
9 té qui est le signe du monde matériel. Je vois l’ humanisme nouveau sous l’aspect d’une culture des facultés mystiques ; d’une te
10 i qu’il en soit d’ailleurs du contenu d’un nouvel humanisme , il est assez aisé de prévoir et de décrire une tentation qui le guet
11 re une tentation qui le guette et à laquelle tout humanisme paraît enclin : celle de créer un modèle de l’homme. Peut-être a-t-il
12 u corps. Il est possible que ce mythe ait animé l’ humanisme de nos humanités. Il est certain qu’il a perdu son ascendant. D’aille
13 me : c’était un dieu. N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous désigne un but, ni même une direction : il y réussirait tr
14 c’est avoir accès au divin. Que sert de parler d’ humanisme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianisme est du no
15 . Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L’ humanisme est de l’homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme
16 homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lui demander de pl
17 ties les plus actives de la pensée. b. « Pour un humanisme nouveau », Cahiers de « Foi et Vie », Paris, numéro spécial, 1930, p.
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
18 rier, inaugurant une série d’études sur un nouvel humanisme , à laquelle nous renvoyons tous ceux qu’aura passionné l’enquête de M
3 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
19 e la Trahison des clercs, autour du problème de l’ humanisme (Conversion à l’humain, de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l
20 in, de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l’ humanisme nouveau, ouvrages de Ramon Fernandez, de Drieu la Rochelle, de Benjam
4 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
21  à l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’ humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdité, une contra
22 e insoluble. Érasme était encore catholique ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus gran