1 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
1 alisation », ces deux thèmes de ton enquête sur l’ Humanisme , je les nouerai dans le seul mot d’actualisation. C’est le mot de pas
2 ionnaire. Et en même temps la définition de notre humanisme , s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le mon
3 de travail et de cinéma. Car enfin ce n’est pas l’ humanisme du xvie siècle qui nous chaut, et encore moins celui du xixe , resté
4 i de nos bons maîtres. Il ne s’agit non plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à
5 lleuse et épuisante adresse des ingénieurs. Notre humanisme ne saurait être conçu à la manière des intellectuels bourgeois, dans
6 bstraction faite de ses moyens d’actualisation. L’ humanisme d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, — 
7 , — c’est la Révolution. Mais quelle révolution ? Humanisme ou Révolution : défense de l’homme total contre tout ce qui tend à le
8 ent la cause commune de la jeunesse européenne. L’ humanisme n’est rien s’il n’est commun comme le péril qui nous menace ; s’il ne
9 est une réponse et un écho à l’étude Autour de l’ humanisme en marche, de Gilbert Trolliet, que nous avons publiée en tête du num