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alisation », ces deux thèmes de ton enquête sur l’
Humanisme
, je les nouerai dans le seul mot d’actualisation. C’est le mot de pas
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ionnaire. Et en même temps la définition de notre
humanisme
, s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le mon
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de travail et de cinéma. Car enfin ce n’est pas l’
humanisme
du xvie siècle qui nous chaut, et encore moins celui du xixe , resté
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i de nos bons maîtres. Il ne s’agit non plus d’un
humanisme
qui dresserait l’homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu, à
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lleuse et épuisante adresse des ingénieurs. Notre
humanisme
ne saurait être conçu à la manière des intellectuels bourgeois, dans
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bstraction faite de ses moyens d’actualisation. L’
humanisme
d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, —
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, — c’est la Révolution. Mais quelle révolution ?
Humanisme
ou Révolution : défense de l’homme total contre tout ce qui tend à le
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ent la cause commune de la jeunesse européenne. L’
humanisme
n’est rien s’il n’est commun comme le péril qui nous menace ; s’il ne
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est une réponse et un écho à l’étude Autour de l’
humanisme
en marche, de Gilbert Trolliet, que nous avons publiée en tête du num