1
848, et qui s’annonçait dans l’œuvre de Herder. L’
humanisme
nouveau, celui qui inspire les fondateurs de l’instruction publique o
2
ce pas l’espoir de la chrétienté de jadis ? Car l’
humanisme
, l’héritage des Grecs, ont-ils jamais été plus qu’une atmosphère mora
3
naissances… Mais les uns veulent être fidèles à l’
humanisme
libéral, tandis que les autres y voient la source de nos maux. Si nou
4
périr. Ainsi Thomas Mann (1875-1955) : Dans tout
humanisme
il y a un élément de faiblesse qui vient de sa répugnance pour tout f
5
ont nous aurions besoin aujourd’hui, ce serait un
humanisme
militant, un humanisme qui affirmerait sa virilité et qui serait conv
6
aujourd’hui, ce serait un humanisme militant, un
humanisme
qui affirmerait sa virilité et qui serait convaincu que le principe d
7
par le fanatisme sans vergogne de ses ennemis. L’
humanisme
européen est-il devenu incapable d’une résurrection qui rendrait à se
8
refuge hors du temps et de l’espace.271 Or, cet
humanisme
, précisément, cet idéal européen moderne de la Raison, du Progrès, de
9
lui aussi au nom du thomisme les « erreurs » de l’
humanisme
libéral, entend faire confiance non point à quelque réaction utopique
10
int à quelque réaction utopique, mais à un nouvel
humanisme
, à un « humanisme intégral ». À la veille de la Seconde Guerre mondia
11
tion utopique, mais à un nouvel humanisme, à un «
humanisme
intégral ». À la veille de la Seconde Guerre mondiale, dans une confé
12
nifestèrent chez nous : les formes anciennes de l’
humanisme
n’avaient-elles pas fait leur temps ? L’humanisme d’un Érasme, sembla
13
humanisme n’avaient-elles pas fait leur temps ? L’
humanisme
d’un Érasme, semblait-il, n’était plus qu’une affaire d’érudits, celu
14
tait trop lié à l’esthétique. C’était d’un nouvel
humanisme
que l’on avait besoin, embrassant le tout de l’homme, non seulement l
15
ent la pensée et le sentiment, mais l’action. Cet
humanisme
éthique et politique plaçait au centre la notion de Paideia, de cultu
16
t remontait, en fait, à ce qui fut l’origine de l’
humanisme
isocratique et cicéronien. Toutefois, il n’entendait pas nous ramener
17
ale » (ve au xie siècle). Il ne croit pas que l’
humanisme
et la technique nous sauveront seuls. Mais il ne décrète pas non plus
18
’influence orientale succédèrent quatre siècles d’
humanisme
et d’autonomie occidentale. Aujourd’hui l’Europe est menacée de voir
19
profondes, et il nous faut remonter au-delà de l’
humanisme
et des triomphes superficiels de la civilisation moderne, si nous ten
20
t commencé au xvie siècle avec la Renaissance, l’
Humanisme
et la Réforme. La réalité toute différente, c’est qu’alors, au xvie
21
us les hommes et pour chacun, le Christ a fondé l’
humanisme
sur une base spirituelle indestructible et a donné à l’individu une v
22
fait aujourd’hui.) Or, poursuit Rougier, c’est l’
humanisme
chrétien qui a réhabilité le travail manuel : Jésus charpentier, Paul
23
tale, c’est l’acceptation de l’inconnu. Il y a un
humanisme
possible, mais il faut bien nous dire, et clairement, que c’est un hu
24
faut bien nous dire, et clairement, que c’est un
humanisme
tragique. Nous sommes en face d’un monde inconnu ; nous l’affrontons
25
parce que l’homme ne sait pas où il va, et sur l’
humanisme
parce qu’il sait d’où il part et où est sa volonté… … Nous sommes au
26
ux, c’est Pascal. L’héritage de l’Europe, c’est l’
humanisme
tragique. … Nous avons fait un certain nombre d’images qui valent qu’
27
impose, centrés autour d’une plus vaste poussée d’
humanisme
intégral. Et qui, mieux que l’Europe, peut faire face à ce grand prob
28
é et efficacité au vieux trésor impérissable de l’
humanisme
antique et chrétien. Ses devoirs envers l’avenir ont pu se réduire su