1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 d’autres exemples : le besoin d’originalité et l’ humour . Il y a dans notre goût de l’originalité, deux composantes : l’esprit
2 un être intermédiaire : celui qui a le sens de l’ humour . L’Occident a créé l’étatisme, lequel tend à rejoindre, à la limite,
3 ent la liberté de jugement des individus. Ainsi l’ humour , forme larvée, sournoise, prudente, de la révolte quotidienne contre
4 aujourd’hui dans le pouvoir anonyme de l’État. L’ humour est la combustion lente de la révolte des individus. C’est pourquoi v
5 e pareille importance à la possession du sense of humour  : ils pensent que celui qui ne l’a pas, n’a pas non plus le vrai sens
6 lus le vrai sens de la vie. Je n’oublie pas que l’ humour consiste aussi, sinon d’abord, à se moquer de soi-même. Mais avant de
7 ce par rapport à ce que l’on se voit être. Dans l’ humour , c’est donc la personne qui juge son propre individu… J’en viens à un
2 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
8 « grand orateur », et s’en plaignait parfois avec humour . Mais pourquoi faudrait-il qu’un homme d’État fût d’abord un brillant
9 oblèmes était le gage de son autorité, un certain humour très direct, celui de son honnêteté. (Les dictateurs sont sans humour
10 celui de son honnêteté. (Les dictateurs sont sans humour , et ne connaissent que le sarcasme.) Je me souviens d’un mot qu’il eu
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
11 nt pas empêché de manifester un profond sens de l’ humour . Il m’a affirmé énergiquement qu’il n’y avait aucun des problèmes opp
12 n est un simple accident. L’allusion au sens de l’ humour malenkovien est sans relation aucune, dans l’esprit de M. Bevan, avec
4 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
13 ment imaginé par l’innocent Lewis Carroll, dont l’ humour consistait à tout prendre à la lettre. A et B, tous deux hommes polit
5 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
14 e de Budapest est tellement criante que l’effet d’ humour noir paraît délibéré : je crois pourtant qu’il ne l’est pas. C’est le
6 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
15 ste roman. La réserve savante des descriptions, l’ humour impitoyable des réflexions échangées par le frère et la sœur, la qual
7 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
16 rangée ». — L’une des dernières révélations de l’ humour américain est Jules Feiffer, jeune dessinateur irrité. Il nous montre
8 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
17 ue presque solennelle mais qui sans cesse frôle l’ humour , et parfois tourne en sournoise malice » qui composaient, au sens mag
18 lus denses ou des anecdotes qu’il contait avec un humour énergique (ces deux mots accolés me rappellent son ton de voix), tout