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, pour les faire goûter aux mortels. Puis, dans l’
idée
de défier l’Olympe et d’éprouver son omniscience, il avait tué son pr
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ement, en dehors de toute officialité. Excellente
idée
. Genève, rose des vents de l’esprit, continuera ainsi à jouer son rôl
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nde » et à faire oublier leur « spécialité ». Mon
idée
serait bien plutôt d’exiger des critiques littéraires un minimum de c
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ant une sorte d’innocence. Disons, pour fixer les
idées
, que les deux romans européens les moins pensables en Amérique seraie
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n voluptueuse où T. S. Eliot, me dit-on, conçut l’
idée
de son Waste Land… Un grand cimetière le domine, je n’en ai jamais vu
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le, celle qu’il a sans doute prise à mon ouvrage.
Idée
bizarre : si j’ai si vite bouclé ce livre, c’était pour essayer de le
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Voilà ce que vous cherchiez, mon cher. Une bonne
idée
pour vous là-dedans ! » Cela tient de la divination, et c’est juste n
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gne de véracité est absolue. Washington part de l’
idée
juste qu’il n’est pas de mensonge, si pieux mensonge soit-il, qui ne
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istentialistes et l’adultère. Quelle est donc son
idée
de la liberté ? Aux Indes les musulmans, les hindous et les princes n
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à la menace atomique. Ils semblent n’avoir qu’une
idée
en tête : leur sécurité personnelle, leur prospérité immédiate. C’est
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sés par la guerre, certains étant morts, mais les
idées
— et c’est là l’essentiel — se sont répandues. En écoutant parler mar
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’on ne s’est pas entendu d’abord sur une certaine
idée
de l’homme. Car toute politique implique une certaine idée de l’homme
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’homme. Car toute politique implique une certaine
idée
de l’homme, et contribue à promouvoir un certain type d’humanité, qu’
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s si l’on cherche à dégager de cette expérience l’
idée
fédéraliste qu’elle illustre. Une expérience de laboratoire est néces
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C’est pourquoi, dans notre tentative de définir l’
idée
fédéraliste en soi, nous ferons bien de ne pas perdre de vue cette ex
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ulièrement concluante. ⁂ Comme toutes les grandes
idées
, l’idée fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en
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t concluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées, l’
idée
fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en quelque
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d, qui signifie union, et qui évoque avant tout l’
idée
de centralisation. En Suisse romande, au contraire, ceux qui se procl
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ouchent que très rarement, et très vaguement, à l’
idée
fédéraliste en soi. C’est peut-être parce que cette idée, comme je le
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déraliste en soi. C’est peut-être parce que cette
idée
, comme je le disais tout à l’heure, est à la fois simple à sentir et
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politique. Il est incontestable, en effet, que l’
idée
fédéraliste n’a pas cessé d’inspirer et de guider les démarches des m
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siècles. Mais il est non moins certain que cette
idée
est demeurée informulée, et même soigneusement informulée, jusqu’à ce
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fut l’un de ses symptômes, bien faible encore. L’
idée
d’un réseau de pactes bilatéraux en fut un autre. Dans les deux cas,
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ération ne peut naître que du renoncement à toute
idée
d’hégémonie organisatrice, exercée par l’une des nations composantes.
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avertissements utiles, ils nous confirment dans l’
idée
qu’on ne peut pas atteindre la fin, qui est l’union, par des moyens i
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nes, est le suivant : 1° « Henry Miller propage l’
idée
du monde la plus désespérée qu’un Américain ait encore puisée dans so
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isons-nous pour qu’une masse élargie assimile les
idées
? Nous préférons marquer les points, les mauvaises notes à droite et
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ns le premier, nous nous méfions du second. Notre
idée
de l’homme n’est pas celle du Kremlin ni celle du businessman américa
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ise en politique, dans l’économie et les mœurs, l’
idée
de l’homme commune aux peuples de l’Europe : ni l’individu sans devoi
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our résister seule aux pressions impériales. Et l’
idée
de coopération qui serait au cœur de ce régime social, et qui inspire
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d’un romancier français, quand ils discutent des
idées
, me paraissent être, en règle générale, tout juste aussi intelligents
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jourd’hui n’est plus religieux, mais politique. L’
idée
que « la fin justifie les moyens » n’est plus jésuite, mais léniniste
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de la couleur même de l’océan. Et non seulement l’
idée
d’une guerre prochaine, mais l’idée d’une révolution à main armée se
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n seulement l’idée d’une guerre prochaine, mais l’
idée
d’une révolution à main armée se voit acceptée comme fatale, se voit
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imisme et de mauvaise conscience. Il semble que l’
idée
de décadence, acclimatée avant la guerre par des penseurs aussi diver
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soit généralement substituée dans nos esprits à l’
idée
de progrès automatique. Née d’analyses et de pressentiments de nos dé
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e dialectique, la technique révolutionnaire, et l’
idée
d’une justice sociale établie par la force aux dépens de la coutume,
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la culture et de la morale européennes, il y a l’
idée
de la contradiction, du déchirement fécond, du conflit créateur. Il y
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, à l’origine des deux empires nouveaux, il y a l’
idée
de l’unification de l’homme lui-même, de l’élimination des antithèses
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et d’invention. Le trésor de l’Europe, c’est son
idée
de l’homme. Mais c’est un trésor explosif, d’où la nécessité d’une vi
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ir ou non entre les blocs. Tout cela repose sur l’
idée
simple que nous sommes pris entre deux grands empires également impér
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e, la défaite, l’exil ont pu les dérouter ; leurs
idées
n’en ont pas été transformées pour autant. Voilà pourquoi ce sont eux
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t naître, disais-je, que d’un renoncement à toute
idée
d’hégémonie organisatrice, d’abord, à tout esprit de système ensuite.
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n cite une qui s’en relèverait. Une seule ! ⁂ Une
idée
me retient, me tient probablement plus que jamais encore je ne me l’é