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orique où nous sommes engagés qui est une lutte d’
idées
, de croyances, de conceptions du monde. Les totalitaires, eux, le sav
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ssez-le au MVD — sorte de DDT moral nettoyant les
idées
subversives, et tirez le rideau. Mais pour fabriquer un Européen, que
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qu’il y a de plus humain chez tout homme, c’est l’
idée
qui lui vient un jour — angoissante pour l’adolescent — qu’il est le
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européen chez les habitants de notre cap, c’est l’
idée
qu’ils ont tous d’appartenir d’abord à une famille, à une région, à u
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sté dans le rang, et j’ai servi de mon mieux… » L’
idée
même de créer quelque chose « d’intangible », qui l’avait soutenu dan
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, je crois, c’était de poser une superstructure d’
idées
sur tout ce que je faisais. Eh bien, en cela, j’ai échoué. J’ai donc
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t donner un contenu humain à la construction de l’
idée
européenne ; vie et chaleur lui viendront de la réalité quotidienne.
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e l’esprit par une pratique de la circulation des
idées
et des personnes entre les communautés locales et l’ensemble de l’Eur
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e, aucun historien sérieux ne peut défendre cette
idée
. La culture a toujours été internationale. Il s’agit de passer de l’e
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oyer serait une sorte de haut-parleur diffusant l’
idée
de l’Europe, et, en même temps, un champ d’expérience pour des réalis
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nsée, si cela est nécessaire. De cette manière, l’
idée
européenne pourrait vraiment s’incarner. Pour préciser encore, je vou
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s voyageurs pourraient s’arrêter. Voici une belle
idée
de circulation à travers l’Europe — et pas seulement pour les jeunes,
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affirmait le professeur Rappard, qui ajoutait : L’
idée
d’une fédération européenne est maintenant une idée américaine, qui a
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ée d’une fédération européenne est maintenant une
idée
américaine, qui aurait trouvé son expression dans le discours prononc
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inistrateur du plan Marshall. C’est peut-être une
idée
américaine pour les Américains, mais pour nous ? C’est un peu vite ou
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shall ait prononcé son discours, donc avant que l’
idée
d’une fédération européenne soit devenue américaine, M. Rappard avait
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’Institut des hautes études, pour démontrer que l’
idée
de l’Europe n’a pas attendu les Américains, pas plus que la mise en p
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i cela était, et si comme le prétend M. Rappard l’
idée
de cette fédération européenne est une idée américaine, notre adhésio
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ard l’idée de cette fédération européenne est une
idée
américaine, notre adhésion à l’Europe unie ne pourrait que combler le
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États-Unis de leur constitution fédérale que « L’
idée
que l’Amérique pourrait devenir, soit sous la forme républicaine, soi
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es siècles et grâce à leurs échanges continuels d’
idées
de procédés, de maîtres et de disciples, presque tout ce qui compte d
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ruction du sien », mais encore « à elle-même… aux
idées
dissociantes qui la travaillent, qui l’entraînent au rebours de ses t
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sur nos congrès de La Haye et de Bruxelles, sur l’
idée
de culture en Europe. Il suit le Mouvement européen de l’extérieur, d
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ridiques, éthiques et sociales qui découlent de l’
idée
de personne à la fois libre et responsable, distincte et reliée, uniq
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J’étais embarqué. Résumons : j’ai été conduit à l’
idée
européenne par ma naissance, ma curiosité et mes voyages au temps de
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isolationnisme un peu mesquin et la grandeur de l’
idée
fédéraliste que nous avons réalisée en petit, et presque sans nous en
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nnée, la sienne d’abord (« Je vais me faire à mon
idée
») et par suite celle d’autrui (« L’enfer, c’est les autres »). Il n’
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le penser. Mais ceux qui se font de la poésie une
idée
finalement plus favorable au « Livre de Job » et aux proverbes zen qu
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lions d’habitants, seront sans doute rassurés à l’
idée
d’un bloc russe de 200 millions établissant d’un seul coup la balance
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Retenons, de ces divagations, un fait curieux : l’
idée
européenne a fait de tel progrès que M. Molotov ne peut plus la comba
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manqué de le faire qu’à la conférence de Berlin l’
idée
d’Europe unie a constitué le plus sérieux atout des peuples libres da
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ève à l’heure choisie par l’Est. Du côté russe, l’
idée
de manœuvre est claire : fixer la France d’abord, puis la Grande-Bret
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her pour autant mes préférences. Naissance de l’
idée
Quelle était la situation lorsque le traité fut rédigé, au début d
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l’obstacle principal que rencontre aujourd’hui l’
idée
européenne, c’est décrire activement notre méthode. L’obstacle dont j
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une moitié du peuple. Mais si, à l’intérieur, l’
idée
de nation devient entre les mains de l’État un instrument d’oppressio
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se représente la nation comme une croisade pour l’
idée
. « Ce ne sont pas les déterminations naturelles de la nation qui lui
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istoire. Nous assistons au transfert décisif de l’
idée
de vocation, passant des personnes aux nations. ⁂ Mais cet État-natio
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lus haut concept de l’esprit ». Pour la Prusse, l’
idée
de l’État définie par Hegel et Fichte. Pour l’Angleterre, la maîtrise
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cept de « culture nationale ». On prétend que les
idées
ne connaissent pas de frontières, mais l’instruction publique a chang
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t foncièrement païen, idolâtre et antichrétien. L’
idée
même de nation est étrangère au dogme et à la foi chrétienne. Le Chri
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er des obstacles arbitraires à la circulation des
idées
et des œuvres, c’est donc aller diamétralement à l’encontre du but al
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e temps ; et ils ont cru que la propagande pour l’
idée
européenne était faite. Examinons les réalités que cachaient ces deux
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des amis des livres. (Commerce en éloignait toute
idée
commerciale…) Bien des années plus tard, je devais découvrir que le c
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rie cathare : elle célèbre la Dame des pensées, l’
idée
platonicienne du principe féminin, le culte de l’Amour contre le mari
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taient cathares ou, du moins, très au courant des
idées
qui étaient dans l’air depuis deux-cents ans. Dans tous les cas, ils
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je propose aujourd’hui une nouvelle édition, où l’
idée
du livre reste la même mais s’appuie maintenant sur des textes : j’ai