1 1982, Articles divers (1982-1985). De la personne à l’Europe des régions (25 mars 1982)
1 1982)b Toute votre œuvre est sous-tendue par l’ idée de la « personne ». Quelle est cette personne ? Dans les années 1930,
2 est cette personne ? Dans les années 1930, cette idée était commune à des gens de provenances très diverses et qui se retro
2 1982, Articles divers (1982-1985). « Des manifestations pacifistes encore plus grandes ! » (2 juillet 1982)
3 s sont convaincus de défendre leur peuple et leur idée de la civilisation. Ils ne se rendent même pas compte de la contradic
4 emment les bombes dites tactiques. Il s’agit de l’ idée , qui a l’air raisonnable au premier abord mais qui est monstrueuse en
5 litaires eux-mêmes. Les seuls qui répandent cette idée sont probablement les gens qui produisent ces armes. Il y a donc une
6 spèce sont conscients et qu’ils dénoncent, mais l’ idée que ces manifestations sont uniquement le fruit de telles manipulatio
3 1982, Articles divers (1982-1985). Un écrivain au service de la cité (24 octobre 1982)
7 ment-là, j’ai été plongé dans un bouillonnement d’ idées que je n’ai jamais retrouvé par la suite. D’une part, nous faisions d
4 1982, Articles divers (1982-1985). La peur d’être libre… (printemps-été 1982)
8 Vous êtes considéré comme celui qui a lancé l’ idée du régionalisme. Pourquoi vous occupez-vous plus particulièrement des
9 tions à vocation régionale et régionaliste. Cette idée n’était pas nouvelle pour moi. En effet, lorsque je suis arrivé à Par
10 v, Roberte Aron, etc. Ce groupe travaillait sur l’ idée de « personne » et nous sommes devenus les « personnalistes ». Il en
11 nt pas de responsabilités. Malheureusement, cette idée est d’un de mes compatriotes, Benjamin Constant. C’est ce qu’il a nom
12 te pour le Français moyen, mais qui n’en a aucune idée exacte : Debré a traité mon livre de « livre infâme » ! Pour conclure
5 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
13 de Chypre… Nous voilà donc extrêmement loin de l’ idée d’une culture qui se serait constituée en même temps que celle des na
14 Italie, quand l’Italie a fait son unité, selon l’ idée alors régnante que toute nation « fait son unité » comme un homme « f
15 soit neutralisé par l’autre. Ceci nous amène à l’ idée que je voulais introduire, celle du dialogue. Du dialogue nécessaire.
6 1983, Articles divers (1982-1985). Hitler, l’anti-prophète de notre siècle (10 février 1983)
16 rmule totalitaire est à jamais inapplicable : une idée de fou. Il ne saurait y avoir toute-puissance d’une partie sur un tou
7 1983, Articles divers (1982-1985). Bertrand de Launay, Le Poker nucléaire : comme brebis à l’abattoir [préface] (1983)
17 acifistes », c’est-à-dire ceux qui n’aiment pas l’ idée d’une fin brutale et prochaine de l’humanité, sont nécessairement par
8 1983, Articles divers (1982-1985). La Suisse et quelle Europe ? (1983)
18 u de mener un combat en retraite, et d’accepter l’ idée que, finalement, elle sera contrainte de céder, c’est-à-dire d’adhére
19 etc. Mais dans ma longue carrière d’historien des idées , je n’ai jamais observé que la justesse et la fécondité d’une seule i
20 servé que la justesse et la fécondité d’une seule idée ait dépendu de la taille de celui qui l’avait conçue. 5. Dans quel
9 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : conclusions (1984)
21 genre, et dont peut-être pourront sortir quelques idées neuves. Je pense aussi que vous serez tous d’accord pour remercier la
22 rds privilégié, et je comprends que l’on ait eu l’ idée d’y construire cette espèce de couvent avec son cloître et sa chapell
23 près la guerre. Tout le monde s’est accordé sur l’ idée que le sujet le plus important de l’heure, c’était comment faire revi
24 ns. Durant cette même décennie s’est développée l’ idée de région, sur laquelle nous avions tenu de nombreux colloques à Genè
25 2. De cette convergence est née dans mon esprit l’ idée d’un slogan, offert par la suite aux groupements d’écologistes frança
26 quement liés. Je ne saurais vous donner une juste idée des circonstances dans lesquelles mon livre a pris naissance, sans ra
27 restent misanthropes, mais alors ils n’ont pas l’ idée de faire une amicale, ou seulement pour tromper le monde, ce qui est
28 usqu’au bout de sa logique. Je pars donc de cette idée de la pluralité des allégeances, qui ne sont pas contradictoires en f
29 ntendant parler M. Birre, il m’est venu une autre idée . Dans la grande discussion sur les régions introduite en France par F
30 ux qui nous disent volontiers : « Vous savez, vos idées , je les trouve très sympathiques, mais enfin, je ne peux pas y croire
31 tinue à faire une propagande quotidienne contre l’ idée de bâtir l’Europe sur l’économie d’abord. Je me suis amusé à faire de
10 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : remarques sur la note de Stanley Maron (1984)
32 rtaire. Je suis d’accord. « Libertaire » évoque l’ idée d’une liberté sans frein, qui pour moi n’est pas vraie liberté puisqu
11 1984, Articles divers (1982-1985). Les Rougemont de Saint-Aubin [préface] (1984)
33 nstant où je l’apprends. Mais aussitôt me vient l’ idée des espaces infinis de silence, d’ignorance et de nuit qui me séparen
12 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
34 intellectuels que j’ai interrogés jusqu’ici sur l’ idée qu’ils se font de l’Europe, vous êtes celui qui s’affirme le plus com
35 retrouver un jour que si l’Autre était battu… Une idée nous orientait tous : si jamais nous pouvions retourner en Europe, le
36 les résumer en quelques mots. Nous partions d’une idée de l’homme que nous appelions la personne, opposée à l’individu sans
37 e je considérais comme un exil, je n’avais qu’une idée , qui était de fédérer les Européens pour leur propre salut et pour ce
38 èche faute de temps. Je mentionnerai d’abord deux idées que j’ai lancées et qui se sont réalisées grâce au Centre mais hors d
39 st réalisé en dehors de notre tout petit Centre d’ idées , grâce à l’appui de l’Unesco puis de treize gouvernements. La seconde
40 l’Unesco puis de treize gouvernements. La seconde idée a été celle d’une fondation, l’actuelle Fondation européenne de la cu
13 1984, Articles divers (1982-1985). Informatique, société, sagesse (1984)
41 les ménages. Mais c’est cela qui lui a suggéré l’ idée maîtresse du livre : l’omniprésence, à tous les moments de notre vie,
14 1984, Articles divers (1982-1985). Le Patrimoine européen [conclusion] (1984)
42 e réputation en littérature : c’est le navet. À l’ idée de régions purement ethniques, j’oppose donc les régions définies com
43 omparant à ce qui n’est pas soi. C’est dans cette idée de comparaison active, prospective, que j’ai proposé depuis plus de v
15 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage I] (1985)
44 ppellera plus tard des « groupuscules ». Mais nos idées maîtresses, telles que celle de communauté, de régions et de leurs fé
45 échelle d’une fédération européenne — ou encore l’ idée d’un service civil libérant de son esclavage le prolétariat industrie
46 de son esclavage le prolétariat industriel —, ces idées sont devenues aujourd’hui plus fécondantes et plus urgentes encore qu
16 1985, Articles divers (1982-1985). Éloge de Jean Starobinski (1985)
47 rmes et mouvements les plus subtils du complexe d’ idées qu’elle crée. C’est peut-être dans la rencontre de l’essayiste avec l
48 e, qu’acceptation de l’incarnation nécessaire des idées , ou en d’autres termes, de l’engagement dans l’actuel. Ce que Starob
17 1986, Articles divers (1982-1985). Interview avec Denis de Rougemont (1986)
49 atisme, ces deux fondements du totalitarisme. Ces idées lui valurent, à l’époque, des attaques de gauche et de droite, ce qui
50 à des nationalismes. On ignore trop souvent que l’ idée de marché commun se trouve dans Par-delà le bien et le mal, où il est
51 ue, dit Nietzsche, que nous devons dépasser cette idée stupide de nations fermées, pour aller vers un marché commun de l’éco
52 e n’a pu résister parce qu’il n’avait pas d’autre idée en tête que de dire non, ce qui fait qu’il n’avait plus aucune volont
53 ant, il y a une petite difficulté, car dans cette idée de vocation, telle que vous l’entendez, il y a une composante diffici
54 a raison pour laquelle vous êtes aussi opposé à l’ idée de révolution matérialiste. Dès vos premiers écrits vous en attaquez
55 mi, tout à fait. Vous avez dû échanger beaucoup d’ idées . Je pense en particulier à la notion de sacré qui revient à plusieurs
56 rde responsabilité !… En ce moment surtout où nos idées — sur le fédéralisme et les régions, notamment — paraissent enfin s’i
57 ), réédité en format de poche en 1972 (Collection Idées ), ainsi que les nombreux articles de l’auteur parus dans les deux rev
18 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
58 . Mais dans Calvin, l’initiateur de la langue des idées en France, et dans Montaigne, inventeur des Essais précisément ; puis
59 arl Barth. À travers eux j’allais redécouvrir une idée de protestantisme totalement différente, je le confesse, de celle que
60 ue je gardais de mon école du dimanche. C’était l’ idée très calvinienne de la personne, c’est-à-dire d’un individu chargé d’
61 de ce que « toute politique suppose une certaine idée de l’homme ». Nous en déduisions que le communisme supposait un indiv
62 oyens de Genève réunis dans la cathédrale. D’où l’ idée , dérivée de Proudhon cette fois-ci, d’une société fondée sur les comm
63 iveau continental d’une fédération de l’Europe. L’ idée générale n’étant pas de créer une puissance nouvelle — un « troisième
64 llement utopique — voir la Suisse justement — une idée de l’homme que nous appelions la personne, c’est-à-dire un individu à
65 ’histoire vécue de l’Europe et l’évolution de mes idées , je ne suis en droit de les déduire qu’après coup, d’une analyse de c
19 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
66 des communautés qui vont les employer. De là mon idée des régions et de la progressive dissolution des États-nations souver
67 e a apporté quelque chose de nouveau au débat des idées politiques du siècle, c’est bien cela : une synthèse des trois thèmes
68 Max Frisch : « il ne suffit pas de ne pas avoir d’ idées pour être réaliste ». am. « “Plaise aux dieux que je sois un faux p