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1982)b Toute votre œuvre est sous-tendue par l’
idée
de la « personne ». Quelle est cette personne ? Dans les années 1930,
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est cette personne ? Dans les années 1930, cette
idée
était commune à des gens de provenances très diverses et qui se retro
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s sont convaincus de défendre leur peuple et leur
idée
de la civilisation. Ils ne se rendent même pas compte de la contradic
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emment les bombes dites tactiques. Il s’agit de l’
idée
, qui a l’air raisonnable au premier abord mais qui est monstrueuse en
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litaires eux-mêmes. Les seuls qui répandent cette
idée
sont probablement les gens qui produisent ces armes. Il y a donc une
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spèce sont conscients et qu’ils dénoncent, mais l’
idée
que ces manifestations sont uniquement le fruit de telles manipulatio
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ment-là, j’ai été plongé dans un bouillonnement d’
idées
que je n’ai jamais retrouvé par la suite. D’une part, nous faisions d
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Vous êtes considéré comme celui qui a lancé l’
idée
du régionalisme. Pourquoi vous occupez-vous plus particulièrement des
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tions à vocation régionale et régionaliste. Cette
idée
n’était pas nouvelle pour moi. En effet, lorsque je suis arrivé à Par
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v, Roberte Aron, etc. Ce groupe travaillait sur l’
idée
de « personne » et nous sommes devenus les « personnalistes ». Il en
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nt pas de responsabilités. Malheureusement, cette
idée
est d’un de mes compatriotes, Benjamin Constant. C’est ce qu’il a nom
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te pour le Français moyen, mais qui n’en a aucune
idée
exacte : Debré a traité mon livre de « livre infâme » ! Pour conclure
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de Chypre… Nous voilà donc extrêmement loin de l’
idée
d’une culture qui se serait constituée en même temps que celle des na
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Italie, quand l’Italie a fait son unité, selon l’
idée
alors régnante que toute nation « fait son unité » comme un homme « f
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soit neutralisé par l’autre. Ceci nous amène à l’
idée
que je voulais introduire, celle du dialogue. Du dialogue nécessaire.
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rmule totalitaire est à jamais inapplicable : une
idée
de fou. Il ne saurait y avoir toute-puissance d’une partie sur un tou
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acifistes », c’est-à-dire ceux qui n’aiment pas l’
idée
d’une fin brutale et prochaine de l’humanité, sont nécessairement par
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u de mener un combat en retraite, et d’accepter l’
idée
que, finalement, elle sera contrainte de céder, c’est-à-dire d’adhére
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etc. Mais dans ma longue carrière d’historien des
idées
, je n’ai jamais observé que la justesse et la fécondité d’une seule i
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servé que la justesse et la fécondité d’une seule
idée
ait dépendu de la taille de celui qui l’avait conçue. 5. Dans quel
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genre, et dont peut-être pourront sortir quelques
idées
neuves. Je pense aussi que vous serez tous d’accord pour remercier la
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rds privilégié, et je comprends que l’on ait eu l’
idée
d’y construire cette espèce de couvent avec son cloître et sa chapell
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près la guerre. Tout le monde s’est accordé sur l’
idée
que le sujet le plus important de l’heure, c’était comment faire revi
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ns. Durant cette même décennie s’est développée l’
idée
de région, sur laquelle nous avions tenu de nombreux colloques à Genè
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2. De cette convergence est née dans mon esprit l’
idée
d’un slogan, offert par la suite aux groupements d’écologistes frança
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quement liés. Je ne saurais vous donner une juste
idée
des circonstances dans lesquelles mon livre a pris naissance, sans ra
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restent misanthropes, mais alors ils n’ont pas l’
idée
de faire une amicale, ou seulement pour tromper le monde, ce qui est
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usqu’au bout de sa logique. Je pars donc de cette
idée
de la pluralité des allégeances, qui ne sont pas contradictoires en f
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ntendant parler M. Birre, il m’est venu une autre
idée
. Dans la grande discussion sur les régions introduite en France par F
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ux qui nous disent volontiers : « Vous savez, vos
idées
, je les trouve très sympathiques, mais enfin, je ne peux pas y croire
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tinue à faire une propagande quotidienne contre l’
idée
de bâtir l’Europe sur l’économie d’abord. Je me suis amusé à faire de
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rtaire. Je suis d’accord. « Libertaire » évoque l’
idée
d’une liberté sans frein, qui pour moi n’est pas vraie liberté puisqu
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nstant où je l’apprends. Mais aussitôt me vient l’
idée
des espaces infinis de silence, d’ignorance et de nuit qui me séparen
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intellectuels que j’ai interrogés jusqu’ici sur l’
idée
qu’ils se font de l’Europe, vous êtes celui qui s’affirme le plus com
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retrouver un jour que si l’Autre était battu… Une
idée
nous orientait tous : si jamais nous pouvions retourner en Europe, le
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les résumer en quelques mots. Nous partions d’une
idée
de l’homme que nous appelions la personne, opposée à l’individu sans
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e je considérais comme un exil, je n’avais qu’une
idée
, qui était de fédérer les Européens pour leur propre salut et pour ce
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èche faute de temps. Je mentionnerai d’abord deux
idées
que j’ai lancées et qui se sont réalisées grâce au Centre mais hors d
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st réalisé en dehors de notre tout petit Centre d’
idées
, grâce à l’appui de l’Unesco puis de treize gouvernements. La seconde
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l’Unesco puis de treize gouvernements. La seconde
idée
a été celle d’une fondation, l’actuelle Fondation européenne de la cu
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les ménages. Mais c’est cela qui lui a suggéré l’
idée
maîtresse du livre : l’omniprésence, à tous les moments de notre vie,
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e réputation en littérature : c’est le navet. À l’
idée
de régions purement ethniques, j’oppose donc les régions définies com
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omparant à ce qui n’est pas soi. C’est dans cette
idée
de comparaison active, prospective, que j’ai proposé depuis plus de v
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ppellera plus tard des « groupuscules ». Mais nos
idées
maîtresses, telles que celle de communauté, de régions et de leurs fé
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échelle d’une fédération européenne — ou encore l’
idée
d’un service civil libérant de son esclavage le prolétariat industrie
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de son esclavage le prolétariat industriel —, ces
idées
sont devenues aujourd’hui plus fécondantes et plus urgentes encore qu
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rmes et mouvements les plus subtils du complexe d’
idées
qu’elle crée. C’est peut-être dans la rencontre de l’essayiste avec l
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e, qu’acceptation de l’incarnation nécessaire des
idées
, ou en d’autres termes, de l’engagement dans l’actuel. Ce que Starob
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atisme, ces deux fondements du totalitarisme. Ces
idées
lui valurent, à l’époque, des attaques de gauche et de droite, ce qui
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à des nationalismes. On ignore trop souvent que l’
idée
de marché commun se trouve dans Par-delà le bien et le mal, où il est
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ue, dit Nietzsche, que nous devons dépasser cette
idée
stupide de nations fermées, pour aller vers un marché commun de l’éco
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e n’a pu résister parce qu’il n’avait pas d’autre
idée
en tête que de dire non, ce qui fait qu’il n’avait plus aucune volont
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ant, il y a une petite difficulté, car dans cette
idée
de vocation, telle que vous l’entendez, il y a une composante diffici
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a raison pour laquelle vous êtes aussi opposé à l’
idée
de révolution matérialiste. Dès vos premiers écrits vous en attaquez
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mi, tout à fait. Vous avez dû échanger beaucoup d’
idées
. Je pense en particulier à la notion de sacré qui revient à plusieurs
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rde responsabilité !… En ce moment surtout où nos
idées
— sur le fédéralisme et les régions, notamment — paraissent enfin s’i
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), réédité en format de poche en 1972 (Collection
Idées
), ainsi que les nombreux articles de l’auteur parus dans les deux rev
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. Mais dans Calvin, l’initiateur de la langue des
idées
en France, et dans Montaigne, inventeur des Essais précisément ; puis
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arl Barth. À travers eux j’allais redécouvrir une
idée
de protestantisme totalement différente, je le confesse, de celle que
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ue je gardais de mon école du dimanche. C’était l’
idée
très calvinienne de la personne, c’est-à-dire d’un individu chargé d’
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de ce que « toute politique suppose une certaine
idée
de l’homme ». Nous en déduisions que le communisme supposait un indiv
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oyens de Genève réunis dans la cathédrale. D’où l’
idée
, dérivée de Proudhon cette fois-ci, d’une société fondée sur les comm
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iveau continental d’une fédération de l’Europe. L’
idée
générale n’étant pas de créer une puissance nouvelle — un « troisième
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llement utopique — voir la Suisse justement — une
idée
de l’homme que nous appelions la personne, c’est-à-dire un individu à
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’histoire vécue de l’Europe et l’évolution de mes
idées
, je ne suis en droit de les déduire qu’après coup, d’une analyse de c
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des communautés qui vont les employer. De là mon
idée
des régions et de la progressive dissolution des États-nations souver
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e a apporté quelque chose de nouveau au débat des
idées
politiques du siècle, c’est bien cela : une synthèse des trois thèmes
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Max Frisch : « il ne suffit pas de ne pas avoir d’
idées
pour être réaliste ». am. « “Plaise aux dieux que je sois un faux p