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omprendra sans peine la popularité mondiale des «
idées
» d’Henry Ford et des livres qui les répandent. L’on ne pourra qu’y a
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puisse poser à notre temps. II. M. Ford a ses
idées
, ou la philosophie de ceux qui n’en veulent pas Nous avons dit tou
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— soit conditionnée jusque dans le détail par une
idée
fixe primitive. Considérons-la sous cet angle. Il y a d’abord la visi
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ir de son effort. Pour mon compte, je crois que l’
idée
fixe de produire peut très bien envahir un cerveau moderne au point d
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i à cœur, aujourd’hui, c’est de démontrer que les
idées
mises en pratique chez nous ne concernent pas particulièrement les au
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e nœud vital du problème moderne. D’ailleurs, les
idées
générales de cette sorte sont rares dans son livre. En général, il se
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r. Je le veux. Mais si j’insiste un peu sur ses «
idées
», c’est pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on pourrait ap
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nt aller ainsi longtemps encore. On se refuse à l’
idée
d’une catastrophe, pourtant plus que probable, par crainte de se voir
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e individualité morale qui n’est sans doute que l’
idée
la plus forte que M. Malraux se fait de lui-même. Je suis tenté de di
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Quand nos écrivains, lassés de la circulation des
idées
citadines, éprouveront le besoin de créer véritablement quelques vale
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it étroit, et qui défend avec violence contre les
idées
subversives de son fils un ordre social dont l’avantage évident est d
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que je m’intéresse, mais au conflit de certaines
idées
, dont mon âme n’est que le théâtre, et où je fais fonction moins d’ac
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, mais confiante dans la grâce, cède le champ aux
idées
de Rousseau, optimistes quant à l’homme et pratiquement athées. Voici
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nnera pas un portrait de Goethe, certes, mais une
idée
de l’importance du phénomène Goethe. Maintenant ajoutons que l’homme
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rsonnelle, n’est-ce point tout simplement que les
idées
, les théories et les systèmes prônés par lui ne coïncident pas avec l
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ystèmes prônés par lui ne coïncident pas avec les
idées
, les théories et les systèmes dont nous jugeons urgent d’accentuer ac
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causes qui engagent bien plus que l’adhésion des
idées
, une de ces causes qui doivent être gagnées. Chose étrange, et que l’
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fense, c’est l’attaque. Nous avons moins besoin d’
idées
justes que d’idées efficacement justes ; moins besoin de notions « co
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que. Nous avons moins besoin d’idées justes que d’
idées
efficacement justes ; moins besoin de notions « correctes » que de no
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ieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une
idée
assez juste du genre. Son succès en Allemagne remonte aux premières a
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de « passer une heure agréablement ». Le goût des
idées
, même et surtout dans des cercles littéraires raffinés, était une sor
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êa publie presque exclusivement des « écrivains d’
idées
», les Éditions du Cavalier poursuivent une enquête européenne sous c
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ssent des succès dont rien, ici, ne peut donner l’
idée
; et même les théologiens. Le Römerbrief, de Barth, en est au 20e mil
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é » ; c’est qu’il se faisait du christianisme une
idée
si pure et si absolue qu’il voyait clairement que nul homme ne peut j
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rop longs. On montrera sans trop de peine que ses
idées
sont faites pour rendre la vie impossible, puisqu’elles impliquent le
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es que de les dénoncer pour telles en vertu d’une
idée
de l’homme que la raison païenne admet fort bien : nietzschéisme agre
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ur de thé, le sixième camarade. Voilà qui donne l’
idée
d’un roman d’aventures. Destin allemand est bien, entre autres, un ro
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r en eux-mêmes l’image tragique de leur patrie, l’
idée
profonde de leur nation, que Pillau définit comme la fidélité, et de
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naliste au communiste. Je ne partage pas plus les
idées
racistes d’Edschmid que les idées marxistes de Malraux (encore que l’
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ge pas plus les idées racistes d’Edschmid que les
idées
marxistes de Malraux (encore que l’un et l’autre fassent figure d’hér
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moyen de donner aux lecteurs de Foi et Vie une
idée
, même assez grossière, de la richesse de cet ensemble, que de lire av
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ait en elle non seulement un succédané païen de l’
idée
de Providence, mais surtout une négation de la foi ? Car la foi est,
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n à rappeler, à ces « chrétiens » que terrorise l’
idée
même que le christianisme veut leur mort, pour leur donner la vie. Il
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salité absolue, encore un Dieu ou une finalité, l’
idée
de la nécessité devient insupportable. Traduisons : dès que vous cro
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ce, mystique de la vie, droit au bonheur, etc., l’
idée
de la toute-puissance et de la liberté de Dieu devient insupportable.
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e crois que la phrase suivante en donne une juste
idée
: « En somme, qu’est-ce que Luther ? Un moine qui a voulu se marier.
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r tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’
idée
fausse qu’elle s’en formait… Tu affirmes que si Dieu prévoit tout, tu
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hrétien.) Dira-t-on que l’on peut partager telles
idées
sur les méfaits des centrales nucléaires et les bienfaits de la commu