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des réponses à des questions qu’on n’avait pas l’
idée
de se poser ; et c’est là qu’ils croient voir leur astuce. Astuces, p
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s’il a l’air « sincère », mais on n’aura jamais l’
idée
de mettre en pratique ce qu’il dit. Il reste dans son rôle en s’agita
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me de philanthrope, je chercherais à répandre mes
idées
dans la population : j’organiserais, par exemple, un meeting pour exp
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le déplorent parmi les vieux. Mais personne n’a l’
idée
de rien entreprendre. Le village comptait autrefois, paraît-il, cinq
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ges inconnues qui se jettent à la traverse de nos
idées
d’une manière si brusque et si saisissante ? » De là à penser que le
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onfondre avec le fait de vivre en général. D’où l’
idée
qu’il doit « expier la faute qu’il n’a commise que par son existence
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t désormais, inexorablement, être lui-même… cette
idée
le plongea peu à peu dans un désespoir qui l’amena au bord de la rivi
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e l’union Quand un Américain déclare que votre
idée
est généreuse, c’est qu’il est ému : il va vous aider. Quand un Europ
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en vous dit : l’Europe unie, oui, c’est une belle
idée
, une idée généreuse…, c’est qu’il n’a pas envie d’y croire, qu’il ne
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t : l’Europe unie, oui, c’est une belle idée, une
idée
généreuse…, c’est qu’il n’a pas envie d’y croire, qu’il ne fera rien,
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re Briand, qui prêta sa grande voix traînarde à l’
idée
d’une union continentale. Mais ces premières ferveurs devaient bientô
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nde, en Pologne, en Italie et en Yougoslavie, nos
idées
personnalistes se popularisaient, nos livres et nos revues passaient
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pour nous, en dépit de toutes les censures. Et l’
idée
d’un avenir fédéraliste de l’Europe devenait, pour beaucoup, le symbo
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Le congrès de Montreux n’était pas terminé que l’
idée
naissait parmi nous d’en élargir l’action en convoquant, pour le prin
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ai nom : fédération. Les progrès surprenants de l’
idée
fédéraliste parmi les députés européens sont attestés par un fait cap
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apparus qu’après des siècles de macération. Trois
idées
, devenues de nos jours réalités psychologiques, me paraissent typique
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du complexe que je viens de décrire. Ce sont les
idées
de révolution, de passion et de progrès. Elles sont nées toutes les t
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et déformée dans le prisme gréco-judéo-romain. L’
idée
de révolution est inconcevable pour un Asiatique ou un Noir, s’ils n’
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eu de contact avec notre civilisation. Car cette
idée
, en vérité, est la transposition dans le plan collectif de la convers
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ôt la passion s’atténuer ou disparaître. Enfin, l’
idée
de progrès est de toute évidence d’origine évangélique, ou plus exact
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n France atteint à peine 1/400e de cette somme. L’
idée
de progrès a émigré ; elle est devenue américaine et russe. Mais ici,
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qu’il n’est pas de culture sans libre échange des
idées
, des personnes et des œuvres, et l’on sait ce qu’il en est aujourd’hu
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oies, des couleurs, des bijoux, je songeais que l’
idée
de « mauvais goût » devient inconcevable en Inde, alors qu’un tel exc
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ésent des choses, on comprend fort bien que notre
idée
de l’originalité (dans les arts ou dans la conduite) ne signifie rien
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e. D’où le sens du péché, d’où la révolte, d’où l’
idée
d’un progrès nécessaire, absolument liés dans notre histoire et dans
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de blesser l’ordre du monde. De là, sans doute, l’
idée
de non-violence, forme de résistance la plus profonde à l’étrangeté n
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ire du Kashmir : là, plus question de plébiscite,
idée
quantitative et bien américaine ; il s’agit au contraire de sauver le
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n, complice de sa nature intime plutôt que de ses
idées
, a fait un prince. Que ce pandit soit devenu Premier ministre, il s’a
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l’Inde en soi n’existe pas ailleurs que dans nos
idées
vagues sur son mystère. Elle ne peut plus ressembler qu’à ce qu’elle
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lument réformiste, et qu’il n’aime pas les jeux d’
idées
ni la spéculation dans aucun ordre, enfin que le travail est sa vie,
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que la Suisse n’a produit rien de grand, hommes,
idées
ou objets, comme l’Italie a produit Dante, la France Pascal et la Rév
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était un jeune Bernois, épris de littérature et d’
idées
libertaires. Il devint cependant pasteur à 25 ans et passa le reste d