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s bien la condition qu’il ménage à l’Église, et l’
idée
de l’homme qu’il suppose. C’est en nous plaçant à ce double point de
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définis une fois pour toutes, que les échanges d’
idées
pouvaient se produire sans erreur ni malentendu. Les lieux communs ét
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, c’était depuis Hegel, Auguste Comte, et Marx, l’
idée
que l’Histoire obéit à des lois contre lesquelles l’homme ne peut rie
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n ou la retraite dans les bibliothèques. Or cette
idée
de lois fatales avait été empruntée à la science et transportée abusi
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gie et même de la psychologie. Et voici que cette
idée
paralysante est en train de subir certains coups décisifs : ce sont p
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s, ou nationales. Ce que personne n’a jamais eu l’
idée
de mettre en question parmi nous. Par exemple, demande Ramuz : Avons-
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es exceptions, les bizarreries, ou simplement les
idées
imprévues. Certes, nous avons peu ou point de polémiques personnelles
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ux, méchant, machiavélique. Ceci pour le plan des
idées
. Sur le plan de la morale, c’est pire encore. Je ne vais pas refaire
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on me paraissent inséparables. Il faut répandre l’
idée
fédéraliste, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien
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artie de ma conférence à quelques remarques sur l’
idée
de vocation en général, et ensuite, sur les moyens de réaliser notre
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ne vocation d’une utopie. Il ne suffit pas qu’une
idée
soit généreuse ou grande pour qu’on ait le droit d’y voir une vocatio
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rand pour rester dans le réel ; nous habituer à l’
idée
de faire un jour quelque chose de grand pour l’Europe. Peut-être est-
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ailler à cette défense, à cette illustration de l’
idée
suisse. Je m’explique. Le chrétien a le devoir d’agir, d’agir dans le
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développé devant vous, à vrai dire, qu’une seule
idée
: c’est que la Suisse que nous devons défendre n’est pas la Suisse de
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’une mission dont elle est responsable. Une seule
idée
… Mais si nous l’acceptons avec courage et avec joie, je suis certain
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qui nous fait un devoir d’attaquer au niveau des
idées
et des doctrines. Mais afin de nous mettre en mesure de « prêcher » l
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othard, mais c’est aussi le fait sociologique des
idées
qui passèrent le col. Le premier fait conditionne le second, mais c’e
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s. Et surtout, dominant l’un et l’autre, il y a l’
idée
et l’idéal du Saint-Empire, c’est-à-dire de l’Europe unie, dont il fa
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mais il est proprement irrésistible : il y a des
idées
qui sont « dans l’air » et qui risquent bien de rester des idées « en
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« dans l’air » et qui risquent bien de rester des
idées
« en l’air ». L’idée de fédération européenne par exemple. Essayons d
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risquent bien de rester des idées « en l’air ». L’
idée
de fédération européenne par exemple. Essayons donc de la faire redes
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ive que ma femme de ménage fasse de l’ordre à son
idée
dans mon bureau : c’est une petite catastrophe totalitaire ! Mes doss
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gnant pour l’Europe. En vérité, ce ne sont ni les
idées
qui ont « inspiré » son statut primitif, ni la nature qui l’a « dicté
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fut l’un de ses symptômes, bien faible encore. L’
idée
d’un réseau de pactes bilatéraux, ou à trois, ou à quatre, en fut un
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urs conçu par un cerveau et, à partir d’une seule
idée
, d’un centre abstrait. Je définirais même le fédéralisme comme un ref
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seignement négatif, c’est qu’il faut renoncer à l’
idée
d’une hégémonie éducatrice et organisatrice de la future fédération.
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que par l’action d’une grande puissance. Ce fut l’
idée
de Napoléon. C’est peut-être l’idée d’Hitler. C’est aussi celle de ce
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nce. Ce fut l’idée de Napoléon. C’est peut-être l’
idée
d’Hitler. C’est aussi celle de certains neutres admirateurs de l’Angl
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ls seraient la tête. C’est le renoncement à toute
idée
d’hégémonie qui est créateur de la fédération. 10. Le fédéralisme est
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contaminé par les mœurs politiques françaises. L’
idée
même de parti, d’ailleurs, est antisuisse, dans ce sens qu’elle est a
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se, et qui se condamne, ridiculement, à avoir des
idées
sur tout. Les seuls partis qu’une fédération puisse tolérer sont les
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es qui fassent une politique, et qui aient plus d’
idées
générales que de compétences économiques. Je connais tel professeur d