1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 s bien la condition qu’il ménage à l’Église, et l’ idée de l’homme qu’il suppose. C’est en nous plaçant à ce double point de
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
2 définis une fois pour toutes, que les échanges d’ idées pouvaient se produire sans erreur ni malentendu. Les lieux communs ét
3 , c’était depuis Hegel, Auguste Comte, et Marx, l’ idée que l’Histoire obéit à des lois contre lesquelles l’homme ne peut rie
4 n ou la retraite dans les bibliothèques. Or cette idée de lois fatales avait été empruntée à la science et transportée abusi
5 gie et même de la psychologie. Et voici que cette idée paralysante est en train de subir certains coups décisifs : ce sont p
6 yrannie. 16. Cf. Penser avec les mains , où ces idées sont développées plus au long.
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
7 s, ou nationales. Ce que personne n’a jamais eu l’ idée de mettre en question parmi nous. Par exemple, demande Ramuz : Avons-
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
8 es exceptions, les bizarreries, ou simplement les idées imprévues. Certes, nous avons peu ou point de polémiques personnelles
9 ux, méchant, machiavélique. Ceci pour le plan des idées . Sur le plan de la morale, c’est pire encore. Je ne vais pas refaire
10 on me paraissent inséparables. Il faut répandre l’ idée fédéraliste, si nous voulons la sauvegarder, car on ne se défend bien
11 artie de ma conférence à quelques remarques sur l’ idée de vocation en général, et ensuite, sur les moyens de réaliser notre
12 ne vocation d’une utopie. Il ne suffit pas qu’une idée soit généreuse ou grande pour qu’on ait le droit d’y voir une vocatio
13 rand pour rester dans le réel ; nous habituer à l’ idée de faire un jour quelque chose de grand pour l’Europe. Peut-être est-
14 ailler à cette défense, à cette illustration de l’ idée suisse. Je m’explique. Le chrétien a le devoir d’agir, d’agir dans le
15 développé devant vous, à vrai dire, qu’une seule idée  : c’est que la Suisse que nous devons défendre n’est pas la Suisse de
16 ’une mission dont elle est responsable. Une seule idée … Mais si nous l’acceptons avec courage et avec joie, je suis certain
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
17 qui nous fait un devoir d’attaquer au niveau des idées et des doctrines. Mais afin de nous mettre en mesure de « prêcher » l
18 othard, mais c’est aussi le fait sociologique des idées qui passèrent le col. Le premier fait conditionne le second, mais c’e
19 s. Et surtout, dominant l’un et l’autre, il y a l’ idée et l’idéal du Saint-Empire, c’est-à-dire de l’Europe unie, dont il fa
20 mais il est proprement irrésistible : il y a des idées qui sont « dans l’air » et qui risquent bien de rester des idées « en
21 « dans l’air » et qui risquent bien de rester des idées « en l’air ». L’idée de fédération européenne par exemple. Essayons d
22 risquent bien de rester des idées « en l’air ». L’ idée de fédération européenne par exemple. Essayons donc de la faire redes
23 ive que ma femme de ménage fasse de l’ordre à son idée dans mon bureau : c’est une petite catastrophe totalitaire ! Mes doss
24 gnant pour l’Europe. En vérité, ce ne sont ni les idées qui ont « inspiré » son statut primitif, ni la nature qui l’a « dicté
25 fut l’un de ses symptômes, bien faible encore. L’ idée d’un réseau de pactes bilatéraux, ou à trois, ou à quatre, en fut un
26 urs conçu par un cerveau et, à partir d’une seule idée , d’un centre abstrait. Je définirais même le fédéralisme comme un ref
27 seignement négatif, c’est qu’il faut renoncer à l’ idée d’une hégémonie éducatrice et organisatrice de la future fédération.
28 que par l’action d’une grande puissance. Ce fut l’ idée de Napoléon. C’est peut-être l’idée d’Hitler. C’est aussi celle de ce
29 nce. Ce fut l’idée de Napoléon. C’est peut-être l’ idée d’Hitler. C’est aussi celle de certains neutres admirateurs de l’Angl
30 ls seraient la tête. C’est le renoncement à toute idée d’hégémonie qui est créateur de la fédération. 10. Le fédéralisme est
6 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
31 contaminé par les mœurs politiques françaises. L’ idée même de parti, d’ailleurs, est antisuisse, dans ce sens qu’elle est a
32 se, et qui se condamne, ridiculement, à avoir des idées sur tout. Les seuls partis qu’une fédération puisse tolérer sont les
33 es qui fassent une politique, et qui aient plus d’ idées générales que de compétences économiques. Je connais tel professeur d