1 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
1 fut pas tentée par le désir de nuire, mais par l’ idée de se diviniser, ce qui paraît en somme une excellente idée. Par malh
2 diviniser, ce qui paraît en somme une excellente idée . Par malheur, pour quelque raison littéralement fondamentale, Dieu n’
3 ttéralement fondamentale, Dieu n’aimait pas cette idée -là et l’excluait de sa réalité. Manger cette pomme et se diviniser de
2 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
4 ouvoirs terrestres. Il s’agit donc de supprimer l’ idée d’au-delà, de transcendance ; d’intégrer Dieu lui-même dans la Nation
3 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
5 vait ; par manque de foi. Vous reconnaissez cette idée romantique qu’il leur suggère : faire mieux que Dieu, « se faire un n
6 sme de la vie, nous sommes aussitôt obsédés par l’ idée que « cela explique tout ». Étrange psychose de l’homme moderne ! Quo
7 , de freudisme mal digéré, d’égoïste sincérité, d’ idées sur le droit au bonheur, d’intensité nerveuse et de faiblesse de cara
8 ’ai versé telle goutte de sang pour toi. » Mais l’ idée du divin dans un être, source et objet de tout amour profond, va fair
9 ées augmentent l’amertume. Elles nous suggèrent l’ idée d’une possession… Est-ce nous vraiment qui avons laissé les choses en
10 ressemblait à quelque chose dont nous avions une idée naturelle, le bonheur, le progrès, la durée vers le mieux… Mais nous
11 surde et révoltant. Il est dur de se défaire de l’ idée qu’on était né pour vivre heureux. Jadis la tragédie n’était qu’un ac
12 iers puritains, il y avait sans doute, plus que l’ idée de gain, l’idée « catholique », au sens large, du rachat de la créati
13 il y avait sans doute, plus que l’idée de gain, l’ idée « catholique », au sens large, du rachat de la création par le travai
4 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
14 l’absolu d’un bien et d’un mal non relatifs à nos idées morales, aux suggestions aveuglantes de l’instinct ou aux pressions d
15 quelque part en nous-mêmes, nous donne une faible idée de ces surprises.) Si le langage nous appartenait, il y a longtemps q