1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 vies d’écrire, sans contenus. Envies de noter des idées détachées, des petits faits sans signification, ou plutôt ne signifia
2 plus « durs ». Cet excité croit-il vraiment à ses idées  ? — Je pense bien, me dit-on. Il n’hésiterait pas à faire tuer pour e
3 avec la Vie ! Certes, l’anarchie des mœurs et des idées s’accroît d’une anxiété de jour en jour plus justifiée, à cause des c
4  ! », a proclamé M. Goebbels. Voilà qui définit l’ idée de l’art que peut concevoir un petit-bourgeois allemand. L’hitlérisme
2 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
5 s des partis politiques… — Oui, dit-il, c’est une idée . (Et pendant une seconde je n’ai pas su s’il était ironique ou sérieu
6 pas su s’il était ironique ou sérieux.) Une bonne idée … Seulement ce n’est rien d’en parler. Il faut le faire. J’ai senti, s
7 ti, sous son regard direct, le danger d’avoir une idée et de l’exprimer sans précautions, avant d’avoir calculé la dépense…
8 pris à droite et à gauche. Vertige de sentir une idée qui s’incarne, qui « prend corps ». Dimanche, 16 juin 1940 À 11
9 succèdent prosaïquement. Rien d’excitant, sinon l’ idée d’ensemble quand on prend un peu de recul, au moment de s’endormir, p
3 1946, Journal des deux mondes. Intermède
10 t ressaisie. Notre Ligue du Gothard, fondée sur l’ idée simple d’organiser les volontés de résistance, voyait ainsi son premi
4 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
11 n voluptueuse où T. S. Eliot, me dit-on, conçut l’ idée de son Waste Land… Un grand cimetière le domine, je n’en ai jamais vu
5 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
12 i doit paraître le lendemain, où l’on discute mes idées sur le diable. — Qu’en savez-vous ? Je n’ai pas encore écrit ma conf
6 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
13 le, celle qu’il a sans doute prise à mon ouvrage. Idée bizarre : si j’ai si vite bouclé ce livre, c’était pour essayer de le
14 fait voir de toutes les couleurs aux rudiments d’ idées qui le traversent. Il s’empare de leurs mots si vivement qu’il les to
15  Voilà ce que vous cherchiez, mon cher. Une bonne idée pour vous là-dedans ! » Cela tient de la divination, et c’est juste n
16 gne de véracité est absolue. Washington part de l’ idée juste qu’il n’est pas de mensonge, si pieux mensonge soit-il, qui ne
7 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
17 est autre chose. La section française produit des idées et des textes à haute pression, son chef y entretenant une perpétuell
18 du fauteuil. Leurs images sont frappantes, leurs idées peu formées. Mais la comparaison la plus curieuse m’est fournie par l
19 pposons-nous à l’exaltation totalitaire ? Pas une idée , ni même un rêve. Pas une violence de l’esprit, et pas une vision de
8 1946, Journal des deux mondes. Virginie
20 mbres quelques œuvres de premier plan, beaucoup d’ idées nouvelles, un style plus efficace et franc. Chacun souhaite que l’épr
9 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
21 drait arracher au « totalitarisme », entendez aux idées communistes. Elle élève des milliers de poulets dans un domaine qu’el
22 issent inquiétants et inquiets, amers et pleins d’ idées nouvelles. La vie de ce district est restée communale, patriarcale et
10 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
23 pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilité comme ce vol sans repères en plein ciel, à 130 mètres
24 ailles. Il ne s’agit que d’un déménagement. Car l’ idée d’une Ligue des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En at
25 e la crise des logements ! Mais qu’importe. Notre idée se « développe » comme on le dit en photographie. Nous partons pour u