1 1946, Lettres sur la bombe atomique. La nouvelle
1 magazine du genre Look. La marquise s’écria que l’ idée que nous mourrons tous dans une grande explosion la hantait depuis so
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
2 ci la base scientifique et officielle de quelques idées folles que je conçois. La bombe d’Hiroshima, transportée par un B-29
3 l pas trop brillant sur le second chef.) La seule idée qui soit venue à nos experts en urbanisme, du moins la seule qu’ils a
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Ni secret, ni défense
4 les généraux, et quelques vulgarisateurs en mal d’ idées , ont trouvé deux moyens d’esquiver la question posée par la bombe ato
5 isonnables (j’entends capables de rapprocher deux idées et d’en tirer une conclusion logique) est au plus de 35 %. Est-ce peu
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
6 une menace planétaire. Aussi défendent-ils tous l’ idée que la guerre des bombes serait la fin des hommes, et que le seul moy
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
7 ls amusent plus qu’ils n’angoissent. D’ailleurs l’ idée d’un naufrage commun ou d’une explosion unanime nous paraît plutôt ra
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
8 nouveau, sorti du peuple… Mais si l’on touche à l’ idée de Nation, voilà tous les visages qui se ferment, et les esprits en é
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. La tâche politique du siècle
9 rai-je au contraire. Le triomphe d’un régime. Une idée . Et une arme. Ce régime, c’est la démocratie, que plus personne qui c
10 nt aujourd’hui par les bouches officielles. Cette idée , c’est l’unité des peuples de la planète, c’est le rêve d’un gouverne
11 uez que la démocratie triomphante (en théorie), l’ idée planétaire, et l’arme vingt mille fois plus puissante que toutes les
12 oche et définitive des conflits internationaux. L’ idée , la nécessité et la possibilité pratique d’un gouvernement fédéral de
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
13 s Martiens ? Ne me dites pas non : votre première idée a été de supposer une guerre. Et cela pour essayer de vous mieux repr
14 r que je n’invente pas.) Ce colonel m’a donné une idée . En reposant sa lettre je me suis écrié : « Vivement la Bombe ! Suprê
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
15 ait rien compris… Mais revenons au xxe siècle. L’ idée que les nations puissent perdre leur souveraineté et leurs armées vou
16 fet, supprimez ces trois éléments qui composent l’ idée moderne de nation, et les nations réelles subsisteront intactes, comm
17 nalement un dieu, créant d’horribles confusions d’ idées qui se terminent en carnages périodiques. Autre exemple. Pourquoi n’e
18 encore tirer parti du prestige qui s’attache à l’ idée de nation… En fait, on étatise la nation. Que penser de ces États-na
19 ’État-nation de la démocratie ou du marxisme, des idées libérales ou du planisme, ou même une belle passion de la justice soc
10 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
20 e de la rendre impossible. Ainsi nous défendons l’ idée de nation souveraine parce qu’au secret de notre conscience elle est
21 u’au secret de notre conscience elle est liée à l’ idée de guerre. Des millénaires de guerre nous ont intoxiqués. Et la fureu
22 fureur instantanée que provoque, chez beaucoup, l’ idée de désarmement, ne s’explique point par des raisons, qu’ils refusent
11 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
23 uls, la réponse était simple : cela donnerait une idée fort approchée de la fin du monde. C’est à quoi nous en sommes, et c’
24 lation. L’amertume de mourir est aussi faite de l’ idée qu’on manquera la suite de l’histoire. C’est peut-être pourquoi les t
12 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
25 it mieux, en s’appliquant.) Mais il n’y a que les idées pratiques et raisonnables que l’on traite de folies, à l’âge où l’on