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magazine du genre Look. La marquise s’écria que l’
idée
que nous mourrons tous dans une grande explosion la hantait depuis so
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ci la base scientifique et officielle de quelques
idées
folles que je conçois. La bombe d’Hiroshima, transportée par un B-29
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l pas trop brillant sur le second chef.) La seule
idée
qui soit venue à nos experts en urbanisme, du moins la seule qu’ils a
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les généraux, et quelques vulgarisateurs en mal d’
idées
, ont trouvé deux moyens d’esquiver la question posée par la bombe ato
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isonnables (j’entends capables de rapprocher deux
idées
et d’en tirer une conclusion logique) est au plus de 35 %. Est-ce peu
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une menace planétaire. Aussi défendent-ils tous l’
idée
que la guerre des bombes serait la fin des hommes, et que le seul moy
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ls amusent plus qu’ils n’angoissent. D’ailleurs l’
idée
d’un naufrage commun ou d’une explosion unanime nous paraît plutôt ra
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nouveau, sorti du peuple… Mais si l’on touche à l’
idée
de Nation, voilà tous les visages qui se ferment, et les esprits en é
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rai-je au contraire. Le triomphe d’un régime. Une
idée
. Et une arme. Ce régime, c’est la démocratie, que plus personne qui c
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nt aujourd’hui par les bouches officielles. Cette
idée
, c’est l’unité des peuples de la planète, c’est le rêve d’un gouverne
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uez que la démocratie triomphante (en théorie), l’
idée
planétaire, et l’arme vingt mille fois plus puissante que toutes les
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oche et définitive des conflits internationaux. L’
idée
, la nécessité et la possibilité pratique d’un gouvernement fédéral de
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s Martiens ? Ne me dites pas non : votre première
idée
a été de supposer une guerre. Et cela pour essayer de vous mieux repr
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r que je n’invente pas.) Ce colonel m’a donné une
idée
. En reposant sa lettre je me suis écrié : « Vivement la Bombe ! Suprê
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ait rien compris… Mais revenons au xxe siècle. L’
idée
que les nations puissent perdre leur souveraineté et leurs armées vou
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fet, supprimez ces trois éléments qui composent l’
idée
moderne de nation, et les nations réelles subsisteront intactes, comm
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nalement un dieu, créant d’horribles confusions d’
idées
qui se terminent en carnages périodiques. Autre exemple. Pourquoi n’e
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encore tirer parti du prestige qui s’attache à l’
idée
de nation… En fait, on étatise la nation. Que penser de ces États-na
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’État-nation de la démocratie ou du marxisme, des
idées
libérales ou du planisme, ou même une belle passion de la justice soc
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e de la rendre impossible. Ainsi nous défendons l’
idée
de nation souveraine parce qu’au secret de notre conscience elle est
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u’au secret de notre conscience elle est liée à l’
idée
de guerre. Des millénaires de guerre nous ont intoxiqués. Et la fureu
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fureur instantanée que provoque, chez beaucoup, l’
idée
de désarmement, ne s’explique point par des raisons, qu’ils refusent
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uls, la réponse était simple : cela donnerait une
idée
fort approchée de la fin du monde. C’est à quoi nous en sommes, et c’
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lation. L’amertume de mourir est aussi faite de l’
idée
qu’on manquera la suite de l’histoire. C’est peut-être pourquoi les t
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it mieux, en s’appliquant.) Mais il n’y a que les
idées
pratiques et raisonnables que l’on traite de folies, à l’âge où l’on