1
lusion, l’obscurcissement de l’Europe, pour que l’
idée
de la fédération du continent s’éveille un peu partout, spontanément,
2
’en faut peut-être que d’un dernier élan.) Mais l’
idée
fédérale a pris corps. À la veille du congrès de Montreux (27 août 19
3
aux résolutions du Congrès de l’Europe, les mêmes
idées
reviennent, et parfois les mêmes phrases. Certaines d’entre elles fig
4
jourd’hui n’est plus religieux, mais politique. L’
idée
que « la fin justifie les moyens » n’est plus jésuite, mais léniniste
5
de la couleur même de l’océan. Et non seulement l’
idée
d’une guerre prochaine, mais l’idée d’une révolution à main armée se
6
n seulement l’idée d’une guerre prochaine, mais l’
idée
d’une révolution à main armée se voit acceptée comme fatale, se voit
7
imisme et de mauvaise conscience. Il semble que l’
idée
de décadence, acclimatée avant la guerre par des penseurs aussi diver
8
soit généralement substituée dans nos esprits à l’
idée
de progrès automatique. Née d’analyses et de pressentiments de nos dé
9
e dialectique, la technique révolutionnaire, et l’
idée
d’une justice sociale établie par la force aux dépens de la coutume,
10
la culture et de la morale européennes, il y a l’
idée
de la contradiction, du déchirement fécond, du conflit créateur. Il y
11
, à l’origine des deux empires nouveaux, il y a l’
idée
de l’unification de l’homme lui-même, de l’élimination des antithèses
12
et d’invention. Le trésor de l’Europe, c’est son
idée
de l’homme. Mais c’est un trésor explosif, d’où la nécessité d’une vi
13
ir ou non entre les blocs. Tout cela repose sur l’
idée
simple que nous sommes pris entre deux grands empires également impér
14
’on ne s’est pas entendu d’abord sur une certaine
idée
de l’homme. Car toute politique implique une certaine idée de l’homme
15
’homme. Car toute politique implique une certaine
idée
de l’homme, et contribue à promouvoir un certain type d’humanité, qu’
16
s si l’on cherche à dégager de cette expérience l’
idée
fédéraliste qu’elle illustre. Une expérience de laboratoire est néces
17
C’est pourquoi, dans notre tentative de définir l’
idée
fédéraliste en soi, nous ferons bien de ne pas perdre de vue cette ex
18
ulièrement concluante. ⁂ Comme toutes les grandes
idées
, l’idée fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en
19
t concluante. ⁂ Comme toutes les grandes idées, l’
idée
fédéraliste est très simple, mais non pas simple à définir en quelque
20
d, qui signifie union, et qui évoque avant tout l’
idée
de mise en commun. En Suisse romande, au contraire, ceux qui se procl
21
ouchent que très rarement, et très vaguement, à l’
idée
fédéraliste en soi. C’est peut-être parce que cette idée, comme je le
22
déraliste en soi. C’est peut-être parce que cette
idée
, comme je le disais tout à l’heure, est à la fois simple à sentir et
23
politique. Il est incontestable, en effet, que l’
idée
fédéraliste n’a pas cessé d’inspirer et de guider les démarches des m
24
siècles. Mais il est non moins certain que cette
idée
est demeurée informulée, et même soigneusement informulée, jusqu’à ce
25
fut l’un de ses symptômes, bien faible encore. L’
idée
d’un réseau de pactes bilatéraux en fut un autre. Dans les deux cas,
26
ération ne peut naître que du renoncement à toute
idée
d’hégémonie organisatrice, exercée par l’une des nations composantes.
27
avertissements utiles. Ils nous confirment dans l’
idée
qu’on ne peut pas atteindre la fin, qui est l’union, par des moyens i
28
ie d’exposés raisonnables, documentés et pleins d’
idées
pratiques sur les moyens de créer la paix, c’est une parlote. Enfin
29
ématurés, sans examen, tous les plans basés sur l’
idée
que la guerre est prochaine ou fatale. Et qu’on traite d’assembleurs
30
ns le premier, nous nous méfions du second. Notre
idée
de l’homme n’est pas celle du Kremlin, ni celle du businessman améric
31
ise en politique, dans l’économie et les mœurs, l’
idée
de l’homme commune aux peuples de l’Europe : ni l’individu sans devoi
32
our résister seule aux pressions impériales. Et l’
idée
de coopération qui serait au cœur de ce régime social, et qui inspire
33
Le congrès de Montreux n’était pas terminé que l’
idée
naissait, chez les fédéralistes, d’en élargir l’action et le retentis
34
que depuis quelques semaines, ou quelques mois, l’
idée
de l’union européenne a fait des progrès étonnants, sinon dans la réa
35
on étendue à la libre circulation des hommes, des
idées
, et des biens. Pour assurer ces libertés organisées, certaines instit
36
ils ont contribué à faire l’Europe et à modeler l’
idée
européenne de l’homme. Cette idée-là n’est donc pas simple, mais dial
37
et à modeler l’idée européenne de l’homme. Cette
idée
-là n’est donc pas simple, mais dialectique ; elle n’est pas achevée,
38
on étendue à la libre circulation des hommes, des
idées
, et des biens. ») Depuis deux semaines, j’ai parcouru quelques centai
39
onvenance. Les Britanniques firent front contre l’
idée
, le reste du Congrès contre le projet précis. C’est que les Britanniq
40
es, ont contribué à faire l’Europe et à modeler l’
idée
européenne de l’homme : antiquité et christianisme, Église et État, c
41
e soit ; 4. De favoriser la libre circulation des
idées
, des publications et des œuvres d’art d’un pays à l’autre ; 5. De fac
42
on étendue à la libre circulation des hommes, des
idées
et des biens. 2) Nous voulons une Charte des droits de l’homme, garan