1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 aussi d’une manière plus diffuse en fonction de l’ idée d’ensemble ou de la vision directrice. Or cet ensemble, ce but entr’a
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
2 a mort). » Je voudrais à mon tour illustrer cette idée en l’exposant sous trois aspects variés. Christ et le Bouddha. Le Fi
3 grands physiciens en Orient ? Mais personne n’a l’ idée de parler de l’Orient scientifique, ou de l’Occident mystique. Un San
4 l’action de la Grâce, voire un Dieu personnel. L’ idée de la « voie » ou « loi individuelle » (Svadharma) semble rappeler l’
5  loi individuelle » (Svadharma) semble rappeler l’ idée de vocation personnelle, tandis que nous inventons le collectivisme…
6 père du coupé en deux. Ce qui manque ici, c’est l’ idée grecque de mesure et, en liaison avec elle, l’idée de liberté. Seule
7 dée grecque de mesure et, en liaison avec elle, l’ idée de liberté. Seule l’idée de la mesure de l’homme renferme l’idée de s
8 en liaison avec elle, l’idée de liberté. Seule l’ idée de la mesure de l’homme renferme l’idée de son individualité. Mon s
9 . Seule l’idée de la mesure de l’homme renferme l’ idée de son individualité. Mon second exemple, est emprunté à un essai d
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
10 ssités techniques » en général peut nous donner l’ idée de ce que représente alors l’évidence magico-religieuse, et de ce qu’
11 s, réforme en l’assumant le monde antique, crée l’ idée de personne qui permet la synthèse de l’idée grecque d’individu et de
12 ée l’idée de personne qui permet la synthèse de l’ idée grecque d’individu et de l’idée romaine de citoyen, et maintient au t
13 la synthèse de l’idée grecque d’individu et de l’ idée romaine de citoyen, et maintient au travers de nos révolutions, anarc
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
14 e de la Divinité révélée en Jésus. Ainsi naquit l’ idée de Personne, terme purement théologique aux yeux des Pères de Nicée,
15 edoutés. Rien ne le distingue du criminel, sauf l’ idée qu’il prend de lui-même, enfin distincte. Il court sa chance d’indivi
16 la découverte du monde y est une conséquence de l’ idée de l’infini, tout nouvellement admise, délivrant l’esprit ébloui du m
17 é et le système d’une médiation universelle par l’ Idée , il y a toujours un Kierkegaard qui nous rappelle qu’entre l’Idée et
18 jours un Kierkegaard qui nous rappelle qu’entre l’ Idée et l’existence surgit le drame : « Tant que je vis, je vis dans la co
19 e, dont il se trouve coupé par le seul fait que l’ idée de liberté est liée dans son esprit à l’idée de l’erreur sociale, et
20 ue l’idée de liberté est liée dans son esprit à l’ idée de l’erreur sociale, et signifie les sanctions immédiates de la Terre
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
21 le corps social, il prend le nom de Révolution. L’ idée et la réalité de ce phénomène, je l’ai dit, sont inconnues dans tout
22 idiens, khmers ou mongols, chinois ou japonais. L’ idée ne peut apparaître aux yeux d’un Asiatique indemne d’influences occid
23 ue dans les sociétés closes et sacrées ; enfin, l’ idée de la mission reçue ou vocation, transcendante par rapport à la moral
24 ’est aboli ni privé de ses temples. Elle évoque l’ idée d’une Europe où vivraient encore sous nos yeux, dans nos villes et da
25 L’éloquence crispée d’un Saint-Just40 était leur idée de la « pureté », les sentences brutales d’un Lénine leur idée de la
26 pureté », les sentences brutales d’un Lénine leur idée de la rigueur efficace. Un certain extrémisme littéraire leur a longt
27 ut au nom de la Nation. Mais si, à l’intérieur, l’ idée de nation devient entre les mains de l’État un instrument d’oppressio
28 se représente la nation comme une croisade pour l’ idée . « Ce ne sont pas les déterminations naturelles de la nation qui lui
29 istoire. Nous assistons au transfert décisif de l’ idée de vocation, passant des personnes aux nations. ⁂ Mais cet État-nati
30 nt les « immortels principes ». Pour la Prusse, l’ idée de l’État. Pour l’Angleterre, la maîtrise des mers. Pour la Russie, u
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
31 e aujourd’hui encore dans les masses paysannes, l’ idée d’une évolution imprévisible et progressive est généralement éliminée
32 les premiers chrétiens, ce qui rend supportable l’ idée d’un temps vidé de rythmes et de mythes, c’est la croyance à la Fin i
33 n fait — mais je ne pense pas en droit — contre l’ idée occidentale de l’homme. L’importance apparente des collectivités, de
34 là de tout ce que notre esprit peut se figurer, l’ idée d’évolution balaie nos repères et nous emporte sans espoir à l’aventu
35 ormais se défendre contre cette terreur que par l’ idée de Dieu. En effet, c’est seulement en présupposant l’existence de Die
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
36 e formaient à partir de leur métaphysique et leur idée du réel, corrigées par quelques observations. La première révolution
37 les Africains, et les Aztèques n’ont-ils pas eu l’ idée d’aller regarder ce qui existait au-delà de leur monde ? Si l’on répo
38 cus par son délire mystique, mais non point par l’ idée de fonder un Empire. En effet, l’objectif de Colón n’était pas de con
39 iques, les complaisances passionnées qu’éveille l’ idée de l’or même au cœur d’un Croisé… Il est bon de partir sans savoir où
40 veau ! Tout cela, bien sûr, reste ambigu, comme l’ idée même du Progrès. Si Caliban ne fait pas un bon esclave, fera-t-il un
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
41 par Dieu. Là, toute chose, belle ou laide à notre idée , implique une intention, trahit un sens, est intéressante et valable 
42 ble, naît de cette tension, de cette lutte avec l’ idée de Dieu jusque dans la connaissance du réel, qui pourtant vient de Di
43 pensée matérialiste. Celles-ci se fondaient sur l’ idée fixe que la preuve de réalité dans tous les cas et dans tous les doma
44 rabilité. Fondement premier et refuge ultime de l’ idée de matérialité, l’atome se résolvait en une sorte de vide animé d’on
45 eu de pavoiser, car, pour les mêmes raisons, leur idée de l’esprit paraît fort compromise. Si le matérialiste est à bon droi
46 in, mais elle pose en même temps l’existence de l’ idée d’un Ailleurs absolu, d’un totaliter aliter. Et rien ne peut faire qu
47 aliter aliter. Et rien ne peut faire qu’une telle idée provienne d’un monde suffisant et fermé sur soi. Cette « voie négativ
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
48 excès — devenu courant — d’opposer la Bombe H à l’ idée du progrès, voire à la recherche scientifique en général : c’est maud
49 ventions non faites, ou non « utilisées » à notre idée , conduirait aux mêmes conclusions. Pourquoi les Mayas ne labouraient-
50 r de la volonté de connaissance désintéressée à l’ idée d’appliquer certains de ses résultats, il fallait d’autres hommes que
51 eux motivations qu’il importe de distinguer. 1° L’ idée chrétienne que le mal est dans l’homme, et que la Nature est innocent
52 me naturaliste, l’un et l’autre unilatéraux. 2° L’ idée du Mal est projetée à nouveau non plus sur la Nature mais bien sur la
53 par un certain usage que l’homme en fait. D’où l’ idée , répandue dans les élites, qu’un peu plus de technique ne peut produi
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
54 e et de la technique, qui a fomenté la crise de l’ idée du Progrès. Évolution n’est plus synonyme de progrès L’idée d’é
55 Évolution n’est plus synonyme de progrès L’ idée d’évolution est une forme de pensée qui affleure avec puissance, en O
56 ut de l’archétype de pensée qui conditionne notre idée du Progrès, au sens que lui donne Condorcet dès 1793. Les deux termes
57 er de ces cycles de « grandeur et décadence » à l’ idée d’ascension générale et continue qu’impliquait la croyance au Progrès
58 nous asservirait au lieu de nous libérer. De là l’ idée d’une trêve des inventions, proposée par des sages angoissés. Mais ce
59 he. Or elle joue psychologiquement en faveur de l’ idée de Progrès, contre l’idée d’Évolution, qui est un retour inconscient
60 iquement en faveur de l’idée de Progrès, contre l’ idée d’Évolution, qui est un retour inconscient (par angoisse) aux formes
61 e jamais finie, qui a permis, en même temps que l’ idée du Progrès, certains progrès qui ne sont pas illusoires. J’en donnera
62 totalitaires et des évasions illusoires ? Ainsi l’ idée de Progrès semble contradictoire dès qu’on tente d’en mesurer les eff
63 les dons ambigus. Mais l’Europe, responsable de l’ idée du Progrès, est responsable aussi de sa rectification. Toutes les « h
64 ivantes mais cependant jamais stabilisées. D’où l’ idée du Progrès, mais aussi, les illusions qu’elle entretient en nous. Au
65 e d’illusion naît de notre habitude d’appliquer l’ idée de progrès à des domaines où ce n’est pas l’évolution mais l’instant
66 llusions les plus courantes, on voit maintenant l’ idée de Progrès se confondre avec celle d’un accroissement de sens et d’un
67 t de Toynbee, qui ont tant fait pour accréditer l’ idée d’une décadence inévitable succédant à l’épanouissement ? 89. Les ta
68 rticulièrement riches en exemples de cet ordre. L’ idée que la sexualité refrénée (plus encore que la chasteté) rend immortel
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
69 a guerre totale, mais aussi conçu le pacifisme, l’ idée chrétienne de condamner la guerre. Elle a certes créé le nationalisme
70 Elle a certes créé le nationalisme, mais aussi l’ idée fédérale ; l’individualisme anarchique, mais aussi l’esprit des commu
71 s du travail inhumain et du chômage. D’où enfin l’ idée radicale, mais conforme au génie de l’époque technique, d’envisager l