1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Puissance du mythe
1 ites progressistes et l’imagination des peuples l’ idée d’abord, puis l’avènement en quelques mois au milieu du xixe siècle,
2 connue que les actes du héros. Non certes dans l’ idée sotte ou perverse de réduire le sublime au sordide ou seulement à l’i
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Le pacte de 1291 a fondé la Suisse »
3 le seul monument qui ait survécu au combat pour l’ idée communale, idée partout ailleurs vaincue par le principe monarchique 
4 qui ait survécu au combat pour l’idée communale, idée partout ailleurs vaincue par le principe monarchique »12. De même, pl
5 e principe monarchique »12. De même, plus tard, l’ idée fédéraliste ne survivra que dans ce coin de l’Europe, partout ailleur
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — Ce « petit peuple pacifique… »
6 à première vue choquer l’esprit moderne. Car nos idées de la guerre, de l’armée et de l’ennemi ne sont plus celles du xvie
7 que sacré, dont la tauromachie nous donne quelque idée . L’ennemi n’était encore que l’adversaire désigné par les conventions
8 ns toute l’Europe, ils se sont mis à exporter des idées pacifiantes et humanitaires, des arbitres, des négociateurs de bons o
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Ce petit peuple égalitaire… »
9 antons permettront tout au moins de se former une idée de la variété des origines, des statuts et du rôle historique d’une c
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
10 éputés, ce qui trahit quelque flottement dans son idée de la Suisse en tant qu’État distinct : on ne savait trop, à l’époque
11 vague ou douteuse, elle n’en était pas moins une idée exaltante. Rousseau fuyant la France absolutiste court vers « la Suis
12 Voltaire », bien que ses terres soient en France. Idée plus que réalité instituée, la Suisse d’alors est assez comparable à
13 aractéristiques ; ce sont eux qui, en éloignant l’ idée de ressemblance avec les autres États, écartent celle de vous confond
14 et des diversités. Tout en reconnaissant que « l’ idée de la souveraineté cantonale est toujours l’idée dominante », il n’hé
15 ’idée de la souveraineté cantonale est toujours l’ idée dominante », il n’hésite pas à préconiser la conception révolutionnai
16 gion, d’industrie ; ce mot avec tout le cortège d’ idées qui l’accompagnent, plane au-dessus des traditions locales, ou, pour
17 cachet ineffaçable de nationalité commune… Oui, l’ idée d’une commune patrie ne nous est point étrangère ; le sentiment de la
18 es, c’est une des gloires de ces temps, que cette idée ait acquis plus de netteté, ce sentiment plus d’énergie. Ce mémorable
19 ns particulières ; les uns exaltent comme Rossi l’ idée d’une commune patrie, les autres crient à la « chimère impraticable »
20 tension, et cela ne s’opère pas dans le ciel des idées par les calculs d’une sagesse bien tempérée, mais dans le conflit quo
21 Bluntschli oppose le principe fédéraliste à toute idée d’« État européen unique », qu’il tient d’ailleurs pour irréalisable.
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
22 l fédéralisme. Peut-être faudra-t-il abandonner l’ idée (qui vient du plus haut Moyen Âge) d’une sorte d’autarcie du petit mo
23 ellement et moralement, et accepter franchement l’ idée nouvelle de complexes de communes complémentaires, qui partageraient
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
24 t aussi rarement que possible dans le domaine des idées générales et des conflits de doctrine : ils préfèrent parler chiffres
8 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Interaction de l’économique et du politique
25 n’existe pas ; que l’autarcie culturelle est une idée de fou ; que la souveraineté absolue supposerait une arme absolue qu’
9 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
26 lument réformiste, et qu’il n’aime pas les jeux d’ idées ni la spéculation dans aucun ordre, enfin que le travail est sa vie,
27 que la Suisse n’a produit rien de grand, hommes, idées ou objets, comme l’Italie a produit Dante, la France Pascal et la Rév
28 était un jeune Bernois, épris de littérature et d’ idées libertaires. Il devint cependant pasteur à 25 ans et passa le reste d
29 magne sur la foi de leurs penseurs romantiques. L’ idée qu’il y aurait en Europe un certain nombre de cultures nationales, bi
30 s-Maria, lieux où Nietzsche conçut en un éclair l’ idée du Retour éternel.) Toute la carrière d’Hodler s’est faite en Suisse,
31 Exposition nationale de 1964 donne au contraire l’ idée de la stabilité dans une agitation répétitive, éperdument coordonnée.
32 sier l’est resté toute sa vie dans son style, ses idées et son comportement. Les bourgeois, en Suisse comme ailleurs, aiment
33 elle, le style Le Corbusier est très conforme à l’ idée synthétique que l’on se fait de l’esprit suisse, mais, en fait, il ne
34 ne, dont le Coppet de Mme de Staël donna seul une idée fugitive. Certes, l’écrivain de Schwyz, de Bâle ou de Glaris, quand i
35 texte à publier. Personne en revanche n’aurait l’ idée de parler en Allemagne d’un écrivain suisse d’expression allemande. M
36 bien que tout cela est écrit contre une certaine idée de l’esprit suisse : moralisant et conformiste, préoccupé de confort
37 Töpffer et de Philippe Monnier — si contraire à l’ idée convenue de l’austérité calviniste —, elle est liée à la nature human
38 u Nord du Saint-Empire. D’Italie sont montées les idées puis les arts, tandis que de la Germanie et des Ligues suisses des ar
39 qui demeurent extrêmement vivaces à ce niveau. L’ idée même de créer une université romande unique, qui engloberait celles d
10 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
40 e d’Occident, l’union sans unification, qui est l’ idée fédéraliste. Entre-temps les nations se constituent, se multiplient,
41 ui rétablissent la circulation internationale des idées , malgré les jacobins et le Premier Empire. Benjamin Constant n’est pa
42 c’est au cours du congrès de Montreux que germe l’ idée de réunir des états généraux de l’Europe. Cette idée aussitôt adoptée
43 e de réunir des états généraux de l’Europe. Cette idée aussitôt adoptée conduit à la convocation du Congrès de l’Europe, à L
44 ous le haut patronage du Conseil fédéral. Ainsi l’ idée européenne semble avoir trouvé son climat autant que son modèle en Su
45 ent une place de choix dans toute anthologie de l’ idée européenne135. C’est en Suisse que Mazzini publie en 1836 le manifest
46 déralisme Tels étant les termes du débat que l’ idée européenne suscite en Suisse, il faut bien reconnaître que, des deux
47 ient que la Suisse renonce sans condition à toute idée de neutralité. Mon idéal très clair — mon utopie — est que la Suisse
48 ances que nous le proposions… Tout le débat sur l’ idée européenne paraît tourner dans notre presse autour de la défense des
49 er. 2. Ce dernier terme évoque irrésistiblement l’ idée de transformer la Suisse entière en une sorte de réserve gardée, de p
50 n et qui bénéficient de ses recherches n’aurait l’ idée de voir dans cette mise en commun une diminution quelconque de son in
11 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Appendice. Bref historique de la légende de Tell
51 uisses, et confirme en les nuançant plusieurs des idées maîtresses de Kop. L’année suivante, Albert Rilliet publie ses Origin
12 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
52 encore moins de critique d’art ou d’histoire des idées , mais d’exemples topiques illustrant à mes yeux une certaine approche
53 une certaine structure des relations publiques, l’ idée supérieurement paradoxale, si l’on y réfléchit, d’une société des hom
54 treprendre une action politique pour réaliser mon idée . J’ai répondu : « Chacun son rôle, chacun son tour. Le poteau indicat