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culture évoque dans l’esprit du Français moyen l’
idée
de l’université, de la Bibliothèque nationale et des œuvres complètes
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pas comme une chose à faire, ou qui se fait. À l’
idée
de culture s’associe tout naturellement dans notre esprit l’idée de l
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s’associe tout naturellement dans notre esprit l’
idée
de l’homme cultivé, plutôt que celle du créateur ; l’idée de luxe plu
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l’homme cultivé, plutôt que celle du créateur ; l’
idée
de luxe plutôt que celle de travail, de combat spirituel et de puissa
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oriques de cette situation : Henri de Man, dans L’
Idée
socialiste. Cet ouvrage fort compact, indigeste comme la plupart de c
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e culture socialiste puisse se rapporter, c’est l’
idée
que le socialisme se fait de la culture existante, bourgeoise ou capi
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n anticipe en esprit sur la forme à réaliser. » L’
Idée
socialiste, p. 14. 8. C’est moi qui souligne.
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urgeois conquérant, disons Diderot pour fixer les
idées
, put triompher sans peine des conventions d’une élite mondaine, tout
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uve enrichi, dans la synthèse : voilà qui sauve l’
idée
de Progrès et garantit sa rentabilité. Et Comte, en trois formules, d
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itique de la personne, p. 67-70. H. de Man dans L’
Idée
socialiste (en particulier p. 16 et 17), décrit ce processus en terme
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ie de les mettre à exécution35. « Vous n’avez pas
idée
, conclut Alice, combien c’est affolant de jouer avec des choses vivan
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rendu approximatif des faits, des choses, ou des
idées
. Il flatte ainsi la paresse de l’esprit, décourage le sens critique,
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joie au travail » dont rien ici ne peut donner l’
idée
; mais c’est aussi, et d’une manière fort imprévue, la renaissance d’
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-je, d’essayer d’élargir cette critique, et notre
idée
de la culture s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses droits », c’est
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le prolétariat… Dans la théorie de la culture, l’
idée
d’« avant-garde » supplanta, elle aussi, sous la pression de la réali
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ta, elle aussi, sous la pression de la réalité, l’
idée
de masse. La culture soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce
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e début : culture socialiste, configuration d’une
Idée
par des hommes qui y croient, et qui, à cause de cette foi, voudraien
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rahit les présuppositions fondamentales. Ainsi l’
idée
d’un Homme nouveau, imprévisible, en vue duquel la culture communiste
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e substitue dans les esprits les plus vivants à l’
idée
du Plan scientifique. Mais avec cette idée nietzschéenne, c’est l’ave
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ts à l’idée du Plan scientifique. Mais avec cette
idée
nietzschéenne, c’est l’aventure, le romantisme et l’utopie, enfin le
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ne. Voir David Strauss et Feuerbach. 39. De Man,
Idée
socialiste, p. 27-28. 40. Ibid., p. 29 et 33. 41. Le troisième Pla
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suis le Peuple, je suis à la fois le porteur des
idées
de la jeunesse et de celles des anciens combattants, je suis enfin l’
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national. Il l’est si bien qu’il n’a plus même l’
idée
de le dire. 49. La plupart de ces citations sont empruntées au numér
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issent par me répondre : Bon ou mauvais selon vos
idées
, c’est ce régime qui nous a délivrés de la misère54. Et cela suffit à
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opage ? S’agit-il pour le penseur de soupeser des
idées
et des faits, ou au contraire de peser sur les faits, et de créer des
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contraire de peser sur les faits, et de créer des
idées
qui aient du poids ? Les conséquences de l’un et l’autre choix sont i
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t-à-dire, à la limite, l’équivalence parfaite des
idées
, l’équilibre de la balance, ce qui peut encore s’exprimer, en termes
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’une époque ? Apparemment là où personne n’aura l’
idée
d’aller le chercher : dans cette convention le plus généralement admi
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spective de l’acte créateur, de l’incarnation des
idées
, de la pensée manifestée, c’est-à-dire, pensée avec les mains. Récite
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romotion à l’ancienneté, ce parcours prétendu des
idées
, que tout impétrant aux diplômes se voit forcé d’accomplir sous condu
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, dans le progrès des événements, dans le jeu des
idées
, bref dans tout ce que l’on nomme l’Évolution. Ils ont cru pouvoir s’
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rer un mot qui me paraît susceptible de fixer les
idées
du lecteur, même le moins religieux. Si les intellectuels ont succomb
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e scrupule, afin de mieux fixer, par exemple, les
idées
d’un lecteur sympathique, je tiens à marquer toutefois que le complex
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ur mystique de la richesse, dans leur recours à l’
idée
d’homme moyen pour justifier la revendication du minimum de vie, expr
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aux armes à un appel à l’existence. On préfère l’
idée
d’un massacre à l’incarnation d’une idée ! Il faut en prendre son par
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réfère l’idée d’un massacre à l’incarnation d’une
idée
! Il faut en prendre son parti : cet écrit n’apportera rien qui nourr
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eurs. Mais simplement une insistance à forcer les
idées
jusqu’aux lisières du concret, jusqu’au bord de l’action qui les épro
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tes. Car ils ont en commun cette illusion que les
idées
existent indépendamment des faits. Les premiers y voient la garantie
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que les clercs n’en avaient sur l’application des
idées
. Les uns et les autres ignorent, ou se conduisent comme s’ils ignorai
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ent que le clerc n’a d’autorité vraie que sur les
idées
gratuites, et que les systèmes politiques ne triomphent qu’à la faveu
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ation. Seule, détient le pouvoir de s’incarner, l’
idée
qui crée un risque dans ma vie. Ce risque atteste l’existence d’un co
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ssé de l’être ? On dit : le mot est le corps de l’
idée
. Acceptons provisoirement cette expression douteuse, si elle peut att
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être pensant, à son langage. Le mot, corps d’une
idée
qui serait l’âme de cette combinaison ? De fait, vit-on jamais âme sa
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une faute originelle. La distinction entre mot et
idée
est sa conséquence immédiate. Partons de cette distinction comme d’un
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rt et d’autre les éléments qu’il désunit, mots et
idée
, pensée et acte, corps et âme, etc. Dès lors, leur réunion même ne su
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tion qu’il faut combattre, ce sont d’une part les
idées
, et de l’autre les mots. Bornons-nous à cela qui nous est immédiat, t
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int instinctive, comment confondre dans un acte l’
idée
et le mot distingués, comment restituer leur pouvoir, leur impatience
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ngage revient à celle de l’exacte incarnation des
idées
dans les mots : c’est d’abord une question de véracité. Toutefois, la
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igne de moindre résistance. Disons pour fixer les
idées
: cette imagination est celle de l’homme d’affaires moyen, ou encore
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s sécurités apprises qui joint avec témérité deux
idées
ou deux êtres nés de milieux hostiles, et conclut, comme à la volée,
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à partir de la fin. L’étymologie grecque du mot
idée
, c’est le verbe voir. Toute idée prend sa source et son élan dans une
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e grecque du mot idée, c’est le verbe voir. Toute
idée
prend sa source et son élan dans une vision. Certes, penser, c’est pa
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re de devenir des personnes. Telles sont les deux
idées
polaires qui sous-tendent l’édifice personnaliste. Rien ne les précis
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e dans l’Histoire. C’est avant tout devenir cette
idée
, et le théâtre de sa passion. Voilà qui peut mener plus loin que l’ac
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petites souffrances de la souffrance pour qu’une
idée
devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel nous vivions, jusqu
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it dire qu’il faut avaler les idées103, et qu’une
idée
qui ne peut être mastiquée, puis avalée, n’a pas plus de valeur que l
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façons d’avaler. Il y a même l’oubli. Ainsi de l’
idée
du bonheur : qu’on la détruise, qu’on la mange et qu’on l’oublie. Ain
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, innove, au-delà de Marx et de ses dogmes, par l’
idée
tout à fait hérétique de « révolution culturelle » (titre d’un de mes
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thier dans Surréalisme et sexualité, collection «
Idées
», Éd. Gallimard, Paris, 1971. 3. « Engagé » signifiait alors pour l