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a prison. La première Europe a créé et nourri les
idées
de liberté et de responsabilité dans la communauté de foi jurée et de
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urope a formé des sujets passifs. Elle a repris l’
idée
romaine que « mourir pour la patrie » (en réalité pour l’État) « c’es
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perstitions les plus typiques, parmi lesquelles l’
idée
de Progrès matériel, l’idéal de l’État-nation centralisé et de sa « s
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échec de la CED a marqué la première défaite de l’
idée
européenne comme politique de civilisation, au-delà des stéréotypes i
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ez vite résigné à n’être qu’un forum d’échanges d’
idées
politiques ou sociales, rôle qu’il n’a cessé de tenir avec distinctio
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l’adhésion d’une majorité franche et massive — l’
idée
d’un Sénat européen des régions, qui paraît assez évidente pour qu’el
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côté du Conseil de l’Europe, on l’a vu, nombre d’
idées
fécondes, beaucoup de pays membres — tous ceux de l’Ouest européen, c
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onomiques européennes de Bruxelles ou CEE : peu d’
idées
neuves depuis celles, fondatrices, de Jean Monnet et de son équipe ;
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laquelle la CECA puis la CEE ont été fondées : l’
idée
que les « solidarités de fait » et les « institutions communes » dans
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mesure où elles intéressent de près ou de loin l’
idée
de l’union, c’est le Centre européen de la culture proposé par le con
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nte du consensus européen On dit souvent que l’
idée
d’union européenne n’a pas su mobiliser les masses populaires, comme
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comme les mobilise encore, dans le tiers-monde, l’
idée
nationaliste. Et il est bien vrai que les foules ne scandent pas des
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slogans européens. Il n’en reste pas moins que l’
idée
de l’union nécessaire et possible s’est installée progressivement dan
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remière fois, depuis des siècles qu’est apparue l’
idée
de l’Europe, d’envisager son avènement puissant mais sans violence, d