1
s auront passé. Mais la conscience bourgeoise les
ignore
avec une rigueur obstinée. Nous pourrions simplifier encore et dire :
2
ôt que de celui dont il faudrait parler, et qu’on
ignore
. Elle ne juge plus : elle traduit la rumeur des salons, des cafés, de
3
n homme, mais une chose faible et petite dont ils
ignorent
la nature. Ceux qui calculent avec les hommes ne calculent qu’avec le
4
iellement en communication. Le figurant peut bien
ignorer
ses voisins, mais l’acteur les provoque autant qu’il leur répond, et
5
e c’est un orgueil assez court que de prétendre l’
ignorer
; il a compris le fait — sinon l’acte — de l’incarnation. Il y a une
6
ispositifs économiques, ce rappel d’une misère qu’
ignorent
tous les partis, voilà qui rend un son que nous reconnaissons. Voilà
7
i fut écrit en mai de cette année ; à ce moment j’
ignorais
tout du « congrès pour la défense de la culture », qui se préparait.
8
ils savent pourquoi ils travaillent et que nous l’
ignorons
généralement ; c’est qu’ils acceptent les buts de leur travail, et qu
9
’existence d’un appel que la culture ne peut plus
ignorer
. Notons aussi que cet appel profond du siècle a commencé par se manif
10
ialement à l’édification de la culture. 56. On n’
ignore
pas que les partisans du « matérialisme dialectique » ou Diamat, refu
11
ment, je n’en finirais pas, dans cette note, et j’
ignore
même si j’en viendrais jamais à bout dans mon esprit. Voici : l’homme
12
Mes personnages se sont imposés à moi etc. » Je n’
ignore
pas que des visions parfois bizarres et amusantes, ou émouvantes, sou
13
de céder à toutes ses obsessions ? (Je feindrai d’
ignorer
qu’elles sont anxieusement souhaitées, et cultivées avec des soins ja
14
s ces feuilles de température ! (Même, je feins d’
ignorer
qu’on a chauffé le thermomètre…) y. « La fièvre romanesque », Espri
15
d recèle un effrayant secret qu’on m’avait laissé
ignorer
: une belle-mère. Nous apprenons son existence en même temps que l’im
16
al gré pour quelque chose, même s’ils préfèrent l’
ignorer
— nous ne pensons pas que cette limitation normale — et normative — d
17
me toute nouvelle de l’amour humain : la passion.
Ignorée
des Anciens, ou considérée par eux comme une maladie, la passion sera
18
ce de séduction s’accroît encore du fait que l’on
ignore
la signification mystique de ses symboles, et que ceux-ci ne paraisse
19
nente, anesthésiant les révoltes de l’ennui. On n’
ignore
pas que la passion serait un malheur — mais on pressent que ce serait
20
mme l’auteur du Tristan — cette nostalgie dont il
ignore
l’origine autant que la fin. Son illusion de liberté repose sur cette
21
le qu’il qualifie de « petite-bourgeoise ». (On n’
ignore
pas le sens marxiste de l’expression.) Vingt ans plus tard, le « redr
22
décision dont elle est née. Et pour tout dire, j’
ignore
encore si cela peut avoir un sens : approuver ou rejeter la passion.
23
urquoi seraient-ils des anges une fois appariés ?
Ignore-t
-on la réalité, ou n’a-t-on rien à dire de plus sérieux ? Poussez la p
24
ristan. C’est un narcissisme mystique, mais qui s’
ignore
, naturellement, et qui croit être un vrai amour pour l’autre. L’analy
25
. Il est tout au contraire manichéen. C’est ce qu’
ignorent
communément ceux qui assimilent le christianisme et l’Occident, comme
26
n l’a fait ! — mais que je n’avais pas le droit d’
ignorer
. as. « Autour de L’Amour et l’Occident », Esprit, Paris, n° 84, sept