1 ouver sur ses flancs l’occasion d’une lutte… elle ignorera toujours ces victoires. » Nous empruntons ces lignes au très bel essa

2 s d’existence du prolétariat mondial, ni que nous ignorions que notre siècle est celui des meneurs. Mais le rare, c’est qu’un de

3 roient qu’on ne peut aller plus loin parce qu’ils ignorent tout du reste. » C’est ce « reste » précisément que Goethe dès lors r

4 s l’homme. La culture du xixe siècle a voulu les ignorer et nous assistons à leur vengeance. Le spiritualisme les a déclarés v

5 gaires, et l’individualisme les a rationnellement ignorés . Les voilà qui reviennent sous le couvert de ce cheval de Troie qui s

6 e nie pas sa valeur intrinsèque. Ou, du moins, il ignore qu’il la nie pratiquement. Il répète avec le latin cet adage bourgeoi

7 c et philosophes ont si bien pris l’habitude de s’ ignorer , qu’on est en droit de se demander si leur rencontre, à supposer qu’e

8 christianisme a découvert une misère dont l’homme ignore , comme homme, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché)54

9 ) (avril 1937)w Luther inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celu

10 de celui qu’on imagine. Car, on fait pis que de l’ ignorer et même que de le méconnaître : on prétend, sans l’avoir jamais lu, s

11 t-ce que sur le plan de la culture générale. Car, ignorer ou méconnaître Luther, c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou tr

12 nérale. Car, ignorer ou méconnaître Luther, c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs de la tradition