1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 de la vie : tout servira plus tard : Ô garçons, il y a un brin du myrte civique tressé dans vos couronnes de laurier. Vous n
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
2 celles de l’adversaire, ce qui est beaucoup dire. Il y avait dans le Paradis je ne sais quel relent de barbarie, un assez malsain
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
3 e transfigurer. Vincent s’en effraie lui-même : «  Il y a quelque chose au-dedans de moi. Qu’est-ce que c’est donc ? » Ses prem
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
4 de l’Asie sauront encore éveiller de beaux rêves. Il y a ceux qui repoussent une Asie ignorante du thomisme et ceux qui pensen
5 eule une intime connaissance mutuelle l’adoucira. Il y a ceux qui à la suite de Claudel estiment que la question ne se pose pa
6 orte en son principe le germe de sa destruction.) Il y a enfin ceux qui refondent et combinent toutes ces opinions ; et ceux q
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
7 des économistes, des financiers, des industriels. Il y a encore les hommes politiques, mais on a si souvent l’impression qu’il
8 lleur. Au cœur de la crise de notre civilisation, il y a un problème de morale à résoudre, une conscience individuelle à recré
9 . Mais sous les épaves de tous les vieux bateaux, il y a une seule mer. Nos agitations contradictoires s’affrontent comme des
10 reton, de crier « Révolution toujours » — tant qu’ il y a des gens pour vous faire du pain ; et c’est très beau, Aragon, de ne
11 situde facile à juger du dehors n’était pas ce qu’ il y a vingt ans on nommait blasé. Rien n’était émoussé en nous, mais pouvio
12 ritures terrestres, les Caves du Vatican et Dada, il y a place pour tous les chaînons d’inquiétude, de malaises, de révoltes p
13 s dont il s’étonne mais qu’il se garde de juger5. Il y a véritablement une littérature de l’acte gratuit, qui restera caractér
6 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
14 t l’esprit d’Aubonne. C’est ce miracle tout ce qu’ il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il
15 in le dernier soir, l’on vit apparaître un fakir… Il y eut aussi une assemblée délibérative en pleine forêt, où Henriod debout s
16 ibre des discussions et de sa propre personne. Et il y eut encore un dîner très démocratique pendant lequel le philosophe Abauzi
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
17 un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec ce qu’ il y a de plus bondissant en nous ; en prise directe sur notre énergie physi
18 n chant mystérieux entendu au-dessus de la mer », il y a toujours dans un coin du tableau des ruades, des chevaux qui partent
19 ion. Mais ce n’est peut-être qu’un rêve de poète. Il y a un autre Montherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et c’est un moralist
20 tempérament lyrique d’une puissance contagieuse. Il y a là de quoi faire oublier des défauts qui tueraient tout autre que lui
8 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
21 Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)a Il y a dans le monde intellectuel une « Question d’Orient » dont on ne peut
22 -il pas le plus beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a là des pages d’un accent très noble et courageux mêlé, parfois, d’une
9 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
23 e depuis un moment sur le chemin de l’autre rive. Il y a un homme debout à l’avant d’un char tiré par des bœufs blancs. Comme
24 n qui nous évoqua les rumeurs de villes d’usines. Il y avait la vie des hommes pour demain, et il était beau d’y songer un peu ava
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
25 t ; pourtant l’on sourit : il faut bien croire qu’ il y a là un talent, charmant, glacé, spirituellement « poétique ». y. Ro
11 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
26 ne certaine mesure — parce que nécessaire — ce qu’ il y a de déplaisant dans l’effort d’un esprit pour se dégager de confusions
27 it une valeur morale en disant qu’il révèle ce qu’ il y a de plus secret dans la personnalité. Ce serait un moyen de connaissan
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
28 : « À mort ceux qui paraphrasent ce que je dis ». Il y a chez Aragon une folie de la persécution, qui se cherche partout des p
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
29 nte… Enfin, un peu après 6 heures, je suis sorti. Il y avait beaucoup de monde dans les rues, sous la pluie. Les autobus passaient
30 de moi vertigineusement, par cette aube incolore. Il y a vingt-quatre heures donc, j’étais encore au bal. Cette constatation m
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
31 analyste. Je pourrais poursuivre le jeu. Et puis, il y a aussi des sortes de calembours… Art chrétien, a-t-on dit5. Certes, c
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
32 22, et qui confondent Jérôme et Jean Tharaud ! » Il y a des soirs où tout ça semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la
33 aud ! » Il y a des soirs où tout ça semble idiot. Il y a des soirs où une idée de la responsabilité s’empare de nous. Et nous
34 autrement que par métaphore. À La Chaux-de-Fonds, il y eut trente membres et cent doigts dans deux lits. Combien cela fait-il de
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
35 réalisme discret mais précis et le sens de ce qu’ il y a en nous d’essentiel, de ce qui détermine nos actes avant que la raiso
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
36 926. Je viens de retrouver quelques pages écrites il y a un an, tel soir de colère où le thermomètre eût indiqué 39° selon tou
37 otre orgueilleuse raison à nous tromper sur ce qu’ il y a de profond en nous, et elle ne manque guère à ce devoir sacré. » (Edm
38 que. Moi (gêné)… Rougemont. Le Sens Critique. —  Il y a un certain temps déjà que nous ne nous sommes revus. Mais je suis vos
39 un rideau). — J’attends votre plaisir… III Il y a des gens qui croient avoir tout dit quand ils ont montré à l’origine
40 Et j’entends ce mot dans son sens le plus vaste. Il y a eu quatre-vingt-treize, la Réforme, Karl Marx, la préface de Cromwell. M
41 ne va pas s’acoquiner avec des gens qui ont fait, il y a 10 ans, une révolution en fonction du capitalisme. Est-ce que vraimen
42 inspire ? Alors que cette réaction même est ce qu’ il y a de plus français ; que c’est elle qui donne au surréalisme ce petit c
43 t Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis l’on croirait encore que je suis avec ceux qui t
44 tout est dit. Ah ! c’est vrai, il allait oublier, il y a encore cette histoire, comment dites-vous, surréalisme ? — Baptisé il
45 oire, comment dites-vous, surréalisme ? — Baptisé il y a cinq ou six ans et mort des suites. Quand cesserez-vous de nous faire
46 ses, avec ce thème à condamnations par contumace. Il y a encore des gens pour qui les limites de l’anarchie sont : chanter l’I
18 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
47 x éléments nécessaires à ce regroupement existe : il y a de jeunes peintres neuchâtelois. Quant à savoir s’il est possible déj
48 oujours vive. D’ailleurs, sachons le reconnaître, il y a moins de malice que de paresse dans les jugements du public, et moins
49 rad Meili, un Zurichois qui nous arriva de Genève il y a de cela cinq ou six ans. Il peignait alors des natures mortes, de pet
50 chet que Barraud, plus Picasso que Matisse ; mais il y avait encore du flou, des courbes complaisantes. Meili est devenu plus net,
51 alpe, la presse, la réduit à la forme qu’il voit. Il y a de la sensualité dans l’écrasement de ses couleurs, une sensualité qu
52 inture est sa première et Neuchâtel la troisième… Il y a par Eugène Bouvier quelque chose de nouveau dans la peinture neuchâte
53 pas croire à des grâces faciles ou sentimentales. Il y a une sorte d’aristocratique dissimulation dans l’œuvre de Bouvier. Sa
54 le vrai Humbert qui commençait à s’affirmer. Puis il y eut une période intermédiaire, un peu pénible. Dans des bouquets d’une op
55 ’est pas encore aussi plantureuse que les formes, il y a une belle richesse de lueurs sur une matière traitée largement et d’u
56 lir en lui sans cesse des possibilités imprévues. Il y a un côté « homme de la Renaissance » chez un Charles Humbert livré à s
57 statues à un beau style dépouillé et hardi. Mais il y avait quelque lourdeur dans des morceaux comme le Joueur de rugby. C’était
58 distinguer d’autres plus organiques ? D’une part il y a des préoccupations décoratives qui pourraient aboutir peut-être à la
19 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
59 s faites qui trahissent une écriture hâtive. Mais il y a dans l’œuvre de René Crevel un sens de la douleur et un sérieux humai
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
60 ruel. « J’ai la beauté facile et c’est heureux. » Il y a aussi un certain tragique, mais au filet si acéré qu’on ne sent presq
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
61 bien que c’est là un des signes de sa décadence. Il y a du chirurgien chez ce soldat devenu « scribe » et qui s’en exaspère.
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
62 sée d’un savoureux “demi” de Lavaux. » Seulement, il y a tout de même un ou deux petits phénomènes sociaux de notre temps que
63 ez-m’en de ces phénomènes ! — Mon Dieu, que dire… Il y aurait , par exemple, ce fait du triomphe de la Machine ; ce fait de la révol
64 er Candide : nous pensons que bien avant Voltaire il y avait des autruches pour enseigner cette méthode à leurs petits. Le « satis
23 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
65 on voyage « est arrivé à un endroit de l’éther où il y a du bonheur ». Vous reconnaissez que Pierre Girard est un peu responsa
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
66 l ne tolère pas qu’on lui parle littérature. Mais il y a des mépris qui sont de sournoises déclarations d’amour. Tel qui raill
67 peu cette histoire. Seulement, allons ailleurs ; il y a trop de monde ici. 14. Paul Morand, auteur d’Ouvert et de Fermé la
25 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
68 es petites somnolences par des cris intempestifs. Il y a des gens qui n’ont pas encore admis que jeunesse = révolution Tous le
69 ’est compris. Que pouvions-nous espérer d’autre ? Il y eut quelques découvertes qui nous consolèrent de tout le reste.   Et main
26 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
70 mme, avec le miracle perpétuel de sa sensibilité. Il y a encore la princesse, le témoin intelligent et un peu ironique des cou
27 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
71 un étrange malaise. Il soupçonne, par éclairs, qu’ il y avait peut-être dans ces buts une absurdité fondamentale. L’infaillible pro
72 acas des machines couvre déjà la plainte humaine. Il y a ceux qui pleurent le passé et ceux qui prophétisent, ceux qui jettent
73 ence du péril. Nous ne tentons rien d’autre ici. Il y a une lâcheté, croyons-nous, dans cette complaisance générale à proclam
74 ée fixe primitive. Considérons-la sous cet angle. Il y a d’abord la vision de l’auto routière : naissance de sa passion froide
75 lé « Le grand paradoxe du monde moderne »3, ce qu’ il y a de profondément antihumain dans la conception fordienne de l’oisiveté
28 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
76 rêter le plan de la soirée, et cette promenade où il y avait juste assez de passants pour qu’on la sentît déserte ne me proposait
77 petits chiens musclés… Je n’en suis pas fâché. » Il y avait peu de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque b
78 vous perdra. » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un moment pénible, comme toujours lorsqu’un peu de simple humanité vi
79 a-t-il. Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très, très longtemps… Et pas de Lune ce soir, il serait dangereux de
80 , discourt et décrit les images qu’il y découvre. Il y a les ailes du Moulin-Rouge, qui sont les bras de Clarissa dans sa dans
81 e cette vie entière et fait allusion à tout ce qu’ il y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faudrait écrir
29 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
82 et de prendre une connaissance positive de ce qu’ il y a sous cette réalité. Il est certain que s’ils avaient le courage de se
30 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
83 t l’importance dépasse celle du cas pathologique. Il y a dans ce culte de la mythomanie qu’on a vu sévir parmi certains milieu
31 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
84 sse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir ? Il y a dans l’homme moderne un besoin de vérifier qui n’est plus légitime dè
32 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
85 out, moi et les autres”, me disais-je parfois, et il y avait des moments où j’arrivais presque à me convaincre que si je m’approch
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
86 la jeunesse d’aujourd’hui, etc. Évidemment. Mais il y a les jérémiades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’amour, où
87 i, etc. Évidemment. Mais il y a les jérémiades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’amour, où tout se confond miraculeu
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
88 s du raisonnement, par une barre verticale, et où il y avait toujours des robinets qui coulaient pour emplir ou pour vider un bass
89 ôle d’occupation), (après combien d’heures…) ; et il y avait toujours des appartements à meubler. Et on multipliait le tapissier p
90 d’ailleurs, dans un certain domaine, c’est vrai. ( Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ce
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
91 colaires ». symbolise d’une façon frappante ce qu’ il y a de schématique et de monotone dans la conception démocratique du mond
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
92 de l’effort qu’on demande à ces petits. Là encore il y a une exagération absurde, une généralisation si schématique et superfi
93 de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouv
94 e — mais vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne sont pas
95 Mais d’abord c’est sanctionner cet état anormal ( il y aurait sans doute d’autres moyens de sauver l’enfant dans sa famille). Ensui
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
96 rquable ignorance de la psychologie infantile. Où il y avait non-science, on a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’
97 Cette équivoque frappe tout essai de réforme. Qu’ il y ait là cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas.
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
98 s les banquets officiels par des orateurs émus et il y aurait une insigne hypocrisie à feindre de ne plus la reconnaître, une fois
99 intéressé d’un groupement politico-financier. Et il y aurait bien vite des députés pour célébrer les bienfaits sociaux, que dis-je
100 s. Maintenant je vous demande un peu quel intérêt il y aurait à perfectionner l’instrument, à l’adapter aux particularités psycholo
101 nquera pas d’insinuer qu’à l’origine de tout ceci il y a surtout de la nervosité, de petites douleurs de jeunes bourgeois. Ess
102 e m’accommodais d’un régime nocif pour tout ce qu’ il y a d’authentiquement noble en chaque homme. Si les fils du peuple souffr
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
103  —, mais encore elle tend à développer tout ce qu’ il y a de spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne. C’est sa façon à
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
104 faut-il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes, mais vous n’aimez pas le risque, vous préférez le
105 qu’elles débordent ce cercle étroit et distingué. Il y a de grands balayages à faire, un grand courant d’air à créer qui empor
106 e peuple ; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme12 et l
107 l y avait la Raison et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme12 et la sentimentalité. Ce rationalisme-là triomphe n
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
108 cole empêche même de concevoir Elle cultive ce qu’ il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’homme. Elle punit froidement l
109 justement parce qu’il le connaît mieux qu’eux qu’ il y a vu des fissures et des possibilités nouvelles. Tenir compte du réel n
110 comme ce qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas séparer une méthode des fins auxq
42 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
111 s de la maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a là une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedr
112 s, Je ne suis plus rien, je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’exist
113 . « Gemütlichkeit ». Évidemment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le mê
114 e qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’ il y ait le monde… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’a
43 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
115 les qui valent de gros romans « bien faits ». Car il y a toujours assez de vérité dans une histoire où il y a de la poésie.
116 y a toujours assez de vérité dans une histoire où il y a de la poésie. az. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Jean Cassou
44 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
117 . Benda distinguera, et ils seront confondus. Car il y a un sophiste en M. Benda, un polémiste qui joue de la raison ratiocina
45 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
118 piration (novembre 1929)ab L’ordre social Il y avait une fois un jeune homme comme les autres. Soudain il lui pousse des a
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
119 la jeunesse d’aujourd’hui, etc. Évidemment. Mais il y a les jérémiades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’amour, où
120 i, etc. Évidemment. Mais il y a les jérémiades et il y a les raisons. Hors le domaine de l’amour, où tout se confond miraculeu
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
121 s du raisonnement, par une barre verticale, et où il y avait toujours des robinets qui coulaient pour emplir ou pour vider un bass
122 ôle d’occupation), (après combien d’heures…) ; et il y avait toujours des appartements à meubler. Et on multipliait le tapissier p
123 d’ailleurs, dans un certain domaine, c’est vrai. ( Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousiasme que ce
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
124 scolaires » symbolise d’une façon frappante ce qu’ il y a de schématique et de monotone dans la conception démocratique du mond
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
125 e l’effort qu’on demande à ces petits. Là encore, il y a une exagération absurde, une généralisation si schématique et superfi
126 de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là une préméditation de médiocrité que je ne puis m’empêcher de trouv
127 e — mais vous êtes, de ce fait, contre le régime. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme.   4. Ce ne sont pa
128 Mais d’abord c’est sanctionner cet état anormal ( il y aurait donc sans doute d’autres moyens de sauver un enfant dans sa famille).
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
129 rquable ignorance de la psychologie infantile. Où il y avait non-science, on a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’
130 Cette équivoque frappe tout essai de réforme. Qu’ il y ait là cependant une possibilité pratique d’en sortir, je ne le nie pas.
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
131 s les banquets officiels par des orateurs émus et il y aurait une insigne hypocrisie à feindre de ne plus la reconnaître, une fois
132 intéressé d’un groupement politico-financier. Et il y aurait bien vite des députés pour célébrer les bienfaits sociaux, que dis-je
133 s. Maintenant je vous demande un peu quel intérêt il y aurait à perfectionner l’instrument, à l’adapter aux particularités psycholo
134 nquera pas d’insinuer qu’à l’origine de tout ceci il y a surtout de la nervosité, de petites douleurs de jeune bourgeois. Essa
135 e m’accommodais d’un régime nocif pour tout ce qu’ il y a d’authentiquement noble en chaque homme. Si les fils du peuple souffr
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
136  —, mais encore elle tend à développer tout ce qu’ il y a de spécifiquement malfaisant dans l’esprit moderne. C’est sa façon à
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
137 faut-il le mettre en marche. Et où le conduire ? Il y a beaucoup de routes, mais vous n’aimez pas le risque, vous préférez le
138 qu’elles débordent ce cercle étroit et distingué. Il y a de grands balayages à faire, un grand courant d’air à créer qui empor
139 e peuple ; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme 12 et
140 l y avait la Raison et les sentiments. Maintenant il y a le rationalisme 12 et la sentimentalité. Ce rationalisme-là triomphe
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
141 ole empêche même de concevoir. Elle cultive ce qu’ il y a d’anti-irrationnel dans la nature de l’homme. Elle punit froidement l
142 justement parce qu’il le connaît mieux qu’eux qu’ il y a vu des fissures et des possibilités nouvelles. Tenir compte du réel n
143 comme ce qu’ils désignent d’ailleurs. Tant mieux. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas séparer une méthode des fins auxq
55 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
144 ort d’un Page). Cependant je préfère ses proses : il y a ici plus qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du monde véri
145 es : il y a ici plus qu’une manière et qu’un ton, il y a une vision du monde véritablement neuve, dans laquelle l’âme, agissan
146 avec une pareille sécurité dans l’insolite, ce qu’ il y a en nous à la fois de plus « problématique » et de plus quotidien. b
56 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
147 lle, et mourut comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la musique, de l’Italie et une certaine qualité de désespoir, je r
148 tite ville de l’Allemagne du Sud, un soir de mai. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et des touffes de gamins qui
57 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
149 , sous prétexte de sa difficulté, récusent l’art. Il y avait une fois un journaliste, un libéral et un jeanfoutre qui regardaient
150 e l’on défonçât le sol. Le jeanfoutre trouvait qu’ il y a déjà tant de maisons. Cependant le maçon continuait de construire, et
151 -il, nul Français ne saurait accepter sa révolte. Il y a bien quelques outrances dans tout ceci. Mais je voudrais que s’en off
58 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
152 cette première question est assez indiscrète. II Il y aurait beaucoup à dire sur l’admiration dont certains littérateurs français
59 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
153 pour atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a juste autant de vieilles dames et de ministres en retraite que de fau
154 entend. 3. Au tombeau de Gül Baba Dans Bude il y a des ruelles qui sentent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un
155 sse ensuite à une seconde terrasse plus vaste, où il y a quelques arbres devant une sorte de tour peu élevée, à demi recouvert
156 ube, auteurs ainsi du trait d’union de Buda-Pest. Il y a trois semaines, à Freudenau, lors du Derby viennois, je les ai vus po
157 ersonne, à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’ il y a peu de poètes par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sa
158 t de hongrois que l’auteur, d’ailleurs israélite. Il y a , bien entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revu
159 ui me paraît être le contraire du style hongrois. Il y a aussi une extrême gauche, et sa revue Documentum (une sorte d’Esprit
160 de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… 12. Rappelons que notre société est fondée
60 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
161 e. Quand je dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la libe
162 ige (la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’ il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le Gris ? Rejoindre ?… Derriè
163 dont je ne me compose pas de morceaux choisis16. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véri
164 ue la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des j
165 ore répandue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes,
166 l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous les réveils une détresse et une délivrance étrangement mêlé
61 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
167 -y M. Nizan : quelle que soit la Tchéka régnante, il y aura toujours plus d’hommes dans les églises que dans les prisons, — et de
168 mporte en homme du xiiie siècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister. Si vous demandez au philosophe de quel droit il
169 st ce monstre, se demande, songeant à l’Europe, s’ il y aura dix justes dans Sodome. 12. Aden Arabie, chez Rieder, Paris. 13.
62 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
170 t-garde parisienne la plus fringante et bariolée. Il y a là quelque mystère ; demandons-en l’explication à la Préface d’un si
171 : paravents, vitrines, coffrets, objets ouvragés. Il y a là une tradition qui certainement est bien huguenote : elle remonte a
172 concernant la Vierge et les saints. En deux mots, il y a des « sujets catholiques », il n’y a pas de « sujets protestants ». M
173 a pas de « sujets protestants ». Mais, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous voulions en venir 
63 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
174 quelle il nous invite à de multiples week-ends… » Il y aurait beaucoup à dire pour et contre le roman mondain — entendons mondain p
175 i marche pieds nus, à l’étranger lui aussi ; puis il y a eu votre pauvre tante Cornélia… Ce fut un terrible coup pour nous tous.
64 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
176 phe conquis par la dureté. Mais l’a-t-il épuisé ? Il y a depuis Nietzsche un style alpestre dans la pensée. Ne pourrait-il pas
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
177 Christ aima, parce que leur dénuement était ce qu’ il y avait au monde, de plus proche de sa grandeur. L’existence et l’action de K
178 t mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait- il y avoir de plus noble que de partager la vie quotidienne des gens de la campa
179 nt la procession funèbre d’Ophélie, pensa Eiichi, il y avait la redoutable réalité, et il pleura de crainte et de tristesse. Tout
180 ardin, joyeux et insouciants. Eiichi se demanda s’ il y avait des procureurs dans le monde des moineaux. Il se taisait, car il sava
181 te intérieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a là une exigence immédiate et par conséquent plus troublante que celle
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
182 hrétienne à cette dernière catégorie. (On sait qu’ il y a dans le monde moderne trois sortes de gens, les pécheurs, les sauvés
183 e mots — d’être « non-prévenu ». Mais voici ce qu’ il y a  : l’on éprouve une gêne grandissante au spectacle de l’autojustificat
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
184 qui répond à ce même signalement. Et précisément il y aurait lieu à une manière de Loti vu de Genève. Loti appartient à ce pays de
185 est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y avait pour elles une autre issue : la prière en portait l’expression, loin
68 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
186 onflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumberger une volonté consciente de réduire
187 t » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’ il y avait dans l’accent de ces docteurs-là quelque chose qui les empêchait de c
69 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
188 ’actualité tout à fait singulière d’un tel livre. Il y a des sujets éternels, ou mieux, perpétuels — sujets d’étonnement perpé
70 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
189 on s’en rend compte en écrivant ces lignes, et qu’ il y a peu de mérite, pour l’heure, à récuser une pensée qui ne menace pas e
190 nsée. Ni moralisme, ni socialisme. ⁂ Moralisme. Il y a des gens qui disent : j’ai tel idéal de véracité, de justice, eh bien
191 que ces melons en carton qu’on voit aux étalages. Il y a plusieurs façons d’avaler. Il y a même l’oubli. Ainsi de l’idée du bo
192 t aux étalages. Il y a plusieurs façons d’avaler. Il y a même l’oubli. Ainsi de l’idée du bonheur : qu’on la détruise, qu’on l
71 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
193 nitiation, chez Goethe, il n’y a pas une révolte, il y a un péril conjuré. C’est contre ce qu’il nommera désormais son Daimon,
194 e seul est allé jusqu’à la délivrance consciente. Il y a dans tout désespoir à la fois l’angoisse de la catastrophe et la secr
72 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
195 re jugement. Bien plutôt c’est lui qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme, dont le Faust n’est qu’un
73 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
196 lle commande à des millions de nos contemporains. Il y a aussi ceux qui se bornent à affirmer la nécessité d’une pensée active
74 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
197 atrice ; nous ne nous lasserons pas de le redire. Il y a des petits malins qui ont trouvé le joint ; pour rester absolument pu
75 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
198 la repousse comme le signe d’un manque à la loi. Il y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-dire de
199 lle de la timidité sexuelle : il est clair que, s’ il y avait une filiation à établir de l’une à l’autre, j’opterais pour l’inverse
76 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
200 rêter le plan de la soirée, et cette promenade où il y avait juste assez de passants pour qu’on la sentît déserte ne me proposait
201 etits chiens muselés… Je n’en suis pas fâché. »   Il y avait peu de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque b
202 vous perdra. » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un moment pénible, comme il arrive lorsqu’un peu d’humanité vient int
203 a-t-il. Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très longtemps, très longtemps… Et pas de Lune ce soir, il serait dan
204 , discourt et décrit les images qu’il y découvre. Il y a les ailes du Moulin-Rouge, qui sont les bras de Clarissa dans sa dans
205 cette vie entière, et fait allusion à tout ce qu’ il y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi, vous pourriez écrire un
77 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
206 lections de vieux Venise, jusqu’au petit salon où il y a deux Bellini. Et que dire des portraits, des valets immobiles, des po
207 fit : c’est à une parade incontestablement vaine. Il y a peu de mensonge dans le grand monde : plutôt des règles de jeu, et pe
208 quelque chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a là dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, a
209 e prière pour que l’amour soit bien-aimé… Oh ! qu’ il y ait eu cette joie par un regard de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé
210 cape de velours s’enfuient vers les jardins.) Qu’ il y ait eu ce regard, et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amo
211 symboles gantés de blanc. Nous sommes fous, mais il y a la manière. J’ai l’ennui de mon ami Gérard de Nerval, je bois une men
78 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
212 pour atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a juste autant de vieilles dames et de ministres en retraite que de fau
213 tend. iii Au tombeau de Gül Baba Dans Bude il y a des ruelles qui sentent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un
214 sse ensuite à une seconde terrasse plus vaste, où il y a quelques arbres devant une sorte de tour peu élevée, à demi recouvert
215 ube, auteurs ainsi du trait d’union de Buda-Pest. Il y a trois semaines, à Freudenau, lors du Derby viennois, je les ai vus po
216 ersonne, à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’ il y ait peu de poètes par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sa
217 t de hongrois que l’auteur, d’ailleurs israélite. Il y a , bien entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revu
218 ui me paraît être le contraire du style hongrois. Il y a aussi une extrême gauche, et sa revue Documentum (une sorte d’Esprit
219 de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… xi Le retour d’Esztergom Il faut se pe
220 e. Quand je dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la libe
221 ige (la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’ il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le Gris ? Rejoindre ?… Derriè
222 dont je ne me compose pas de morceaux choisis11. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véri
223 ue la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des j
224 ore répandue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes,
225 l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous les réveils une détresse et une délivrance étrangement mêlé
79 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
226 s de la maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a là une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedr
227 ins, Je ne suis plus rien, je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’exist
228 . « Gemütlichkeit. » Évidemment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le mê
229 me qu’il nous entrouvre le ciel, qu’il est bon qu’ il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’a
80 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
230 bienveillance lorsqu’il a compris. Est-ce tout ? Il y a encore l’absence de la fille, élément considérable dans l’atmosphère
231 e sais quelle liberté du monde. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je veux noter ici. Le ciel est encore plus
232 acelse dans l’armoire sculptée du père Reinecke. ( Il y a Goethe, Schiller, Lessing reliés en vers bavarois, avec des médaillon
233 la clef de l’armoire aux confitures. (Je crois qu’ il y a dans cette armoire un cordial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi vi
234 ble de lire Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’ il y a , sinon que je dois retenir violemment une espèce de joie qui attrape
235 L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en juin. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et des touffes de gamins qui
236 e femme abandonnée dans sa tristesse. Par moments il y a la Lune et le visage blanc de la femme debout contre le tronc. (Pour
237 je demeure dans l’ombre.) Quand la Lune s’en va, il y a ce haut corps obscur qui vit tout près de moi dans son véritable sile
238 riants et généreux. On se sent très près de ce qu’ il y a de plus pur dans la nature et toutes sortes de sensualités et de gour
81 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
239 et comme possédé par les génies du monde végétal. Il y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence forestier. Qui
240 Ou bien race liée au seul goût de sa puissance ? Il y a plus qu’un passé d’héroïsme dans ces châteaux perdus, dans ce Waldbur
82 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
241 encore plus purement… Solennité autour de nous : il y a une grande lenteur. C’est l’avenir ou l’éternité qui ouvre la bouche
83 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
242 lle, et mourut comme il l’achevait. ⁂ Partout où il y a de la musique, de l’Italie et une certaine qualité de désespoir, je r
84 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
243 nnaître qu’il se surpasse et qu’il surpasse, mais il y a mis 16 ans — les plus fameux produits des services de propagande offi
244 que la seule « réaction » possible de tout ce qu’ il y a d’honnête dans son public soit à coup sûr d’écœurement et de mépris,
85 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
245 pas de cage. Et chacun sait qu’au bout du compte il y aura un an de prison pour ce garçon sérieux et maître de lui, qui sourit p
86 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
246 au « trop humain »), le transcendant au temporel, il y a lieu et ordre d’attester que nous n’avons rien mérité, sinon la colèr
247 à la classe, à la race, et à la lâcheté publique, il y a lieu et ordre d’attester la scandaleuse doctrine du « salut de grâce
248 intelligence et la volonté supposées non déchues, il y a lieu et ordre d’attester avec l’un des prophètes de ce temps, que la
249 e sur les « places » et qui s’appelle Production, il y a lieu et ordre d’attester qu’« une seule chose est nécessaire ». Et qu
87 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
250 titudes possibles : les adorer ou les fracasser. ( Il y avait aussi l’attitude cynique — faussement appelée esthétique, qui consist
251 l’acte. Elle n’a de sens, pour nous, que parce qu’ il y a la foi. c. Rougemont Denis de, « Principe d’une politique du pessim
88 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
252 r que les hommes vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent en sortir, — et ceux qui voudraient bie
253 ères tragiques. Littérature et mauvais caractère. Il y avait de quoi vous fâcher, braves gens, vous n’aviez après tout rien de mie
254 re pour un « ordre » et des « idéaux » criminels. Il y a la guerre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présen
255 y a la guerre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pourquoi la supporterons-nous ? La révolution, c
256 our celui de demain nous ne verserons notre sang. Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communisme et l
257 e la personne, c’est désarmer la révolution. Mais il y a plus. Si la personne est véritablement l’élément décisif de la réalit
89 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
258 la repousse comme le signe d’un manque à la loi. Il y a une contrepartie. Celui que hante le sens du péché — c’est-à-dire de
90 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
259 lections de vieux Venise, jusqu’au petit salon où il y a deux Bellini. Et que dire des portraits, des valets immobiles, des po
260 fit : c’est à une parade incontestablement vaine. Il y a peu de mensonge dans le grand monde : plutôt des règles de jeu, et pe
261 quelque chose qui se passe au centre de la pièce. Il y a là dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, a
262 e prière pour que l’amour soit bien-aimé… Oh ! qu’ il y ait eu cette joie par un regard de jeune fille ! Tout peut encore être sauvé
263 cape de velours s’enfuient vers les jardins.) Qu’ il y ait eu ce regard, et que personne ne l’ait vu ! Ils ne savent plus que l’amo
264 symboles gantés de blanc. Nous sommes fous, mais il y a la manière. Presque tous les truismes se sont évanouis ; restent les
91 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
265 pour atteindre la dernière chaise libre. En bas, il y a juste autant de vieilles dames et de ministres en retraite que de fau
266 il entend. Au tombeau de Gül Baba Dans Bude il y a des ruelles qui sentent encore le Turc. Tandis que nous y rôdions, un
267 sse ensuite à une seconde terrasse plus vaste, où il y a quelques arbres devant une sorte de tour peu élevée, à demi recouvert
268 ube, auteurs ainsi du trait d’union de Buda-Pest. Il y a trois semaines, à Freudenau, lors du Derby viennois, je les ai vus po
269 ersonne, à ma connaissance, ne se plaint de ce qu’ il y ait peu de poètes par le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on sa
270 t de hongrois que l’auteur, d’ailleurs israélite. Il y a , bien entendu, une littérature officielle destinée à remplir les revu
271 ui me paraît être le contraire du style hongrois. Il y a aussi une extrême gauche, et sa revue Documentum (une sorte d’Esprit
272 de belles couleurs, le poète sourit en lui-même, il y a une enfance dans l’air… Le retour d’Esztergom Il faut se penche
273 e. Quand je dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la libe
274 ige (la peur et l’amour du vertige). Qu’est-ce qu’ il y aurait de l’autre côté ? Se laisser choir dans le Gris ? Rejoindre ?… Derriè
275 ; dont je ne me compose pas de morceaux choisis8. Il y a une grande ville, un grand lac, une plaine et une seule vigne de véri
276 ue la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des j
277 ore répandue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a de petits nobles déclassés, des juifs, des paysans, des communistes,
278 l’heure A, — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous les réveils une détresse et une délivrance étrangement mêlé
92 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
279 encore plus purement… Solennité autour de nous : il y a une grande lenteur. C’est l’avenir ou l’éternité qui ouvre la bouche
93 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
280 et comme possédé par les génies du monde végétal. Il y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence forestier. Qui
281 Ou bien race liée au seul goût de sa puissance ? Il y a plus qu’un passé d’héroïsme dans ces châteaux perdus, dans ce Waldbur
94 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
282 s de la maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il y a là une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedr
283 ins, Je ne suis plus rien, je n’aime plus vivre. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’exist
284 . « Gemütlichkeit. » Évidemment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le mê
285 e qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’ il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’a
95 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
286 bienveillance lorsqu’il a compris. Est-ce tout ? Il y a encore l’absence de la fille, élément considérable dans l’atmosphère
287 e sais quelle liberté du monde. Un peu plus tard, il y eut un instant merveilleux que je veux noter ici. Le ciel est encore plus
288 acelse dans l’armoire sculptée du père Reinecke. ( Il y a Goethe, Schiller, Lessing reliés en vert bavarois, avec des médaillon
289 la clef de l’armoire aux confitures. (Je crois qu’ il y a dans cette armoire un cordial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi v
290 ble de lire Meister ce soir. Je ne sais pas ce qu’ il y a , sinon que je dois retenir violemment une espèce de joie qui attrape
291 L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en juin. Il y a dans les marronniers noirs des lampions et des touffes de gamins qui
292 e femme abandonnée dans sa tristesse. Par moments il y a la Lune et le visage blanc de la femme debout contre le tronc. (Pour
293 je demeure dans l’ombre.) Quand la Lune s’en va, il y a ce haut corps obscur qui vit tout près de moi dans son véritable sile
294 Sur mon assiette de petit déjeuner, demain matin, il y a une grande enveloppe jaune, une enveloppe bleu clair, et une plus pet
295 nne en passant la mort de sa belle-mère, survenue il y a quelques jours. La lettre bleue est de Pierre Girard, personnage impr
296 riants et généreux. On se sent très près de ce qu’ il y a de plus pur dans la nature et toutes sortes de sensualités et de gour
96 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
297 isse aussi, avant la guerre, déjà, on trouvait qu’ il y avait trop de Juifs réfugiés. Des gens frappés par le malheur, où que ce so
298 ressembler à ce que l’on pense d’eux en Europe.) Il y a des chambres et même des salles de bains. Mais comment dormirais-je c
299 ne savais plus, après ces années de New York, qu’ il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes, et qui s’accordent à l
300 u’on se demande quels talents les méritent. Ce qu’ il y a de plus intact en Suisse, peut-être, c’est le mythe helvétique par ex
301 ues immédiates toute l’ampleur de la catastrophe. Il y a des trains qui marchent et qui arrivent à l’heure, il y a des dettes
302 es trains qui marchent et qui arrivent à l’heure, il y a des dettes payées et des paroles tenues, la poste fonctionne, on nous
97 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
303 la mémoire, ces voies ouvertes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la terre du père, celle qu’on peut parcourir en une
98 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
304 conditions « éternelles ». Nous ne pensons pas qu’ il y ait lieu pour un philosophe, d’être rassuré par la découverte de telles c
99 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
305 es grands sentiments bouleversants. C’était ce qu’ il y avait de plus subversif dans les salons. « Se nourrir de romans », dans cer
306 vec une passion nouvelle. Nous avons vu paraître, il y a quelque dix ans, les premières Explications de notre temps. Et depuis
307 de revendications » publié dans la NRF ). Lorsqu’ il y a deux ans, Bernard Grasset, dans un article retentissant, annonça son
100 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
308 ture dans mes conclusions. NRF p. 838). Bref, s’ il y eut , à votre sens, « manœuvre » elle fut, comme vous le dites, « trop cla