1 s fondées sur elle. ⁂ La personne, ce n’est pas l’ individu enfermé dans ses droits égoïstes. Mais ce n’est pas non plus le « sol

2 our désigner l’absence d’âme personnelle chez les individus charriés par une foule ? » Il m’a répondu : « Allez écouter le Führer

3 ollective. Un tel génie ne compte plus en tant qu’ individu . Il ne s’appartient plus, il appartient au rêve de tous. Il n’a plus

4 e, on sent très bien qu’elle n’appartient pas à l’ individu , et même qu’elle ne saurait se manifester qu’autant que l’individu ne

5 qu’elle ne saurait se manifester qu’autant que l’ individu ne compte plus, comme tel, n’est que le support ou le médium d’une pu

6 dre religieux, non politique d’abord. Si ce petit individu sans qualités ni défauts bien marqués a pu devenir l’incarnation du r

7 es sociétés réagissaient comme l’inconscient d’un individu . De nombreux faits viennent à l’appui de cette thèse. Les peuples con

8 le s’est instituée sur les notions de personne, d’ individu et de personnalité. Il existe un mouvement personnaliste qui a pris p

9 istinctions théoriques que l’on a proposées entre individu , personne et personnalité. Je préfère illustrer ces notions par des e

10 mment sont apparues dans l’Histoire les notions d’ individu et de personne, et les systèmes qui s’y opposent, nous verrons mieux

11 urs sans doute plus que jamais. Prenons d’abord l’ individu . Contrairement à ce que peut nous faire croire une certaine polémique

12 re croire une certaine polémique réactionnaire, l’ individu n’est pas une invention du siècle des Lumières et de la Déclaration d

13 ance signale la naissance même de l’hellénisme. L’ individu , c’est l’homme de la tribu qui tout d’un coup se met à réfléchir pour

14 ré du groupe. On les expulse : voilà les premiers individus . Ceci est important : à l’origine, individu est synonyme de criminel.

15 iers individus. Ceci est important : à l’origine, individu est synonyme de criminel. Mais peu à peu, ces individus se groupent p

16 idu est synonyme de criminel. Mais peu à peu, ces individus se groupent pour constituer de nouvelles communautés (les thiases) co

17 me et conscient. La définition la plus noble de l’ individu nous est fournie à ce moment par Socrate, lorsqu’il nous dit : Connai

18 … C’est là encore une assez bonne définition de l’ individu . Toutefois, ce mouvement centrifuge, par rapport à la communauté d’or

19 el à une communauté nouvelle et plus solide, où l’ individu isolé retrouve des contraintes qui le rassurent, et l’État sa puissan

20 nt qu’il n’aura plus affaire qu’à une poussière d’ individus déracinés, n’offrant plus de résistance appréciable. Vous voyez qu’en

21 effet ou plus exactement, de succession fatale. L’ individu ne s’oppose à l’État qu’à la manière dont le vide s’oppose au plein :

22 solution sociale commencé par l’individualisme. L’ individu s’était abstrait du groupe naturel ; l’État liquide les groupes natur

23 , de « mise au pas ». C’est avec la poussière des individus que l’État fera son ciment. Diviser pour régner, déraciner pour mieux

24 e d’homme que suppose l’État romain, c’est donc l’ individu embrigadé, le fonctionnaire ou le soldat, l’homme qui n’existe que pa

25 spontanée, l’Église lui rend sa dignité humaine d’ individu et son rôle actif de persona. Spirituellement, il se produit un phéno

26 euf, créé par l’Église chrétienne. Ce n’est pas l’ individu grec, puisqu’il se soucie davantage de servir que de se distinguer. E

27 ts de notre conception occidentale de l’homme : l’ individu et la personne. Et vous voyez que la distinction entre ces deux vocab

28 nne était une sorte de paradoxe : elle unissait l’ individu libre et la persona ou fonction sociale, dans un composé original dom

29 ébuts de la Grèce, en ce sens qu’une révolte de l’ individu ne tarde pas à se manifester. Cette révolte, c’est la Renaissance. El

30 ront ma description de la Grèce individualiste. L’ individu de la Renaissance est d’abord un révolté qui oppose ses besoins propr

31 al, sont souvent cités comme les premiers types d’ individus au sens moderne. Nous retrouvons ici cette liaison mystérieuse entre

32 cette liaison mystérieuse entre la naissance de l’ individu et le crime social. Enfin l’individu de la Renaissance se livre à une

33 issance de l’individu et le crime social. Enfin l’ individu de la Renaissance se livre à une activité toute nouvelle : l’expérime

34 l’oppression collective et contre la révolte de l’ individu , ce qui va se dresser pour proclamer les droits et les devoirs de la

35 l problème. Mais ils ne parlent pas non plus de l’ individu ou de la collectivité, et cependant toutes les réalités que désignent

36 . La persona romaine, c’était le rôle joué par un individu dans le plan de l’État. La personne chrétienne, ce sera le rôle que D

37 ion avec son prochain. Ainsi la dignité de chaque individu est garantie non pas du seul fait qu’il existe physiquement, mais du

38 ues, certaines notions fondamentales telles que l’ individu et la personne, abordons notre siècle et l’histoire présente. Car en

39 ite son pouvoir, il n’y a plus aucun recours de l’ individu à l’absolu divin, donc il n’y a plus aucune liberté. Tous les abus de

40 masque, une fonction extérieure, c’est-à-dire un individu embrigadé, et non pas une vocation. Milliers de masques durs, volonta

41 que le résidu, l’empreinte d’une personne sur un individu qui ne croit plus à sa vocation, et qui a simplement été formé par un

42 ocation, ce n’est rien de plus, après tout, qu’un individu aux caractères accusés. Ainsi l’on glisse du calvinisme à l’individua

43 ouverte est celle d’un théâtre de groupes — non d’ individus , ni de masses — correspondant à la structure communautaire de notre C

44 , leur ajouter un sens par un acte de l’esprit. L’ individu ou le pays qui se reconnaît une vocation doit sans nul doute partir d

45 nisme. Peut-être aussi une certaine modestie de l’ individu , qui se voit concrètement réduit à sa juste et minime importance. Par