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la dissociation en atomes. Avec cette poussière d’
individus
, l’État totalitaire va faire son ciment. Cela appelle la tyrannie, l’
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roissance, une maturation, un arrêt, la mort de l’
individu
et le retour à la terre. Rien de pareil dans la croissance industriel
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mme ferait un corps sans son programme de vie : l’
individu
humain passerait ainsi de 30 cm à 1,75 m en vingt ans, puis atteindra
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lisateur en France, c’est le pouvoir d’achat. Les
individus
, déjà, et puis les mass-médias raisonnent ainsi. Est-ce qu’une expres
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rs à la tyrannie. Car c’est avec la poussière des
individus
que l’État fait son ciment. Cela n’est pas un phénomène nouveau, cela
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umaine est devenue la coexistence en tension de l’
individu
naturel et de ce qui dans l’homme « passe infiniment l’homme » comme
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modèle, qu’une structure. Aux notions grecques d’
individu
, d’autonomie, et d’homme mesure de toutes choses, aux notions romaine
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a chance est quasi nulle qu’il naisse jamais deux
individus
pareils. Chacun de nous est donc le point de départ d’un chemin parti
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ie, et frayer son propre sentier. Partant de moi,
individu
sans précédent historique ni physiologique, pour rejoindre les fins d
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la communauté étant formée de personnes, « non d’
individus
ou d’organismes étatiques » (ON 22-23). (On pensera là à la distincti
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mence quand même. Il y a un mot pour désigner ces
individus
: ce sont des mauvaises têtes. De mauvaise tête à « dérangé du cervea
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Bien sûr nous sommes encore dans une société où l’
individu
n’est pas aussi directement menacé. Mais je vous rends attentif à un
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s la masse qui constitue l’unité de mesure mais l’
individu
. Partout ailleurs où la dimension de l’État-nation est trop grande, o
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dustrielle, de l’angoisse qui en résulte chez les
individus
perdus dans les foules solitaires, dans le sentiment de leur impuissa
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du terme, celle des plantes, des animaux et de l’
individu
humain, croissance qui, elle, comporte son programme génétique, ses p
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son sujet. Fonction de l’espèce, fatalité pour l’
individu
, tropisme, mais, chez l’homme, moins étroitement déterminé que chez t
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ble de problèmes, tant pour la société que pour l’
individu
. Au surplus, lié dès l’origine à la réalité de la personne, l’amour s
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la mise en servage progressive et insensible des
individus
et des communautés locales. Personne, je le sais, ne viendra dire dev
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les droits de l’ensemble sans sacrifier ceux de l’
individu
, faire chanter les tons purs et les voix différentes, et non pas tout
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ré de notre planète soit occupé par une dizaine d’
individus
. On ne pourra même plus s’allonger… L’autre grande critique que vous
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ossibilité d’une politique de la personne et de l’
individu
qui sont les seuls pôles de résistance à la terreur d’Étatat. Même si
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ogation en marge de ce paragraphe. at. « et de l’
individu
qui sont » souligné et marqué d’un point d’interrogation. au. Rempla
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eur. On oublie ce que j’appelle depuis toujours l’
individu
libre et responsable. Vous évoquez, dans votre livre, les nombreux mo
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dèles qu’ils optent en dernier ressort non pour l’
Individu
(au sens kierkegaardien) mais pour l’Église (ou le Parti), l’ordre et
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ibre en tension permanente entre la vocation de l’
individu
« élu » et le service de la cité. Né ailleurs, mais, ayant choisi par
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ssance croissant dans les populations et chez les
individus
, que les Rencontres ont choisi le thème du pouvoir. Le nœud du problè
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e ou de contestation. Comment, alors, préserver l’
individu
contre ce pouvoir extérieur contraignant et, de plus en plus, absolu