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taient d’une définition de l’homme, non pas comme
individu
, mais comme personne. La personne est appelée par un but et marche ve
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rsonne toute seule dans une caverne. La personne,
individu
en acte qui réalise sa vocation, entre en relation avec les autres. C
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t il y a longtemps, « c’est avec la poussière des
individus
que les États totalitaires font leur ciment ». Partout où l’individu
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ats totalitaires font leur ciment ». Partout où l’
individu
devient une personne, l’État recule. Aujourd’hui le développement de
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’homme considéré comme personne, et non pas comme
individu
. C’est donc vous, en quelque sorte, que l’on peut considérer comme le
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a personne, et non pas sur les ordres de quelques
individus
. Ceci d’ailleurs ne marche jamais à long terme car ça ne correspond p
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ça ne correspond pas à la vie. Il n’y a pas deux
individus
qui se ressemblent : Albert Jacquard l’a démontré. La « personne », c
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t Jacquard l’a démontré. La « personne », c’est l’
individu
qui cherche quelle est sa vocation. Vocation veut dire « appel ». Cet
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interpersonnels. Il n’existe pas de communautés d’
individus
. Une communauté se distingue par une vocation beaucoup mieux que par
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un de mes livres : « C’est avec la poussière des
individus
que l’État fera son ciment ». Si chacun devient une personne, impossi
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ompétitive ». L’esprit de compétition relève de l’
individu
, sans doute, et pas de la personne. Il se traduit donc aussi directem
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souvent dit ! Les États-nations ne sont que des
individus
égoïstes qui sont des criminels à l’échelle mondiale, des gangsters…
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du Chaos. C’est donc d’Hitler qu’il faut parler.
Individu
quelconque et quasi nul en soi, phénomène d’envergure mondiale, tel f
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qu’elle ne saurait se manifester qu’autant que l’
individu
ne compte plus, n’est que le support d’une puissance qui échappe à no
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était la suivante : « Comment se peut-il que des
individus
‟normaux” deviennent subitement nazis ? Que des populations entières
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ma définition de la personne, par opposition à l’
individu
irresponsable qui n’est qu’un grain de cette poussière avec laquelle
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is par une vocation bel et bien transcendante à l’
individu
. S’il nous fallait absolument un mythe, s’il fallait définir en un mo
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tout le monde, même jusqu’aux maisons, jusqu’aux
individus
. » Donc, c’est une absurdité d’essayer d’opposer les deux choses, san
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rouve sa stabilité dans la famille, opposée à « l’
individu
». La famille kibboutzique, nous dit-il, s’oppose à la mobilité et fa
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homme que nous appelions la personne, opposée à l’
individu
sans attaches, comme au milicien collectiviste sans liberté. Nous déf
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options, assez diverses selon les groupes et les
individus
à l’intérieur du « mouvement personnaliste ». Je voudrais seulement r
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social, donc une communauté. Ils ne sont plus des
individus
isolés, séparés. Ils sont « reliés ». Ils ont des prochains, non plus
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», comme disait Keyserling. Puisque vous parlez d’
individu
, précisons qu’il y a eu mauvaise interprétation du terme. On a pu cro
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iduelles, par exemple. Considérer l’homme comme «
individu
» nous semblait une manière plutôt abstraite d’isoler un être, d’en f
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cation du message de l’Évangile pas seulement à l’
individu
ni aux masses, mais à la personne, comme nous nous sommes mis à dire
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ès bien ce que nous cherchions, qui n’était pas l’
individu
, produit d’une division, comme l’atome, ce que Marx avait appelé la s
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alence dans « Définition de la personne ». Oui, l’
individu
n’a plus de valence civique, comme un atome dépourvu de sa puissance
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té purement négative, une « nolonté ». Ça c’est l’
individu
qui ne se réfère à rien dans la communauté (les rapports entre les ge
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rès calvinienne de la personne, c’est-à-dire d’un
individu
chargé d’une vocation unique qui le relie à la communauté. Paul Valér
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Nous en déduisions que le communisme supposait un
individu
embrigadé, le Komsomol ; que les fascismes, noir ou brun, impliquaien
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e que nous appelions la personne, c’est-à-dire un
individu
à la fois libre et engagé ; distingué de tout autre par sa vocation,